2 ème paragraphe conclusion : “quelle république ? “”fonder une nouvelle république métissée”, bien sur mais quelles bases donner à ce concept?

J’ai compris que par rapport au 3 ième sujet :L’Europe devrait être une fédération d’états-nations, on est d’accord ou pas, mais c’est clair.

Je considère le texte comme un imbroglio historico-socialo-freudien, ou l à- peu- près flirte avec le filandreux ou les digressions côtoient le hors sujet.
Ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement
Et les mots pour le dire arrive aisément.
Je ne peux pas croire que jju cautionne un tel ramassis de lieux communs sans aucune perspective. Pour l’avoir écouter, en dehors du PS, je sais que c’est pas lui qui a tenu la plume, mais il en est le responsable de l’équipe….
Les socialistes, en général, n’ont pas pu ou pas voulu dire en quelques concepts clairs, leurs idées sur la République, la Nation et la France.
S’ils n’ont pas pu c’est grave, s’il n’ont pas voulu c’est pire.

Je copie in-extenso le message que j’ai adressé ce matin à Kader et à…

Jean-Jacques, pour me présenter à toi, je dirai simplement que lorsque je suis venu saluer Kader Arif assis à coté de toi, je t’ai parlé de Douarnenez;
Tu m’as répondu de Quimper. Et dire que nous avions visité Océanopolis un jour d’octobre 2004!
Bien amicalement,
Gilbert de Pertuis en Luberon.
Ps) Chapeau pour la présentation que tu nous as réservée à Avignon.

From: Gilbert SOULET
To: dsf Kader ARIF ; Kader ARIF ; Socialistes et Amis PERTUISIENS
Cc: Socialistes en Vaucluse
Sent: Monday, November 26, 2007 9:11 AM
Subject: Les socialistes et la Nation…

Cher Kader, Ô moun Païs,

La fièvre réformatrice ne s’est peut-être pas emparée des militants et responsables des Régions, trop accaparés par la préparation des municipales de mars; On peut et on doit le regretter certes, mais cette réflexion samedi 24-11-07 en Avignon, au Parc des Expositions, et à côté des “dinausaures” ( ça ne s’invente pas! ), a eu au moins le mérite d’être lancée; Et à défaut des”ténors”, la base des militants a franchement répondu présent; Pour ma part, c’était l’essentiel. Que cette réunion ait été cadrée, ne fut pas en soi, anormal; Mais le micro tendu dans la salle est arrivé trop tardivement. Quant à la disposition de la salle et des intervenants, elle est à poursuivre. Mon regret, c’est que le PS n’ait pas été franchement solidaire des conflits sociaux du moment, et notamment celui concernant le régime spécial des cheminots; Horreur même, des “responsables” se sont même permis de les qualifier de privilégiés; un comble dans la bouche d’un socialiste! ( J’avoue être de parti pris deux fois: en tant que cadre honoraire SNCF-CGT et militant au PS; C’est mieux qu’aucune, n’est-ce pas? )

Allez, j’ose: n’y aurait-il pas dans les instances dirigeantes nationales des camarades susceptibles de faire “un cours sur le sujet”? Ne disposons-nous pas d’un inspecteur du travail reconnu en la qualité de Gérard Filoche? Ne disposons-nous pas d’un ancien Ministre délégué à la formation professionnelle, en la personne du sénateur Jean-Luc Mélenchon? Dois-je poursuivre? Solidarité et socialisme ne vont-ils pas de pair? Quel gâchis, mes camarades!

De cette réunion, j’ai particulièrement été enthousisamé par l’intervention de Madame la sénatrice Catherine Tasca qui souhaite voir actualisée notre conception de la Nation, ( cet endroit où l’on se sent bien, avait dit une autre grande personnalité, il y a déjà qqs siècles! ) et notre identité internationaliste; Et lorsque, pour bien montrer la complémentarité entre l’enracinement et l’universel, Elle a cité la phrase de Jean Jaurès:, j’ai vibré en prononçant cette phrase en même temps et à voix haute, au risque d’avoir surpris et indisposé mes 4 camarades Pertuisiens venus, comme moi, de l’autre bout du Vaucluse et les autres…

De ta part, cher Kader, j’ai apprécié ton geste magnifique d’avoir donné ton temps d’antenne ( 3′ ) à Latif DEHY, d’ATTAC Avignon, qui, au nom d’un collectif, a enjoint notre Parti à ne pas donner la majorité des 3/5 du Congrès que doit réunir Sarko, et à revendiquer un référendum sur le traité européen modifié. Et aujourd’hui, en Avignon, nous aborderions le thème de la Nation et nous aurions peur du Peuple qui la compose? Les applaudissements nourris ont été une très bonne réponse de la BASE!

Merci pour cette commission qui ne demande qu’à être perpétuée dans les FD et dans les sections. J’ajoute, in fine, les trois questions aux socialistes et à la Nation…

Je te souhaite, et vous souhaite à tous une bonne journée.

Mon amitié,

Gilbert de Pertuis en Luberon.

La commission « Les socialistes et la nation », soumet aujourd’hui à réflexion un diagnostic cernant les points d’accord, mais aussi les interrogations que ses travaux, les auditions auxquelles elle a procédé[1],ont permis de mettre en évidence.

La nation est une notion vaste, aussi cette note ne saurait-elle prétendre à l’exhaustivité. Bien des thèmes n’ont été qu’effleurés ; nous aurions pu par exemple traiter de la question de la sécurité, de l’éducation ou encore des médias.

Mais il nous semblait que nous devions en priorité répondre à trois questions :

- Quelle nation voulons-nous ?

- Quelle République voulons-nous ?

- Quelle Europe voulons-nous ?

Fraternellement,
Gilbert.

Ce passage m’inquiète: pourquoi des parenthèses autour de principes fondamentaux que le mini-traité ne fait que bafouer toujours un peu plus!

Je souhaite vraiment qu’après le prochain congrès nous puissions tenir fermement et collectivement ce discours, SANS LES PARENTHESES.

C’est-à-dire avec un projet européen social, économique et constitutionnel concret qui préserve les richesses industrielles et culturelles de chaque état face à la mondialisation et à la spéculation financière internationale.

Et sur ce plan je suis persuadée que nous devons absolument assumer nos erreurs pour avancer: je pense par exemple à Airbus vendu par le gouvernement Jospin à Lagardère & co pour aboutir à délocalisations et spéculations destructrices d’emploi et de compétences par exemple… Mais celui qui ne se trompe jamais est celui qui ne tente rien. Donc tirons en les enseignements sans rougir!

Je trouve ces deux paragraphes très riches JJ, ils me font revisiter ma vie!
L’héritage : Quand tu nais dans une famille riche,à l’aise, ou pauvre ta trajectoire n’est pas la même “du piston au coup pied au cul”
La langue maternelle: le Breton c’était un handicap, c’était vieux jeux, c’était un boulet à trainer!
Mon histoire familiale, c’est l’histoire nationale pas de doute JJ ,il fallait absolument prendre le bon train, le bon ascenseur …
Nous n’avons même plus cela aujourd’hui ni identité, ni position sociale(à part bien sure si vivre courbée est une bonne position)par contre nous avons la précarité et un record , celui de la consommation de médicament pour lutter contre le “mal être”!
L’appropriation collective de notre histoire: cela me ramène à mon passage dans la royale qui portait bien son nom; à bord du “CLEM” il ya plus de trente ans, les officiers supérieurs étaient nombreux encore à être des monsieur “DE” quelque-chose, je ne sais pas aujourd’hui; ce que je sais c’est que l’armée en général était une destination pour des garçons sans le sous,et avec pas grand chose dans la caboche (c’était mon cas) mais aujourd’hui?Je ne parle pas de l’impôt du sang versé par toute une génération de paysans ,d’ouvriers et de soldats envoyés à la boucherie pour les délires des puissants! ah là ils étaient des Français nos ailleux breton, t’es pas puissant mais ta du sang! Et qu’il abreuve nos sillons!! aller j’arrête mon délire…