Nicolas Sarkozy est à Alger. Les relations entre nos deux pays ne sont pas simples. L’Algérie et la France, c’est une vieille histoire dont la complexité explique nos difficultés à parler d’avenir sereinement.
Il suffit pour s’en convaincre de revenir sur les propos du ministre des Moudjahiddines, Mohamed Cherif Abbés, dans le quotidien « El Khabar », selon qui, l’élection de Nicolas Sarkozy est « le résultat d’un mouvement qui reflète l’avis des véritables architectes(…), le lobby juif qui a le monopole de la décision en France ».
Cela montre combien l’incompréhension est encore grande. Et cela ne date par d’hier.
En effet, l’Algérie fut française bien avant Nice, puisque c’est sous Charles X à la Restauration que cela se fit (Nice ne s’est rattachée qu’en 1860). Son organisation la fit dépendre non du ministère des colonies comme le Maroc ou la Tunisie mais du ministère de l’Intérieur. Elle avait ainsi un statut particulier : seule parmi les colonies du 19ème siècle, elle élisait des députés dans ses trois départements. Et la guerre qui nous opposa marque encore bien des esprits.
Aujourd’hui, ce pays ne connaît pas encore une vie politique apaisée. Depuis sa réélection (avec 84,99% des suffrages exprimés) le 8 avril 2004, le Président Bouteflika s’emploie à relancer les réformes économiques et sociales. Mais la population est sceptique comme en témoigne le faible taux de participation des dernières législatives du 17 mai 2007 ( 35.7 % des inscrits).
JJU, vous nous donnez, non un avis, sur l’Algérie mais un cours politico-historique qui se voudrait neutre mais qui laisse une impression bizarre après lecture. Pourquoi comparer l’Algérie et Nice ? Vous auriez du développer au lieu de nous laisser dans l’incertitude sur vos convictions.
si le temps et le respect communs peuvent, espérons le de tout coeur peuvent apaisés les cicatrices de ce que certains appels évènement, d’autres guerre, le ressort, le lien affectif de nos deux Nations est et le restera à tout jamais!Il faut traiterl’Algérie à notre égale, non plus comme un ex territoire…c’est la seule manière que nous aurons de mieux nous comprendres.ai-je le droit, comme des millions de Français d’oublier qu’une partie de l’acquis, l’histoire de ma famille est né là bas?mon grand-père est né près d’oran, mon père né à quimper a combatu pendant 3ans entant que mlitaire sur les terres où est né son propre père, contre des amis, des cousins peut-être, sans doute, surement.. l’Algérie est Algérienne, elle n’a jamais été française.nous avons imposés notre domination….cela était un autre temps!si les liens économiques et commerciaux et économiques de nos deux états doivent être renforcer et développer, je demande à ceux qui n’ont jamais compris la possition des « français d’Algérie » d’essayer, un tout petit peu, de comprendre par l ‘histoire de ma famille, ce qu’un fils à pu ressenit, par devoir envers son pays , de faire, en tant que soldat, sur la terre où est né son père….Il aurait pu dire non…il ne l’a pas fait, je pense que c’est son honneur! nombreux aujourd’hui sont es francais d’algérie ou les algériens de france qui sont liés par ces mêmes sentiments sans parfois se comprendre.Nicolas Sarkozy à demander, avec clairvoyance de tourner la page et d’enfin avoir des rapports égaux, de deux Nations, qui, sans oublier les haines passées, les larmes et le sang coulés, ont décidées une fois pour toute d’avancer de concert. c’est la plus sage décission….
Existait-il une alternative à la guerre ?
Le Président Sarkozy en parlant du colonialisme comme il l’à fait, à fait un pas dans la bonne direction, car c’est un système profondément injuste, basé sur la supériorité supposé d’une origine !
Albert Camus dans le journal Combat demande qu’on applique aux Algériens (il dit : « Le peuple arabe ») les « principes démocratiques que nous réclamons pour nous-mêmes ». Il affirme qu’il y a crise — et non de simples incidents — que « le peuple arabe existe », qu’il « n’est pas inférieur sinon par les conditions où il se trouve ». Plus encore, il proclame que « l’Algérie est à conquérir une seconde fois ».
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Mais sur la vente de nucléaire , je me pose des questions , comment un pays qui dispose d’autan de soleil , n’investis pas dans le solaire? N’est-ce pas un nouveau colonialisme , celui exercé par les lobbys du nucléaire?
Jacques, le solaire c’est trop facile à gérer. L’état en Algérie, les grosses sociétés ailleurs n’auraient plus la gestion de l’énergie. N’importe quel quidam pourrait construire, produire, distribuer de l’énergie et les consommateurs auraient le choix. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué et qu’on peut ainsi garder le pouvoir et ses dividendes sonnantes et trébuchantes
René on est sur la même longueur d’onde!
Dans le temps de la décolonisation , les clefs de l’armurerie assurai le pouvoir , celles des médias aussi d’ailleurs,chez nous et aujourd’hui et nous nous dirigeons tout droit vers « celui qui a les clefs de la centrale à le pouvoir » !