Hier le groupe de Cornouaille de l’association France Palestine est venu m’alerter sur la dramatique situation humanitaire dans la bande de Gaza.
En raison d’un blocus imposé par Israël en représailles à des tirs de roquette sur son sol, le territoire palestinien administré par le Hamas, plus aucun convoi notamment de médicaments ne passe. Pire, l’alimentation en fioul de l’unique centrale électrique, financée par l’Union Européenne, est interrompue depuis dimanche entraînant des coupures d’électricité un peu partout notamment dans les hôpitaux.
J’ai naturellement immédiatement relayé ces inquiétudes auprès du gouvernement français en demandant qu’il puisse agir auprès de l’Union européenne pour obtenir qu’Israël réouvre les points de passage – qu’il continue de contrôler malgré son retrait de Gaza en 2005 – aux cargaisons d’ordre humanitaire.
Un million et demi de personnes vivent dans cette étroite bande côtière (à peine 1/18ème de la surface du Finistère). Et tout cela ne peut qu’éloigner les fragiles espoirs nés de la conférence d’Anapolis.
Et le Hamas, en ouvrant une brèche vitale vers l’Egypte, est perçu comme le sauveur par la population …