La prochaine fois qu’un journaliste me demande comment va le PS, je l’adresse à Jean Pierre Tandin, le secrétaire de la section cantonale de Daoulas. Ce diable d’homme a le don de l’amitié et il sait recevoir comme personne.
Il vient de faire la démonstration de son talent aujourd’hui encore à l’occasion du repas républicain qu’il organisait ce midi dans le cadre unique du centre nautique de Moulin Mer à Logonna Daoulas.
Alors que la presse se complait à décrire le PS comme un cadavre en décomposition autour duquel bourdonneraient des mouches, j’ai passé deux heures dans un havre de paix avec une cinquantaine de militants, bercé par quelques notes d’un trio jazzy franco-britannique (au lendemain du match perdu…. !) invité par Jean Pierre dont l’amour pour cette musique n’est un secret que pour ceux qui ignorent jusqu’au nom de Django Reinhardt.
Il était loin ce PS où à coup de livres vengeurs et de vérités venimeuses (je finis celui de Patrick Menucci), les plaies de l’échec refusent de se cicatriser, empêchant de se défaire au plus vite de la période achevée…