JJU parle d’un parti “centriste” … et les seules différences qu’il présente entre ledit parti centriste et le parti communiste chypriote concernent des points où le PS français et le PC français divergent également.
Sur le fond, c’est-à-dire les programmes et les votes à l’assemblée, quelles sont les différences entre ce parti centriste à Chypre et le PS en France, qui feraient que l’étonnement et le raisonnement associé ne puissent pas se transposer ?
(on excluera naturellement les positions relatives à l’occupation d’une moitié historique du pays par une puissance étrangère, bien sûr. Politique économique, sociale, démocratie interne : il reste des points à creuser !)

D’autant qu’en France, acun ministre communiste n’a jamais claqué la porte d’un gouvernement dirigé par un président centriste … il n’y en a jamais eu. Alors que quatre ministres communistes dans un gouvernement socialiste, cela c’est déjà vu.

Et même si j’étais loin d’accorder à Ségo toute ma confiance et que mon vote était plus un vote de raison qu’autre chose, je suis désormais convaincu que sa présidence aurait été autrement plus sereine et donc efficace que celle de l’autre agité du bocal.

Dans la même semaine toute de même (!) : les-sectes-pas-un-problème, le-casse-toi-pauv’-con, les-promesses-électoralistes-pré-municipales (taxi, minimum vieillesse, etc) et enfin le report d’un voyage en Allemagne, l’Union euro-méditerranéeenne pensée par Guaino étant à deux doigts de nous foutre le moteur fanco-allemand complètement en l’air!

Effectivement, il n’avait pas menti. Avec Sarkozy, tout devient possible. C’est bien le problème.

Pour une bonne compréhension de l’élection présidentielle à Chypre,il faut rappeler quelques éléments essentiels de la situation de l’île.
Depuis 1974,elle est amputée de sa partie nord (38%) occupée en 2 jours par l’armée turque à la suite d’un coup d’état d’officiers chypriotes-grecs qui réclamaient le rattachement de l’île à la Grèce, encore sous le joug des colonels.
La crise chypriote précipita d’ailleurs la chute de la dictature grecque.
Depuis 1974, l’île de Chypre subit une partition entre entités grecque et turque selon une “ligne verte” matérialisée par endroits par un mur, comme dans la ville de Nicosie.
Cette situation insuportable, et condamnée par les résolutions internationales, s’accompagne d’une grave crise économique et sociale.
C’est dans ces conditions que le dirigeant du parti communiste chypriote grec AKEL a été élu président avec 53,37% des suffrages au second tour dans un face à face avec le candidat conservateur, les autres candidats ayant été éliminés au 1er tour.
Les enjeux du scrutin étaient clairs: d’un côté le représentant d’un parti libéral allié dans l’Union Européenne à ceux de Berlusconi et Sarkozy; de l’autre le communiste Demetris Christofias, président de l’Assemblée Nationale depuis 2001, à la tête du plus important, et du plus ancien, parti de l’ile, fervent partisan du dialogue avec les chypriotes turcs pour hâter la réunification de Chypre.
Nous devrions tous souhaiter qu’il réussisse à répondre à la volonté pacifique et aux attentes sociale des Chypriotes.

YVONNE RAINERO.

Bon, si on regarde le président, si on regarde ce qui se passe sur certains stades de foot, en fait tout ça participe de la montée de la violence, et plus elle sera contenue comme maintenant, plus elle fera de dégats quand ça explosera. En fait, notre sarko, est exactement dans l’air du temps, il prépare un super bling-bling! un 14 juillet planétaire. Foin, la guerre du golf, foin l’afgasnistan, ce qui nous tente dans cette lente montée, c’est une sorte de défradration générale; Oh, elle ne prendra pas les chemins que vous savez, ce serait trop simple, il n’y aura pas de modèle…

Cassez-vous, ya rien à voir.