Demain, le parlement va devoir se prononcer sur le projet de loi de finances de la sécurité sociale. Je n’ai pas la prétention d’en connaître tous les détails. Pourtant à bien des aspects, il est inquiétant.
D’abord, il renvoie à un déficit, toutes branches confondues, sans doute supérieur à plus de 10 milliards d’euros. C’est la traduction d’une situation économique et sociale dégradée et de l’échec de la droite depuis 3 ans. De plus la taxation « cosmétique » des stock options n’est à la hauteur ni des enjeux -une dette sociale cumulée de plus de 80 milliards- ni des attentes de justice sociale.
De plus, il confirme l’improvisation du pouvoir qui après avoir cherché à imposer ses solutions aux internes, et aux jeunes médecins, à la faveur de quelques articles maladroits du texte, a fait marche arrière dans la confusion la plus totale. Une erreur initiale de méthode se traduit par une faute politique.
Mais surtout ce projet instaure des franchises médicales autant dire, une taxe sur les malades. Cette décision ne réglera rien au plan financier. En revanche, elle met en cause les principes fondamentaux de la sécurité sociale ; elle impose aux malades de payer pour d’autres malades ; elle aggrave la tendance au renoncement aux soins d’une partie de la population.
Pour toutes ces raisons, demain je voterai contre.
L’ allongement de la vie est une réalité incontournable qui va entrainer un déséquilibre démographique important dans un contexte de natalité très faible ”. La part des personnes âgées dans la population va, en effet, s’accroître au cours des prochaines décennies : les plus de 65 ans représenteront une personne sur deux et le nombre des plus de 75 ans passera de cinq millions à dix millions à l’horizon 2050. Cela ne manquera pas d’avoir un impact fort sur les dispositifs de retraite, mais aussi sur les systèmes d’aides et de soins, avec une augmentation continue du nombre de personnes dépendantes. Ce qui revient à dire que à partir d’un certains âge +ou- 70ans , la majorité des personnes sont pris en charge pour des problèmes de santé +ou- important ! Donc te toute manière , quelque soit la santé des plus jeunes (elle peut-être mauvaise) il y a une augmentation des dépenses de santé en général! Doit-on dissocier les âges en ayant deux systèmes de « comptabilités de soins »( de manière à ce que les populations plus jeunes ne soit pas comptabilisées comme hyper-consommatrice de soins) peut-être ,mais il est illusoire de continuer à croire que nous allons stopper cette tendance!
Et effectivement JJU a mis le doigt sur le problème, c’est avant-tout de l’improvisation de la gestion , voire une façon de faire croire aux petits peuple que c’est la faute de certains malade!
Les + de 75 ans sont 17% de la population et 40% des dépenses de santé!
les 60-75 ans 17%de la population et 22% des dépenses de santé
les 25-49ans (là ou on bosse) 40% de la population et 29% des dépenses!
Je sais que l’on peut trouver partout ces chiffres , mais il me semble nécessaire de rétablir une vérité , il n’ ya pas plus d’abus (si il y en a eu )q’avant. La seule chose qui me semble importante mais qui est plus secrète que la formule du COCA c’est de connaitre les arrêts maladies dans les autres pays européens . En effet si nous prenons plus de médicament , peut-être que nous nous arrêtons moins ; mais cette question gène à moins qu’un député courageux ….(j’en connais)!
Je voudrais savoir quand, dans notre pays, ceux qui gouvernent vont prendre conscience qu’il y a des pauvres, et le mot n’est pas trop fort, il y a des citoyens français qui commencent par payer leur loyer, et qui vont chercher des vivres au sein des associations caritatives parce qu’il faut avant tout avoir un toit, et ce qui se passe sous ce toit n’est plus du domaine public. La misère est de plus en plus présente, mais de plus en plus cachée, et surtout l’actualité est de plus en plus provocante, le moins que l’on puisse faire est de respecter ceux qui ont tant de mal.
je suis outrée, choquée, et malheureuse de tant de malheurs ignorés.