Première réunion publique ce soir à la MPT du Moulin Vert. Une salle plus remplie que nous le pensions. Plusieurs dans notre équipe estimaient que ce type de rencontres était devenu inutile. Comme l’a dit Gilbert Gramoullé qui animait (avec une maîtrise et une aisance qui m’a épaté) la soirée, ceux-là avaient tord.
Le contenu de nos échanges fut, par contre, traditionnel : la circulation dans Quimper, le logement social et le prix du foncier, l’adaptation de la ville à l’allongement de la durée de la vie, l’attractivité de Quimper et aussi – nous étions au Moulin Vert – les inondations !
Bernard mais aussi ses colistiers comme Jean Marc Tanguy, Laurence Lamezec, Isabelle Guéguen, Murielle Nédélec cherchèrent à répondre de la manière la plus précise possible en restant dans l’épure de notre projet. Nous n’avons, en effet, pas l’intention de tomber dans la facilité et de promettre sans limite. C’est le risque des débats municipaux : au fil des réunions et des préoccupations des quartiers, de se laisser aller à la démagogie et de prendre n’importe quel engagement.
C’est ce qui fit l’équipe d’Alain Gérard en 2001. On se rappelle qu’elle avait promis par exemple de reprendre la totalité du plan de prévention des inondations. Il n’en fut rien. De même, ils avaient aussi dit qu’ils n’augmenteraient pas les impôts…. Regardez votre feuille pour mesurer le résultat.