Pour les Verts, la rénovation se jouera lors de leur conseil national inter régional (CNIR) des 24 et 25 novembre prochain.
Ils devraient tenter d’y régler les points les plus conflictuels de la réforme de leurs statuts. Ainsi ces questions sensibles sont discutées dans les régions jusqu’au 16 novembre pour que des amendements soient proposés.
Le premier chantier concerne la modification du système de vote au congrès et au conseil national pour arriver à une prise de décision plus claire. Les Verts pourraient ainsi renoncer à leur habitude très contraignante qui veut que toute motion soit adoptée à 50 % des votants et 60 % des exprimés. En contrepartie, les conditions de dépôt d’une motion pourraient être durcies avec une augmentation du nombre de signataires requis.
Ils auront aussi à décider du mode du choix de leurs équipes de direction, collège exécutif (CE) et conseil national et éventuellement de la création d’une instance intermédiaire regroupant la direction du conseil, le CE et des parlementaires.
Ces points une fois tranchés par le CNIR seront soumis pour ratification à un référendum des adhérents en décembre.