J’étais ce matin l’invité de la section quimpéroise de l’Union Nationale des Combattants.
Je mets un point d’honneur à participer à toutes les initiatives de ce genre tant j’estime ma génération redevable à ceux qui, un jour, ont accepté que leur destin individuel s’efface devant les intérêts supérieurs du pays.
C’est la plus vieille association de ce genre. Elle a été crée en 1918 par Clémenceau, dont chaque élu peut méditer l’aphorisme « En politique, on succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables » et va donc fêter l’an prochain son 90ème anniversaire.
Ce fut pour moi l’occasion de souhaiter que les nombreuses manifestations du souvenir deviennent de grands rendez-vous de mémoire, de recueillement mais aussi de vigilance. Au-delà du rituel, ils doivent constituer une occasion privilégiée de transmettre un fragment précieux de notre mémoire collective aux générations les plus jeunes.
Je crois en effet, que les anciens combattants sont mieux placés que d’autres pour parler de la fraternité tant leur expérience du combat a permis d’en valider la nécessité. Sous le feu, la camaraderie crée l’esprit de cohésion et le respect des différences notamment lorsqu’elles tiennent à l’identité même des personnes.
bonne initiative JJU.le devoir de mémoire est essentiel.savoir pourquoi nous avons le droit de nous exprimer, de voter et de choisir….savoir pourquoi tant d femmes et d’hommes sont morts pour ce quenous sommes aujourd’hui. Je suis jeune, 36, je n’est donc pas connu de guerre de manière personnel. mais je suis petit-fils d’un ancien FFI de quimper mort en 44/45…je pense que sa mort n’a pas été inutile! comme tout les anciens combattants.les histoires de ma grand-mère mon laisser sans doute un esprit rebel…mais la mémoire est conservé.Fils d’un ancien d’algérie, il faut saluer au passage la FNACA.Le père de mon père né en Algérie, il n’a pas été facile pour lui de combattre sur la terre où certains des siens sont nés.Mais c ‘est ainsi que j’ai mieux compris le pourquoi d cette guerre qui fut pour certain qu’un évènements.Mais comme l’UNC que vous avez saluer en ce jour, connaitre son passé, ceux que les anciens ont faients pour notre liberté ou par devoir est essentielle.Frère d’un soldat de carrière, j ‘espère que comme la mémoire de 14/18 39/45 ,l’ Algérie….l’état n’oublieras pas la mémoire de ceux et celles qui ont péris en Yougoslavie pour le maintiens de la Paix où dans les différentes missions qui leurs sont demandés.L’ UNC comme les autres unions combattantes sont les garants d’une partie de notre mémoire nationale.Il étais bon de le saluer.On ne peut avancer dans la vie que si l’on sait d’où l’on viens….
NB: en ce dimanche, le choix de citations de Georges Clémenceau est un régal de pré-campagne 2008 exquises! quel talent! je vois que vous avez de bonne référence.je me garderai ici de citer GC sur ces plus belles phrases sur l’administration d’état….mais le Tigre belle lucidité….
A Quimperlé les cérémonies patriotiques sont montées en puissance, notamment par l’engagement des associations d’anciens combattants aux réunions préparatoire.
La présence de la Gendarmerie, de l’harmonie municipale, et en particulier l’implication des écoles de notre ville, par la présence de nombreux enfants qui participent activement aux cérémonies (accompagnement des portes-drapeaux, présentation et dépôts de gerbes avec les autorités, lecture de poêmes, lecture de messages).
D’ailleur, notre ville a été « copiée » par d’autres villes de la COCOPAQ, voir même au-delà.
Les articles des deux quotidiens régionnaux, relatant ces cérémonies, reflétent leur réussite et la sensibilation de la population quimperloise au « Devoir de Mémoire ».
Tous les 19 mars, nous célébrons également le cessez le feu en algérie, comme nous l’ont demandé les représentants de la FNACA, et l’UNC qui n’était pas trop » chaude », au début de notre mandat pour participer à cette cérémonie, est maintenant présente, car ils ne considérent pas le 5 décembre comme la fin de la guerre d’Algérie, mais un trou dans l’emploi du temps du Président de la République de l’époque, d’ailleur nous ne faisons rien, hormis de pavoiser les édifices public.
Oh, comment osez-vous, Vous ??? Un « é » à Clemenceau !!! Bon, peut-être ne s’agit-il qu’une d’une erreur du clavier, auquel cas, je vous propose ceci : « Tout le monde peut faire des erreurs et les imputer à autrui: c’est faire de la politique » (Georges Clemenceau).
Cordialement,
Rodolphe
P.S. : continuez à citer du Clemencau, et j’adhère au PS…
Hé voilà, pour une fois que je voulais jouer au plus fin : moi aussi mon clavier a dérapé. Il faut lire « peut-être ne s’agit-il que d’une erreur… » *-)
comme quoi, l’adhésion à un parti tient à peu de chose ? du RPR au PS, la boucle est bouclée. Prochaine étape : le Modem
Je ne pense pas que les anciens combattants aient le monopole de la mémoire et surtout leurs associations
je pense qu’envers les jeunes générations nous avons effectivement un devoir de mémoire,ilest temps de le réaliser,de faire parler les anciens qui ont fait la guerre de 39-45,il y en a de moins en moins,mais il y a aussi les anciens d’indochine dont on ne parle pas beaucoup mais qui ont du vivre les memes horreurs que ceux qui ont fait l’Algérie.Une remarque pour Castillo:corrigez vos fautes d’orthographe,on lirait
voilà la suite,on lirait votre commentaire avec beaucoup plus de plaisir!sans rancune!
S’il n’y a que les combattants qui parlent,nous aurons une vison biaisée de l’histoire. Les conflits sont trop souvent racontés par ces combattants et bien peu par les civils qui en subissent les horreurs sans en receuillir les honneurs en particulier les femmes qui sont en priorité les victimes de sévices en tout genre venant des deux camps
Pour Nico : il est plaisant de lire quelqu’un qui se permet de faire des remarques sur l’orthographe du voisin, mai qui lui-même, ne met pas de majuscules aux noms propres (Indochine) ou pour commencer sa phrase, qui ignore toutes les règles de la ponctuation (il aurait fallu mettre un point après « mémoire »), qui oublie que le participe passé de devoir s’écrit « dû » et non « du », que « même » comporte un accent circonflexe. Moi aussi sans rancune, mais si tous les internautes faisaient un effort pour écrire correctement, il y aurait incontestablement plus de plaisir à lire les commentaires : je suis parfois obligée de lire à haute voix pour comprendre !
La mémoire s’efface-t-elle avec les témoins ? Pas nécessairement avec les moyens classiques et modernes pour la sauvegarder. En revanche, ce qui tend à disparaître, malgré les discours et le travail officiel, c’est le devoir de mémoire ou la mémoire collective, manifestée.
Gamin, je me rappelle d’avoir visité des expositions régulières (à Fontainebleau), et de qualité, sur la Première guerre . Les participants étaient relativement nombreux aux commémorations du 11 novembre. Puis, la Grande guerre a été délaissée au profit de la Seconde. Plusieurs facteurs (nouveaux débats historiques, politiques, sociologie différente, volonté peut-être de ne plus commémorer une guerre qui opposa les peuples européens…) peuvent expliquer ce phénomène. Le fait de n’avoir plus que deux poilus est aussi une explication probable. Mais alors que se passera-t-il lorsque les derniers témoins du second conflit mondial auront disparu ? Leur mémoire ne sera-t-elle plus gardée que par les chercheurs et par quelques élus sensibles au sacrifice des générations qui ont souffert pour que la République s’épanouisse et qui nous ont laissé la Liberté et l’Egalité en héritage ? Devra-t-elle être enfermée dans le sarcophage de l’Histoire que seuls les initiés cherchent à ouvrir ?
Enfin, pour qu’aucun conflit ne soit oublié, et pour que leur commémoration mobilise le plus possible, ne faudrait-il pas organiser une journée unique du Souvenir ? Or cette mesure aurait l’inconvénient de faire perdre la force symbolique de chacun de ces conflits et de ne pas faire comprendre, nécessairement, aux jeunes générations la raison de cette démarche. Car, une commémoration n’est utile que si elle unit et invite à la réflexion pour le bien des générations actuelle et à venir.
Je suis tout à fait d’accord qu’une commémoration n’est utile que si elle invite à la réflexion mais je suis atterré de lire ici ce qui doit faire que Jean Jaurès se retourne dans sa tombe. Tout le monde pour glorifier, personne pour dénoncer des conflits comme 14-18 qui n’a jamais été celui de la défense de la Liberté et l’Egalité mais l’affrontement de puissances capitalistes; les combattants des deux bords n’étant dans ce cas que de la « chair à canon ».
Je suis d’accord avec toi René!
Je souhaite revenir sur « le bien écrire ». Pour ma part c’est un choix délibéré, de m’exprimer , par le biais de l’écriture , sur le web , tout en sachant que mes textes sont « bourrés » de fautes d’orthographe (mais je ne sais pas ou), je m’en excuse auprès des puristes qui passent sur les fautes mais je ne m’excuse pas auprès des psychorigides qui placent la forme avant le fond! Il est vrai que du temps du stylo et de la feuille blanche , pour « intervenir » j’avais toujours mon bled à côté de moi, et souvent je demandais une relecture à mon épouse. Internet nous a permis de communiquer avec le monde entier , de réagir au quart de tour , mais au détriment de la forme . On peu le regretter et pour ma part je passe aussi par la poste et donc en prenant un peu plus de temps sur la forme . Mais je le répète c’est un choix et non un manque de respect . Un autre problème de communication pour moi, c’est très difficile de parler en publique, je gère mal l’émotion , et le micro devient un instrument de torture , mais que faire , me taire , ne pas écrire cela plairait sans doute à certains , mais ce n’est pas la solution!
Je suis aussi d’accord avec toi Jacques. Il ne faut pas placer la forme avant le fond ainsi je ferais remarquer à castillo.g, non des fautes que je n’ai pas vues… mais une erreur fondamentale concernant « le droit de nous exprimer, de voter et de choisir » qui ne s’est pas obtenu en Indochine ou en Algérie mais dans des luttes sociales comme celles des années 1789, 1848, 1870, 1936, 1968.
René, « le droit de nous exprimer, de voter et de choisir… » cet acquis que nous avons ne s’est pas obtenu avecles conflits d’Indochine et d’Algérie.J’en ai pleinement conscience rassure-vous!mon propos n’étais pas là. en bien sure le sang versés en 14/18 et 39/45 nous ont donnés la liberté qu »est la notre aujouord’hui! et comme vous les dates de 1789,1848,1870,1936 et 1968 font partis de l’héritage de la Nation.comme la rappeler N.Sarkozy, que cela plaise ou pas, Jaurès, Blum… font partis de l’héritage commun, comme de Gaulle appartient tout autant à la Gauche!je sais que ce point de vus paut choquer, peur faire hurler…mais ce qui fait partis, pour moi, de l’héritage de la République, n’est ni de Droite, ni de gauche, cela appartiens à Tous.
Rodolphe, pardon pour les fautes, mon ordinateur n’est pas de toute fraîcheur et, n’ayant pas fait l’ENA ou les grandes écoles il m’arrive de m’exprimer de manière maladroite.Et, merci Herveline, pour cette clémence….
Castillo.g, je n’ai rien dit (pour une fois) sur vos fautes… Je me suis juste permis de taquiner Monsieur Urvoas pour l’accent sur le « e » de Clemenceau. Ce qui ne relève d’ailleurs pas particulièrement d’une faute mais d’un caprice du Tigre.
Au plaisir de vous relire,
L’UNC est certes la plus ancienne association d’anciens combattants mais pas la moins à droite. Elle est le fer de lance du refus de la date du 19 mars pour célébrer la fin de la guerre d’Algérie, nostalgie de L’Algérie française oblige. Ceci étant, il est tout à fait légitime que le député soit présent.