Participation samedi, dans les coursives du Théâtre de Cornouaille, à l’inauguration de l’initiative conduite par l’association « Grains de poivre » : les auteurs battent le pavé.
Créée par Jean Michel Blanc, cette manifestation s’est imposée en deux ans à Quimper. Ni salon du livre, ni festival, le but du week end était de permettre dans une ambiance conviviale, la rencontre, l’échange entre 26 auteurs et leurs lecteurs.
Intervenant brièvement, j’ai dit mon intérêt pour le livre, cet objet qui est, comme disait Stendhal, « un miroir que l’on promène le long d’un chemin ». Quel meilleur reflet, en effet, d’une société que ses livres ?
Au coeur d’un monde désenchanté que le livre a cru, a pu, un temps, réenchanter, l’afflux des informations, des médias, des messages brise le charme. Ma conviction est que plus que jamais, en ces temps incertains, il est l’indispensable compagnon du changement.
Plus que jamais nous avons besoin de lui pour voir clair dans l’océan d’information qui se déverse autour de nous, en flots continus. Oui vraiment, nous avons besoin de son silence…
Avec la frénésie d’édition que nous vivons (850 livres pour la rentrée de septembre si ma mémoire est bonne) ne trouvez-vous pas que le « reflet de la société » a tendance à se « flouter » ?
désenchanté … en est-u vraiment sure?