Gagner Quimper
Dimanche 21 octobre 2007 | Publié dans Blablabla...
Comme tous les lecteurs d’un des deux quotidiens régionaux, j’ai lu hier la proposition de Marc Andro et d’Armelle Huruguen de proposer un « ticket » aux adhérents du PS : « si l’un des deux est retenu comme premier des socialistes, il prendra l’autre comme n°2 ».
Cette annonce me permet de donner ma position dans le processus qui s’ouvre au sein des socialistes quimpérois.
1 – Une élection n’est jamais une aventure singulière mais une dynamique où le succès ne peut se construire que dans la conjugaison des talents. Je ne crois ni aux parcours solitaires ni aux destins individuels.
2 – Parmi les leçons de la présidentielle, je retiens notamment que le processus de décision de notre candidate l’a in fine affaiblie car les coups qui furent portés firent mal. Nous avons adopté un calendrier pour préparer l’élection municipale, la presse n’a pas le même, toujours pressée et indifférente aux éclats que peuvent entraîner ses articles. Nous ne sommes pas obligés de nous y plier.
3 – Notre histoire est celle d’une force organisée qui nous dépasse et dont l’utilité est la recherche de l’intérêt général. Un candidat n’est rien sans son parti et ses militants. Pour gagner leur confiance, il faut donc savoir les respecter. Jusqu’au vote qui interviendra le 22 novembre, je ne m’exprimerai donc – sur ce sujet - qu’à l’intérieur de nos réunions.
4 - Il y a plus dur que de gagner Quimper, c’est de gérer la ville et l’agglomération. Aujourd’hui, Alain Gérard est tout sauf un maire exemplaire. Il est sans imagination, sans entrain, sans méthode et sans vision. Il nous faut faire exactement l’inverse et suivre notre logique : le programme, la stratégie dont les alliances puis la tête de liste.
21 octobre 2007 at 8:52
Tout ça pour nous dire que vous ne nous direz rien
C’est à qui cette voiture qui est garée n’importe comment devant l’hotel de ville et qui écrase presque le vélo de Daniel Le Bigot
21 octobre 2007 at 18:31
C’était trop beau! la triste droite quimpéroise commençait ses belles
manoeuvres de déchirement, Ramonet-la-revancharde contre Le Roux-c’est-mon-tour dont les premières passes laissaient entendre que seules
les ambitions individuelles étaient maquillées de désir collectif et
voilà les socialistes qui s’y mettent !
Quelle curiosité que ce ticket qui se distribue les premiers rôles, sans discussion, excluant les alliés et les partenaires.
On sent le petit arrangement on pouvait s’attendre à mieux pour la ville qu’ilfaut sortit de sa torpeur.
22 octobre 2007 at 2:20
Ce ne sont pas des choses nouvelles en politique..
Il y a toujours eu des intérêts personnels qui passaient avant tout..
Cependant, j’applaudis cette union..je ne pense pas que ces deux politiques font équipe pour être sûre d’être élu mais je le vois comme une solidarité qui fait ressortir l’esprit d’équipe..
Enfin, c’est peut être également une tactique pour éviter le ticket Bernard Poignant..
Qui sait?
Mr Urvoas nous en dira davantage
22 octobre 2007 at 8:28
Eh voilà ! Après une candidature faite devant la Presse, sans en parler aux militants d’abord, on recommence ! Si tu es désigné(e) je te prends et vice-versa ! Mais on se fiche de qui encore dans cette affaire ? Des militants certainement. Alors là , si ce n’est pas le pouvoir par tous les moyens que veulent ces deux personnes (volontairement je ne citerais pas les deux noms !) je ne comprends pas !
22 octobre 2007 at 10:38
Pour continuer sur ce que dit Olivier, si les deux “pressentis” n’ont pas le gout du pouvoir, autant qu’ils ne soient pas candidats. Je ne dis pas qu’il faut avoir le gout du pouvoir hégémonique, mais gérer une municipalité, une commune, une communauté de communes, demande au moins une capacité de commandement “en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés” comme on dit.
Quant au moment et à la formule choisis, on peut remarquer qu’il est nécessaire de ne pas laisser à la droite le champ médiatique sous prétexte qu’il faut attendre l’adoubement ou l’autorisation des militants du 22 novembre.
Et puis ce “ticket” “a de la gueule”. C’est un poil original, c’est vrai qu’ils sont plutôt complémentaires, et valeureux tous les deux.
Reste que l’on en revient au début du billet: Est-ce-que le pouvoir se partage?
22 octobre 2007 at 12:22
Andro qui vient de l’UDB et Huruguen de la jeunesse communiste, on fait mieux en terme de modernité !
22 octobre 2007 at 14:07
Je ne veux pas défendre Andro et Huruguen mais le “quimpérois” devraient savoir que s’il est important de savoir d’où viennent les gens, il est encore plus important de savoir où ils sont aujourd’hui
J’aurais aimé aussi que le “quimpérois” développe son idée de la modernité.
22 octobre 2007 at 16:36
Mon cher René, je suis ok avec toi , je pense que “quimperois” NOUS doit un développement sur le sujet de la modernité ! Et sans faire de politique politicienne , si être de gauche moderne aujourd’hui c’est le ” Vote Bayrou aux dernières présidentielles ” Si être de “gauche moderne” aujourd’hui se résume à un “accompagnement” du capitalisme (un sauvage qui ne sait pas se tenir à table ) effectivement moi aussi j’ai pris un coup de vieux!
22 octobre 2007 at 21:39
j’ai bien peur que la démarche des deux compères se passe de toute bénédiction militante.
Et puis, ils se connaissent aussi bien que ça Hurruguen et Andro pour se faire une aussi belle confiance?
Chacun a eu son itinéraire bien éloigné de l’autre! Indifférent aurait été mieux.
Au premier coup de tabac, ça risque de tanguer dans le couple.
22 octobre 2007 at 23:58
Fricotin, tu m’excuseras, mais il y a d’autres façons d’occuper la presse!! Et celle employée par la droite quimpéroise me convenait parfaitement pour le moment!! Quel est les meilleur moyen d’activer la machine à perdre qu’en affichant ses divisions??
D’autant que le PS à Quimper a occupé la presse pour annoncer les débats participatifs dans les quartiers et a surtout occupé les MPT pour ALLER VERS les Quimpérois à l’écoute de leurs préoccupations, c’est à dire le fond politique inhérent à leur vie quotidienne dans la commune. Une volonté de participatif, et de la vraie…
Au delà des questions de personne, il me semble souhaitable que le PS à quimper conserve son sang froid et ne devienne pas une émanation locale des conflits d’égaux de tel ou tel individu que nous déplorons (depuis des siècles et des siècles…) aux abords de la rue de Solférino. Suivons l’adage de notre député, (et pardon d’avance de le prendre à témoin dans cette affaire) qui nous conseillait l’indépendance bretonne socialiste, du fait de l’unité de gauche sur nos terres, car si simplement les moyens diffèrent dans une volonté d’objectifs communs, il serait souhaitable d’en faire état devant les militants, et non ailleurs…
26 octobre 2007 at 10:12
solo, duo , solo, duo……il n y a pas lieu de polemiquer quant au choix du chef d orchestre. en effet , au soir de la victoire de jean-jacques , les duettistes annoncaient leur intention legitime d etre candidat. MARC : “je suis disponible pour prendre les responsabilites qu on voudra bien me donner, mais je n ai pas la volonte de rentrer dans une logique de competition suicidaire”. ARMELLE ” la reponse est oui. je reflechis en duo avec MARC et avec d autres….” quant a Bernard : “le seul mandat ou je pourrais me retrouver, c est un role comme celui de maire….” (sce le telegramme) bref ce n est pas une decouverte et une raison de plus pour pousser des cris de pygargue . le plus difficile c est de choisir la meilleure partition , et les meilleurs musiciens……..nous le savons tous notre belle ville, cette belle endormie sera tres difficile a reveiller…..mais ne dit-on pas qu a KEMPER, le soleil pourrait se lever a l ouest.