Mardi matin, j’étais à Brest pour participer au « Grenelle de l’Environnement » organisé par la préfecture au Parc de Penfeld. J’ai ainsi pu assister – et modestement contribuer – à l’atelier « Construire une démocratie écologique : Institutions et gouvernance ».
Je passe sur l’intitulé baroque « démocratie écologique » qui me paraît relever de l’artifice pour m’attarder sur le contenu des échanges. Il y avait là une vingtaine de personnes qui, pour l’essentiel, représentaient des associations, quelques élus (Kofi Yamgnane, Mona Bras de l’UDB, un adjoint d’une commune du nord Finistère, Daniel Le Bigot), une universitaire et des fonctionnaires de services de l’Etat.
Sous la houlette affable de Michel Balbot, conseiller régional vert, il m’a semblé que nos échanges étaient parfaitement vaseux. Chacun répétait avec conscience son bréviaire, ignorant parfaitement l’intervention précédente comme si l’important résidait dans le fait que le compte rendu puisse retracer la position de l’association X. Aucun véritable dialogue.
Il s’agissait en sus de commenter les propositions faites au plan national, ce qui n’ajoutait pas à la spontanéité. D’autant que les dites idées frisaient – en tout cas à mes yeux – souvent le ridicule. Je ne veux citer que l’idée de créer une « haute autorité indépendante de médiation des conflits sur l’expertise » ou encore « assurer l’essor des institutions et instaurer des mécanismes territoriaux de participation ayant vocation à intégrer le développement durable aux différentes échelles de territoire ».. Lumineux non ?
Faut sérier les problèmes.
Qui est arrivé à la réunion à pied, en vélo, en bus, en voiture, en 4X4 ?
etc …
C’est bien ce que je pensais, personne n’a pensé la gouvernance de cette affaire…