D’un coté, le PS tenait un conseil national du PS au Palais de la Mutualité à Paris de 9 h 45 à 14 h. Et de l’autre, toute la journée, les socialistes de Quimper travaillaient au Chapeau rouge à la rédaction du projet municipal.
Bien que n’étant pas doté du don d’ubiquité, j’ai pourtant tenté de participer aux deux. J’ai pris le premier vol pour Orly à Brest à 6 h 25 (en fait il a décollé à 6 h 35) pour un retour à 13 h 15 (14 h en réalité). Puis à partir de 15 h et jusqu’à 17 h, à Quimper, j’ai pu assister aux rapports portant sur les âges de la vie et sur les enjeux éducatifs et culturels.
Il me fallait en effet, impérativement être au Conseil national. Je devais y faire un point d’étape sur le travail du groupe que j’anime dans la perspective du forum national du 24 novembre sur « les socialistes et la nation ». Vous trouverez ici mon propos. Je ne sais comment il a été reçu tant le PS a visiblement du mal à gérer à la fois sa phase théorique de rénovation et son activité pratique de tractations municipales. Et je n’évoque même pas le débat naissant sur le mini traité….
A Quimper, le climat était plus attentif. Les 4 groupes ont produit un travail impressionnant. Vous pouvez les consulter sur le blog que les socialistes quimpérois viennent d’ouvrir. Gilbert l’évoque aussi sur le sien, tout comme Sylvain. Tout cela est très prometteur pour notre ville !
sans compter que dans la soirée de vendredi une petite centaine de députés ont voté le texte sur les franchises médicales!!! comment faire .Tout va tellement vite c’est franchement fou, un sujet efface l’autre avant meme que l’info soit passée Exit les franchises médicales on est déjà dans le mini traité !!!!
Je suppose que vous, Monsieur le député, n’avez pas travaillé et écouté les conclusions de votre atelier « Les enjeux du développement durable » sinon vous auriez, avant de faire ce périple, conclu que le bilan CO2 était catastrophique et que la solution raisonnable et durable aurait été de prendre tranquillement le train. En plus votre bilan stress aurait été meilleur et vous auriez fait l’honneur aux militants PS de Quimper de croire qu’ils étaient assez grands et autonomes pour se passer de la présence de leur député pour travailler à la rédaction de votre projet municipal.
Il est vrai que notre ministre de l’Écologie avant son Grenelle a montré le mauvais exemple en allant sur la banquise en avion et hélico pour constater que la glace fondait mais il est de droite et il découvre alors que je croyais qu’au PS vous aviez plusieurs longueur d’avance dans ce domaine.
Grosse déception
A noter, tout de même, l’exploit réalisé par JJU qui a réussi à prendre un avion pour faire son périple, le grenelle de l’environnement ayant eu, pour première conséquence, de clouer les avions d’AF au sol pour quelques jours.
Preuve est donc apportée que les luttes sociales sont porteuses d’espoir environnemental.
Excusez- moi JJU mais ma demande n’a rien à voir avec le sujet (j’accepte donc d’être effacé)!
J’aimerais seulement avoir votre avis sur le rapport de la Commission Balladur…
Merci
Réaction de JJU :
Je viens d’imprimer le document du comité Balladur mis en ligne par le Figaro. Il fait 170 pages. Je vais m’y mettre ce soir car demain je suis l’invité de France 3 Ouest pour le commenter…
René,
Tout d’abord, sachez que JJU, lors de son mandat au conseil régional est de ceux qui se sont ardamment battus pour que Quimper soit à 3 heures de Paris en TGV. Dans l’attente, je constate que vous semblez vous adapter à la politique du symbole, en vogue en ce moment, et developée par un président adepte de la politique du pretexte, de l’alibi.
Je ne suis aucunement choqué que JJU utilise l’avion pour venir échanger sur le projet municipal Quimpérois, traversé par l’idée du développement durable, véritable reflexe de la dynamique socialiste Quimpéroise. Par moment, un choix contraint et forcé est souhaitable s’il permet une participation, une contribution à quelquechose de bien plus vaste, global.
Sinon, pour avoir depuis des mois participé à ces ateliers visant un projet municipal pour dynamiser la ville, je suis fier et heureux que JJU, en tant qu’adhérent socialiste, que premier secrétaire du PS du Finistère, et de fait premier des socialistes dans le département s’interesse à nos travaux.
De toute façon, son absence aurait très bien pu aussi susciter des critiques, en le taxant de parisianisme, détaché des préoccupations locales. Quand on chosit l’angle de la critique, on trouve systématiquement de la matière. D’autant que JJU n’est pas intervenu dans nos débats et ne « chapperone » personne.
Je serai toujours fier que notre premier secrétaire départemental, notre député, avec ses compétences et son expérience apporte, ne serait-ce que pas sa présence bienveillante une contribution au projet socialiste sur la ville.
JM
Jean Marc,
Je pense que Monsieur not’Député a en vous un fervent défenseur mais je suis désolé vous n’avez pas fait la démonstration qu’il se préoccupe pour son quotidien de développement durable et comme le faisait remarquer Anne sa place n’était ni au conseil national du PS ni à Quimper mais à l’assemblée nationale pour voter contre le texte sur les franchises médicales car à priori et jusqu’à nouvel ordre nous l’avons élu et il est payé pour ça
RB
Réaction de JJU :
Cher René,
Merci de me rappeler à mes obligations. Mais je veux vous rassurer. Le vote contre les franchises n’a pas véritablement eu lieu. Je l’explique dans la note de ce jour, lundi. Vendredi après midi, ce n’était qu’un vote partiel. Le vote qui compte aura lieu demain mardi à 16 h 45 dans l’hémicycle et j’y serai tout comme j’étais la semaine dernière là pour voter contre le texte Hortefeux et aussi contre la première partie du projet de loi de finances c’est à dire sur les recettes et donc les impôts. Et s’il vous plait évitez les arguments qui fleurent bon le populisme, sur le thème « il est payé pour cela »….
Cher Jean-Jacques
J’admets qu’il n’est pas toujours courtois de rappeler aux gens pourquoi ils sont payés et j’avoue mettre laissé égarer par un agacement alors que mon propos portait essentiellement sur les transports.
Agacé, le terme est peut-être faible, par des comportements ostentatoires comme le votre en particulier, qui n’ont rien à voir avec un développement durable.