PS = SFIO ?
Vendredi 29 février 2008 | Publié dans Clic !
L’historien Jean-Pierre Rioux avait dans l’édition du 13 février dernier d’Ouest France raillé le PS en le ramenant à la « SFIO de 1958 ».
Il n’est pas le seul dans la période à entonner cette ritournelle. Le professeur de sciences politiques Frédéric Sawicki n’a pas non plus résisté à cette facilité dans Libération le 19 février.
Leur analyse ne me semble pas juste. C’est la raison pour laquelle, j’ai adressé à Ouest-France une contribution contre-argumentant. Intitulée « le PS de 2008 loin de la SFIO de 1958 », elle est publiée ce matin. Vous pouvez en retrouver le texte ici.
Mais a postériori, un doute m’étreint comme on dit. Comment se fait-il que j’ai été le seul à réagir alors que la tribune de Rioux, a certainement été lue par beaucoup de socialistes bretons. Serait-ce que ma conviction est erronée ? Dites moi….
29 février 2008 at 10:57
Nous ne pouvons pas prétendre avoir, ces dernières années, proposé des projets nationaux très précis et cohérents pour une nouvelle politique sociale (les retraites ? le financement de la sécurité sociale ?), et pour permettre à l’ensemble de nos concitoyens de voir venir avec un minimum de confiance la mondialisation en cours.
Pour autant, tes propos sont justes également. Les gestions locales sont plutôt bonnes, innovantes, responsables.
Le groupe parlementaire, dans ses différentes commissions, fait un réel travail d’analyse et de contre propositions.
Mais, mais, mais, le PS n’offre pas aux françaises et aux français un vrai projet de société, un vrai discours permettant de mieux comprendre notre époque, notre situation, nous permettant de nous projeter dans l’avenir.
Mais, mais, mais, le groupe parlementaire pris dans son ensemble et dans ce qu’il donne a entendre est souvent dans la stricte opposition, avec des effets de manche (peut-être inévitables).
Alors il faut que le prochain congrès soit un réel moment où nous retrouvions la capacité perdue depuis des années à une réelle délibération collective.
J’espère que des camarades comme toi et comme bien d’autres sauront prendre des risques, ne pas essayer de prendre part à telle ou telle coalition au nom de tel ou tel calcul pour bloquer un tel ou une telle.
Vous êtes un certains nombre, parlementaires et autres, à pouvoir vraiment poser le débat comme nous n’avons pas eu la chance de le voir posé depuis plus de 10 ans dans notre organisation. (Je me souviens ici des conventions organisées de 95 à 97, qui avaient permis, malgré la précipitation du calendrier du fait de la dissolution, de construire un projet cohérent, en prise avec les réalités du moment, dont les françaises et français s’étaient saisis).
29 février 2008 at 12:12
Si les arguments de Rioux sont réfutables sur des critères objectifs comme tu le fais, il n’en reste pas moins que la comparaison avec la SFIO d’un point de vue culturel et moral me semble malheureusement pertinente.
- La même incapacité en 2002 des élus et dirigeants à se remettre en question comme ceux de la SFIO en 1958;
- La même paresse intellectuelle du parti après la défaite de 2007 à se forger de nouvelles idées et de nouvelles méthodes que celle de la SFIO après 1958 (le salut est alors venu des “clubs” extérieurs);
- La même absence de renouvellement de ses cadres qui bouchent l’horizon d’une nouvelle génération et nuit à l’émergence de nouvelles pratiques (il fallut attendre - et c’est un comble - Mitterrand en 1971 pour que les “sabras” fassent leur entrée sur le devant de la scène contre la vieille garde sclérosée de Mollet/Savary);
Bref, je crois la comparaison vraiment juste.
29 février 2008 at 15:42
C’est un peu facile de taper constamment sur le PS.
Mais il n’a pas tort non plus. Les deux constats principaux sont l’absence de renouvellement des dirigeants, et plus grave, des idées.
29 février 2008 at 16:05
Peut-être l’analyse de Rioux est-elle juste, peut-être vos arguments en réponses sont-ils tout aussi recevables.
Peut-être qu’une réponse d’un socialiste à ces railleries d’historien frustré serait de prouver par son action, par ses engagements et par son ancrage dans les problématiques actuelles, que le PS n’est pas un relant nauséabond de ce qu’a pu être le SFIO à une époque donnée.
Et si ce socialiste, dans sa sincère et dynamique implication, tentait de transmettre sa démarche à ses camarades, peut-être les critiques de M. Rioux ne seraient plus que suppositions amères, tournées vers un passé révolu.
Il me semble (mais je ne suis pas objectif) que vous vous orientez dans la direction de ce socialiste là . Et je ne peux que vous soutenir.
Merci de nourrir l’espoir du jeune sympatisant PS que je suis qu’une réelle dynamique et une parole juste, droite, peut subsister au sein de ce parti que l’on perd de vue depuis trop de mois déjà .
PS: vous manquez beaucoup aux étudiants juristes de Brest…
1 mars 2008 at 6:20
c’est simple, depuis 2002, le ps ne proposes plus aucune vision de la société française….il suit la politique et les idées de la droite en se positionnant par rapport à celle-ci ou a son électorat.c’est du suivisme électorale.On carresse l’électeur dans le sens du poil….et surtout rien d’autres! le ps n’est plus uen force de proposition mais de contestation quasi systémathique.Elle fait dde l’anti sarko à outrance.elle fait, force de projet concret et d’idees neuves, du sapage de moral des citoyens, en essayant en permanence de “manipuler” l’information en jouant sur des mots clés et réguliers, en jouant sur des peurs…comme la mondialisation, le libéralisme, la sécurité….
On ne peut empêcher les oiseaux de mauvaises augures de voler au-dessus de nos têtes, ont peut les empêcher de faire leurs nids sur ou dans nos têtes!
1 mars 2008 at 11:13
Comme a pu l’écrire Jean-Jacques, rien n’est plus normal que de retrouver dans le Parti socialiste d’aujourd’hui des traits communs avec la SFIO. C’est précisement grâce à la détermination de Léon Blum et d’autres qu’un socialisme réformiste a pu émerger, distinct de la SFIC. Cette histoire n’est pas à honnir, elle est au contraire à rappeler à tous ceux qui véhiculent une image faussée du socialisme français.
Cher Castillo, je ne prétends pas que le PS est au mieux depuis 6 ans et tes remarques sur l’absence de propositions sont au moins en partie, objectivement fondées. Je trouve particulièremet excessif lorsque tu dis que le PS manipule l’information, joue sur les peurs… Crois-tu vraiment ce que tu écris ? si c’est le cas, je me désespèrerais de ton aveuglement.
Peux-tu me citer une seule grande mesure sur le plan social proposée par les gouvernements de droite successifs depuis 6 ans ?
Entre 1981 et 2002, veux-tu que je rappelle les avancées majeures sur les plans économique et social dont la gauche a été l’initiatrice ?
L’imagination, comme le rappelle l’article de JJU, la gauche l’a eue au pouvoir. N’est-ce pas ce qu’on attend d’une formation politique ?
1 mars 2008 at 14:36
si pour toi Nicolas, les 35h sont une avancée sociale! soit, on peut le consevoire.je pense que c’est une régression.mais cela est discutable.selon les professions et les métiers.si pour toi le dernier gouvernement socialiste de jospin est un modèle de ce que vous appelez chez vous le progrès contre le capitalisme;..je te rappelle que jamais la droite na privatiser autant que jospin! si pour toi le progès c’est une société ou l’ préfère l’assisstanat par toute aides possibles et imaginables ou détriment du travaille ou de la valeur de celle-ci, soit! la population doit pouvoir vivre du fruit de son travail! quoi de plus logique.l’aide doit être concentrer sur les plus faibles, sur les accidentés de la vie, sur ceux qui pour x raison n’ont pas accès à un métier, un logement ou la santé.si pour toi le progès est de toujours augmenter les déficites ou de vivres à crédit en posant sur les générations futurs les dettes accumuler, soit! moi j’ai pas d’enfants, je pourrais penser à moi egoistement et me dire que je vivrais peut etre mieux de petits boulots, d’aides en tout genres, de creuser des dettes que je ne payerai jamais….si pour toi le progrès est de réunir autour du ps des pseudos révolutionnaires, des communistes qui sont pour la sauvegarde de leur cgt dans le nucléaire et des industries d’armements avec des écolos anti nucléaire et armements, soit! si pour toi, le progrès c’est un conglomérat d’une gauche de la gauche anti europe et d’une gauche libérale pro europeene, soit! si pour toi le progrès est de faire comme l’autruche, mettre la tête dans le trou, dès qu’on parle des retraites, de la réorganisation des administrations, d’une représentation syndicale obsolète qui ne représente que ses propres privilèges, soit! si pour toi le progrès est de ne plus pouvoir parler d’aucun sujet qui choquerais le politiquement correcte, soit!
la france d’aujourd’hui, et encore plus celle de demain n’est plus celle de la lutte des classes du XIX, des idéologies du XX….la france a sa place a jouer dans le monde;c’est la france des lumières et des droits de l’homme…mais humainement sur une terre de 6 milliards d’êtres humains ils seraient temps de prendre conscience que certaines choses doivent évoluer.certains acquis, organisations d’hier deviennent obsolètes.
je ne suis pas pour un libéralisme cynique.Je suis humaniste, tolérant et ouvert sur le monde….mais à force de crier haut et fort à l’égoisme, l intolérable on se rend même plus compte que c’est nous mêmes qui le somme!
la france souffre d’une organistion de son état.de ses administrations.toutes ces lourdeurs et dysfonctionnement nous le payons! si pour toi le progrès est de ne riens changer pour faire plaisir aux centrales syndicales, soit!la cour des comptes produit de nombreux rapports sur les absurdités de notre système; dommage qu’il n’est pas les pouvoirs pour inciter les administrations et les collectivités à réguler de manière plus efficaces toutes ces erreurs.
j’ai l’amour de la France par principe et pour moi il n’y a pas de progrès sociale sans progrès économique.c’est d’une logique simple.La lutte sociale cela sonne beau, mais on ne paye et vie pas éternellement à crédit.l’enrichissement économique permet l’aide et le financenment du progrès sociale.
Il y a belle et bien deux conceptions de la société.
peut-être que c’est moi qui me trompe, que c’est toi qui à raison! je suis avant tout un pragmatique qui ne se résout pas à la fatalité.
Il faut permettre toutes les conditions pour le dévelloppement économique et la prospérité des français sans arrêter le progrès et les avancés sociales….”peu de voix s’élèvent, il est vrai, pour reconnaître l’avantage général de l’opération, tandis que beaucoup font entendre récriminations et plaintes suscitées par des grèves partielles et momentanés.mais comment n’aurais-je pas appris que ce qui est salutaire à la nation ne va pas sans blâmes dans l’opinion, ni sans pertes dans l’élection?”Charles de GAULLE
2 mars 2008 at 19:52
Trop éloigné de ma Bretagne natale, je ne peux bénéficier de la lecture quotidienne d’Ouest-France. Cependant, le tentation du Ps à se recentrer vers les enjeux locaux quitte à se priver de projet global connaît une nouvelle étape avec la liberté laissée aux candidats de conclure les accords qu’ils veulent avec les partis politiques qu’ils souhaitent. C’était exactement cela le tropisme orchestré par la SFIO. S’en éloigner, c’est redéfinir notre projet politique (au-delà des trois forums) et se donner les moyens de reconstruire une alliance qui s’applique à tous les élus. Frédéric Sawicki ne dit rien d’autre et pour lui répondre, nous devons d’abord changer.
3 mars 2008 at 1:33
une seule question Castillo; et si on avait pas aidé l’agriculture; ou, si on arrêtait de l’aider? Voilà des gens qui travaillent, qui ne sont pas aux 35h, qui vivent bien! grâce aux aides. Sans parler des céréaliers…
3 mars 2008 at 5:59
dans un monde qui crie famine, c’est une insulte fait aux “paysans” de les payer a mettre les terres en jachères! ils sont le sels de la vie….il la nourisse.une nouvelle politique agricole est souhaitable.le prix des matières exploses, ont produits moins….le contraire est possible!
3 mars 2008 at 11:23
Quelques éléments de réponse Castillo : sur les privatisations, qui est un argument maintes dégainé par la droite, je n’ai personnellement aucune gêne. Pour moi, c’est précisément une illustration du pragmatisme de la gauche. Beaucoup de contre vérités par la droite : sais-tu par exemple que les nationalisations de 1981 n’ont pas coûté à l’Etat français mais rapporté entre 13 et 16 milliards de francs lorsque la droite a chois de re-privatisé en 1986 ?
Sais-tu qui a su en 2000 ramené la France à 1,1% de déficit public et 4,1% de croissance ? Renseigne toi, sors de l’idéologie pour une fois, et regarde les chiffres de la dette et du déficit, et tu verras que lorsqu’on quitte le monde du dogmatisme pour aller vers celui de l’économie, la gauche n’a aucune leçon de bonne gestion à recevoir.
Quel grand mythe que celui développé depuis vingt ans par la droite française! La droite continue de caricaturer la gauche, en l’enfermant dans une vision qui l’arrange bien, sans pour autant démontrer concrètement ses talents en matière budgétaire et financière.
Si la droite est gardienne de l’orthodoxie économique, où est donc la croissance ? Où sont les comptes publics stabilisés ? Où sont les 5 milliards pour la croissance (la ville de Paris et Delanoé annonce à eux seuls l’injection d’1 milliard en 6 ans dans la recherche et l’innovation) ?
Nous souffrons en France de ne pas avoir en France une droite qui assume pleinement l’option libérale. Je n’ai pas honte de dire qu’une bonne partie de la gauche, dont je fais partie, sont favorables dans certains secteurs à une plus grande mise concurrence. Face à une droite indécise économiquement, balançant entre souverainisme économique et discours incantatoire de l’efficacité, la gauche aurait tout à gagner à proposer un capitalisme dynamique, créatif, de l’innovation, des nouvelles technologies, un capitalisme de production contre un capitalisme inerte, de rente et de spéculation.
Le PS devrait se faire le promoteur de l’entreprise en même temps que le garant de sécurités nouvelles pour salarié ! Le droit au logement devrait être en partie assumée par les entreprises. Si l’on emploie quelqu’un, on lui donne tous les moyens de réussir dans cet emploi et donc d’être épanoui dans son jop, efficace, plus productif.
L’entreprise est l’avenir de la gauche.
3 mars 2008 at 14:29
Si je te suis dans ton appréciation du rapprochement entre la situation de la SFIO de 1958 et du PS d’aujourd’hui, je ne suis pas d’accord pour n’en tirer aucun enseignement.
Mon age me permet de dire que j’ai connu la SFIO en 1958 et il me reste dans la mémoire celle d’un parti qui n’avait aucun projet face aux situations qui s’imposaient à lui, dont le dossier algérien.
Aujourd’hui, je pense que le PS doit croire à une ligne PSE sur les dossiers qui sont du ressort européen.
Cette ligne n’existe pas encore et sa préparation n’est pas vendue aux militants du PS.
Si ce n’est pas possible, il faut le dire vite, car le choc en retour sera rude.
Un autre point soulevé, celui de l’organisation militante - est-elle déficiente ou pas ? - Comment dire, sans comparaison ? Un peu de « benmarching » dans l’UE serait peut être souhaitable ?
Enfin, je crois que l’expertise de la mondialisation n’est pas achevée au sein du PS.
Si c’était le cas, les militants du PS comme les autres citoyens ne seraient pas aux prises avec des réactions irrationnelles propres aux personnes qui doutent de leurs convictions.
3 mars 2008 at 15:20
la ligne entre social-libéralisme et libéralisme-sociale d’autre part, est de nos jours très infime.Ce que je déplore avant tout c’est ce l’engage orthodoxe dans lequel la gauche n’évolue pas; même si, arriver aux affaires elle maîtrise la gestion! le fondement du discours idéologique de la gauche n’a pas évoluer alors que dans les faits une partie d’entre elle à fait sa “révolution” pragmatique. Je conteste nullement le fait que de nos jours il y a peu de différence entre une gestion ou l’autre.Mais je conteste par contre cette idée selon laquelle le PS serait le garant du progrès! sans une “révolution” de ses idées, de son langages, de ses réflexes anciens, elle reste enfermer dans un dogmatisme qui l’écarte entres les pseudos révolutionnaires de gauche et socio-démocrates! il y a une confusion, qui pour moi est un mensonge, une tromperie, une duperie démocratique, intellectuel et électoral.Il ya de nos jours moins de différences entres certains élus du ps et de l’ump, que le ps avec certains de ses alliés, comme le pcf, les verts ou l’extrême gauche.
Vous me direz, c’est la forme et pas le fond, et une fois au pouvoir le ps gére aussi bien que la droite.certes! mais c’est tromper sur la marchandise.et pour moi, cette forme de la démonstration politique, de l’engagement, d’avec qui on travaille, est tout aussi important que le fond.car, si je crois encore au pouvoir du politique pour changer la société, j’ai conscience qu’une partie des leviers n’est pas dans les mains du seul politique.Vouloir des voix de bayrou….ok! l’électeur est libre de son choix.les mélanger avec laguiller, besancenot ou ce qui reste du pcf…..là , il faut m ‘expliquer??? pour faire quoi? avec qui? mais surtout quelle politique? quelle europe?
Alors, oui, le ps peut toujours gagner les élections par rejet de la droite, comme c’est le cas à chaque fois depuis quelques années….
que la gauche est gagner des “parts de marchés” chez les entrepreneurs c’est une réalité! les 35h ont geler en partie les salaires, les heures sup’ ne sont pas possibles ou souhaité dans la moitié des entreprises…les entrpreneurs ne sont pas des imbéciles, c’est tout bénéf pour eux…..et donc préférable pour une partie grandissante d’entre-eux ces dernières années, d’une adhésion à une politique de gauche.
que je puisse avoir un patron qui vote à gauche et moi son salarié a droite, ne me choque pas.De nos jours, je comprend est c’est logique!et ce n’est pas parce que je suis simple salarié au smic+, célibataire de surcoit, que je devrais obligatoirement voté a gauche.
enfin, c’st tout le pays et l’economie dans son ensemble qui serait gagnante à un renforcement des invesstissement dans la recherche, les nouvelles techonologies ou l ‘innovation, l’incitation à la création…
Bref, je n’arrive pas à adhérer au discours du ps, même si sur le terrain certains actes de ses élus peuvent ne pas me décevoir….mais quand je consulte certaines listes de gauche pour les élections municipales, leurs compositions a la moitié ou, pour certaines au 2/3 de personnes provennant de la fonction publique, territoriale ,hospitalière ou assimilé….je mets en doute une volonté réél de vouloir répondre aux aspirations réelles de l’ensemble des français au détriment de leurs intérêts propres et à réformer là ou sont les dysfonctionnement de l’état.et ce n’est ni mettre en cause leurs statuts d’agent de l’état ou leurs compétence mais à leurs impuissance à un moment donner à réformer ou faire évoluer la société si cela doit être contre eux-mêmes! je suis pour la parité homme femme, il serait temps aussi de ce soucier d’autres représentativité…ne croyiez-vous pas??
3 mars 2008 at 16:32
Franchement ?
J’ai pas lu.
3 mars 2008 at 23:16
Je suppose que cette comparaison avec la SFIO, est une tactique qui a pour origine le fait de penser que si le chemin se dégage à droite, il faut pousser aussi à gauche si l’on veut espérer passer au centre.
« Même isolement social loin du peuple ».
Il faut ajouter pour garder le contexte du texte « Même tendances et coteries rivales. Même clientélisme des barons locaux, même prospérité du socialisme municipal»
Malheureusement, nous savons ce qu’il en est des tendances et coteries rivales. La littérature nous en a tant abreuvés. Mais à force d’exaspérations, il faudra bien que la source se tarisse.
Mais c’est un mauvais procès que de reprocher au seul PS son clientélisme de barons locaux. Ce statut très largement partagé l’est plutôt moins au PS.
Seul, à mon sens, une refonte complète de nos institutions et plus fondamentalement celle de notre culture, de notre façon d’appréhender la gestion politique pourrait créer les conditions d’un changement. Par ailleurs je suis d’accord pour dire que c’est justement la force des socialistes d’être resté au plus proche de nos concitoyens. C’est à mon avis cette proximité qui nourrira la reconstruction future si nécessaire dont je parlerai après.
« Même capacité à appréhender le réel, la décolonisation hier, la mondialisation aujourd’hui »
Si je reprends les termes du texte il ne s’agit pas de mondialisation mais de globalisation dont il est question. JP Rioux ajoute « même divisions sur l’Europe »
Je suis tout à fait d’accord que ces comparaisons ne sont plus de mise, et que notre réformisme est assumé.
Cependant, ne renions pas nos origines. L’actualité récente nous montre que la lutte contre les privilèges est encore de mise. La racaille n’est pas que du coté d’Argenteuil, elle habite aussi les beaux quartiers parisiens.
Ici, à Bruxelles, à Strasbourg nous avons désormais un seul devoir : défendre notre culture, et nos valeurs. Le temps est venu de ne plus se tromper d’adversaire, de retrouver la cohérence de nos actions dirigées vers un but commun.
« même prospérité du socialisme municipal, même sclérose des
grosses fédérations face à Paris, même atonie du groupe parlementaire »
Les termes exacts sont « même sclérose de l’action militante dans les sections, même arrogance des grosses fédérations face à Paris, même atonie du groupe parlementaire »
Je ne pense pas que l’action militante dans les sections partage une même sclérose. Les organisations pour peu que j’en ai connaissance ont des fonctionnements et témoignent d’activités bien différentes et très contrastées quant à leurs activités. Cependant, je pense que l’avis globalement partagé est que les structures de cette organisation doivent être elles modifiées. Elles doivent notamment laisser mieux s’exprimer les nouveaux talents.
En ce qui concerne, l’atonie du groupe parlementaire, là aussi, le bilan est me semble t il contrasté. Mais c’est faire injure aux actions courageuses menées, de faire grief aux députés socialistes d’un manque de résistance et de qualifier d’atonie parlementaire leurs actions.
Mais, ce sont aussi nos institutions, qui doivent être réformées. Le constat est assez largement partagé que suite au quinquennat et du fait de l’évolution de notre société, un plus large champ de contrôle et de proposition doit être accordé à nos députés.
Enfin je voudrais apporter un commentaire à la suite de l’article qui reproche aux socialistes de ne pas avoir su faire le deuil de l’union de la gauche, de la sociale démocratie et de la tentation Blairiste.
Nous avons comme richesse une diversité de compétence, des élus proches de leurs concitoyens, et des militants qui ne demandent qu’à se mobiliser.
Ne nous fatiguons pas à réciter le catalogue des frasques et erreurs de notre Président : respectons et faisons respecter nos valeurs.
Avec un peu d’efforts, et parce que nous en avons le devoir, nous pouvons poursuivre le chemin et bâtir hors des chapelles notre nouvelle maison, nos projets vers plus de justice, plus de respect du monde qui nous entoure, et de meilleures conditions de vie pour tous.
4 mars 2008 at 5:03
qu’un député socialistes reprenne, pour savoir où il en est, de sa position politique, de ses idées, de sa proportion à savoir peut etre où il va et où veut l’amener le ps, de prendre comme référence historique son ancêtre la sfio……;-( bof pas très rejouissant.quand j’assène que le ps n’est pas ou plus le parti du progès mais belle et bien conservateur…il est force de constater que cette démonstration de JJU en est la parfaite image! un parti de baronnie locale, de grand seigneur ou de petit suzerain inféodé a tel ou tel grand chef de département ou région.Avec, comme au temps de la IVeme république et de la sfio , de n’avoir comme pour seul objectif, de s’allier , ici ou là , avec sa droite, sa gauche, son centre , son haut ou son bas……
A force d’aller chercher ses anciens pour mener les combats, a force de regarder en permanence de le “retroviseur”…on n’avance pas, on recule!
4 mars 2008 at 9:51
Voilà le nouveau dogme de la droite qui ne se dit surtout pas dogmatique.
Fi du passé. Table rase. Ne retenons que les émotions brutes de décoffrage, mais surtout n’expliquons rien du passé, ne l’analysons pas.
Jaurès et Blum, par exemple, sont des figures que la gauche continue de bercer parce qu’elle connaît l’histoire de leur pensée et les choix clairs et décisifs de ces grands hommes en terme de doctrine politique (ce mot n’était alors pas un gros mot). Nous ne les évoquons pas uniquement parce qu’ils succèdent à Clovis, Charlemagne, Louis XIV, Robespierre et Louis-Philippe dans les livres d’histoire pour CM2.
Ils ont un sens pour la pensée.
Figurez-vous Castillo que si vous plonger dans le passé vous ennuie profondément, d’autres en tirent des leçons et des enseignements pour le futur. Ne vous déplaise, Sarkozy et sa clique nationale et locale seront analysés un jour comme des éléments historiques.
Et ce sera pas jojo.
4 mars 2008 at 14:43
florian, je suis profondément attacher a mon passé, à celui de ma famille, son histoire, et celle de mon pays! c’est une richesse dont vous ne pouvez même pas avoir la mesure. que vous vous rappeliez aussi qu’il avait une France et une histoire avant 1789, cela me convient aussi.Mais nul n’est détendeur de l’histoire….Blum, Jaurès appartiennt tout autant aux uns comme aux autres…comme d’ailleurs l’est Charles de gaulle.Tout ces personnages” qui ont forgés l’histoire de France font partis de nos vies communes, de notre héritage commun.C’est le génie Français.
me plonger dans le passé, celui de mon pays, de mes proches ou le mien-même est un exercice que j’affectionne…mais pour avancer il faut savoir tourner des pages.la modernité et les derniers résultats électoraux auraient dus amener le ps quimpérois à un choix plus audacieux que le retour de celui qui est parti un jour pour d’autre horizon.Vous aviez un boulevard devant vous, pour faire le choix, enfin! d’une femme dans cette cité.non engluer dans un souvenir ou un mimétisme du passé.les militants socialistes ont fait un choix passéiste, par sécurité, par peur de l’avenir, par manque de courage en se confortant dans ce qu’ils ont déjà connus.il est temps que quilmper s’offre à une femme.la gouvernance ne sera pas la même.j’en suis profondément convaincus.L’UMP a fait se choix audacieux.le choix de Marcelle.nous aurions pu choisir Allain, mais comme il le sait, il faut savoir parfois attendre et passer son tour.La femme est l’avenir de l’homme parait-il, non??? au delà des étiquettes politiques, Quimper à besoin de quelques choses de nouveau, afin de retrouver une dynamique qu’il lui permettra de faire sa place , légitime, entre brest, lorient, rennes et vannes.le choix d’une femme à la tête de cette ville permettra cette évolution, cette différence, cette écoute autre.C’est pourquoi je reste convaincu que l’heure etait venu de choisir une femme, dans un camp, comme dans l’autre.
Pour le reste, florian, ne vous inquiétez pas! nous sommes tous l’histoire de quelqu’un…quelque soit notre destin, notre chemin de vie, nous laissons tous notre trace dans les yeux ou les souvenirs d’un autre!le jour où mon heure sera venu de quiter mes proches, je ne les laisserais pas seul.le bien que j’aurais essayer de faire autour de moi, et l’amour que j’aurais essayer de donner suffirons à écrire mon histoire.et cette histoire auras , je l ‘espère dans leurs regards, autant d’importance, que celle de blum, jaurès , de gaulle ou…sarko!je vous dit tout cela pour cesser de faire parler les morts, toujours ce reporter à un passé révolu.ILs ont été, ils ont faient, mais ils ne sont plus.Le présent nous demande d aller de l’avant, d’imaginer d’autres choses.Quimper à un passé.poignant en fait parti, et si les quimpérois fonf ce choix, ils feront un choix passéiste et conservateur….
4 mars 2008 at 16:47
Sommes-nous faits pour nous comprendre, j’en doute.
Je vous dis monsieur que quand Sarkozy emprunte Jaurès et Blum à l’histoire, ce n’est pas pour ce qu’ils ont apporté en terme de luttes sociales et d’avancées pour le socialisme. Pourtant, c’est là leur oeuvre dans l’histoire. Ils ne sont pas que des mots dans une frise chronologique.
Sarkozy veut les vider de leur véritable sens tout comme le combat qu’a mené Guy Mocquet est en train d’être dévoyé.
Enfin, expliquez-moi les raisons scientifiques et irréfutables qui vous permettent de dire qu’une femme serait plus à même de diriger cette ville?
Serait-ce génétique ?
Si oui, cela vire à l’obsession dans votre parti pas dogmatique qui exclut pourtant fort facilement ses propres membres.
Enfin, vous qui vous revendiquez de droite je me demande comment vous pouvez un instant vous permettre de vous mettre à la place de cerveaux de gauche pour juger le choix qu’ils ont effectué.
Quant au conservatisme supposé, je n’aurai que trois mots : “Hortefeux”, “CNI” et “MPF”.
Bonsoir.
4 mars 2008 at 17:31
quel tolérance ! quelle ouverture d’esprit ! c’est vrais que pour vous il faut être comme sur la video du candidant poignant, sur le site internet de ouest france…..être “normalement constitué”! définition du candidat lui-même…les quimpéroises apprécieront ;-)…je suis convaincu, sans être psychologue, que derrières ses propos on trouve des relants matchistes, sectaires et conservateurs.
d’autre part, cher Florian, Sarko n’a que 9 mois de mandats….vous en avez encore et lui aussi pour 5ans il serait injuste pour ma part de juger aussi rapidement, même si oui, sa manière de conduire l’exécutif est dérangeant, troublant….révolutionnaire
Il n’y a que deux grands courants dans l’histoire de l’humanité, et qui transcandes la gauche et à la droite :
- la bassesse qui fait les conservateurs,
- l’envie qui fait les révolutionnaires.
et croyez que comme le Président, je suis un homme d’envie.résumez sa politique à des attaques bassement politiciennes et purement privé font parties d’une catégorie qui ne sera jamais mienne….
je vous souhaite une bonne fin de semaine….
4 mars 2008 at 17:48
enfin, florian, sachez qu’a plusieurs reprises j’ai eu a dire et à écrire que j’étais plus que réservé sur les test ADN.pour des raisons personnels et d’origines de ma famille.Mais ne réduisez pas le nom de M.Hortefeux à sa fonction! c’est dans vos propos une insinuation d’insulte envers lui, sa famille, et tous les gens qui portent son nom.le MPF n’est certes pas ma tasse de thé….mais un homme tolérant et d’ouverure d’esprit se doit d’écouter le pourquoi du choix d’une branche de sa famille politique.c’est vrais que je représente beaucoup de chose que les villiéristes ne pourrais ne pas aimer…mais ce n’est pas un problème pour moi! je suis pour la politique de la main tendue.quand au CNI, sachez, cher Florian, quand au retourant à vos manuels d’histoire, vous découvrirez que de nombreux hommes politiques de talents sont venus de cette formation.Et, je ne pense pas que pour vous le mélange de lo lcr pcf ps prg verts ubd et différents autres groupuscules vous posent quelques problèmes que ce soient.Et pourtant les différences de vues sur la société y sont bien plus grandes……
6 mars 2008 at 9:31
Avec ou sans clin d’oeil, nous ne nous comprendrons jamais.
Vous continuerez de voir tout socialiste comme ringard.
Ce n’est pas grave en soi. Et ça n’empêche pas le respect.
On pourrait jouer longtemps à se répondre. Ca ne nous mènerait nulle part.
Ni vous, ni moi.
Quoi qu’il en soit, excellente continuation.
(clin d’oeil)
6 mars 2008 at 14:05
Mais moi je cherche à vous comprendre Florian….c’est vous qui n’avez pas l’esprit assez ouvert.de plus, je n’est jamais dit que tous les socialistes étaient ringards….cela tiens d’une attaque aux personnes humaines que je me refuses.c’est de l’idéologie mêmes de ce que fait votre identité socialistes dont je vous parles.de vos convictions.de vos alliances.de la perspectives d’avenir que vous voulez donner aux français, avec justement des comportements et des alliances contre nature!
de plus, je ne joue nullement avec vous pour le plaisir d’un ping-pong.ma présence tres fréquente, mais pèriode électorale oblige, est dû d’une part à comprendre l’adversaire et ses réactions, et d’autres parts de faire connaître l’information, les idées, la vérité de mon point de vues!
c’est, Florian, l’intérêt premier de la démocratie, d’échanger et de proposer des points de vues divergent et peut etre convergent.
mais si pour vous le fait de ne pas se comprendre est qu’il faudrait que je vote à gauche….alors là , oui, nous nous comprendrons jamais!
6 mars 2008 at 17:42
Monsieur le Deputé
je suis un homme âgéavec derrière moiune longiue viede militant socialiste
et j’ai vécu la période de 1908dont vous faîtes état dansvotre article paru dans O-F du 28/02/2008
je suisentré à la S.F.I.O.en 1935 .j’azvais 16 ans ,auxlycéens socialistes à Paris puis aux J.S ,puis au parti.j’ai vécu activem!:ent les grèves de 1936et j’étais au Vel d’Hivle 31 07/1936quand Léon Blum prononça son discouurs pour l’anniversaire de la mort deJAURESdans votre entourage
quimpéroisj’ai des amis qqui me connaissent bien: Gilbert Gramouille…et Maurice Lucasavec lesquels vous avez contre-signéle livre “les Socialistes
D’aptès votre article,le PS 2008 serait supérieurà la SFIO de 1958par le nombre dedéputés!et par le nombre de voix aux législatives!Faible argument!Ce qui comptepour les “Socialistesce sont les idées qui sont à la base de l’actionet lesbuts poursuivis.Je crois que les 2 périodes sont aussi pauvres enidées qu’en hommes.
Tu dis le PS est le seul prti à gaucheà prétendrepovoirincarner l’alernance!Qu’est-ce quecela veut dire,ue le PSest prêt à aller au pouvoirpour gérer la socièté libérale-capitaliste?C’est cela le but des “Socialistes”.Je croyais depuis ma jeunesseque leur but était de changer la socièté;Peut être une utopie,mais je croisque l’on a besoin
d’utopiepour réflèchir et pour vivre.si c’est pour suivre le chemin du SPD
, alors les Lang ,les DSK LEs Bockelet autresont eu raison de rejoindre
Sarkoet de collaborerà l’écrasementde nos valeurs,alors que pour les militants sesont de traîtes qui n’ont pasété exclus du Parti!et par avance ceux quio sapprêyent à les rejoindreauront raison
En 1958,Guy Molletétait Président du Conseil.il participa à l’aventure de Suez;i:lnomma Lacoste Gouverneur d’Algérieet envoya le contingentfaire cette saloperie de guerre!De très nombreux adhérents quittèrent le parti
et les citoyens refusèrent leut confianceà ce triste Président qui engagea des négociations avec le vatican pour installer l’enseignement catho en France;Puis il finit comme ministre de De Gaule!C’est sur cette période que tute base pour égablir une comparaison!
Non, le PS n’a jamais fait son Congrès de Bad Goldesberg
6 mars 2008 at 18:18
Qu’ille fasseet alors le militantssauront quelle route ceparti a choisi.si c’est pour accéder aux palais gouvernementaux,aux grosses voitures avec chauffeurset gérer le regimelibéral -ca^pitaliste ,au besoin avec la droite,beacoup d’adhérents partiront.
Non ,au Congrès de Tours ,Blum n’a pas choisi le réformisme!il refusa
la main- mise de la 3°internationalesur le PS.et les débats sur les orientations à donnerà la vieille maisonfurent nombreux,houleux et ne firent jamais consensus.
maintenant le Ps ne sait plusouilse situe.il n’a pas dediscours crédible.Pendant la campagne présidentielleil était pour un référendum
sur l’adhésion à l’europe. L’élection perdue,sous l’influence de quelques dirigeants,sans prendre l’avis des militants,ila décidé de ratiffier le mini traité de lisbonne d’inspiration sarkozyste,copie conforme de du projet de Constitution giscardiennerefusée largementpar les Français.Ce Parti n’est pas plus crédible que la SFIO de 1958!
Tu as été élu député pour t’occuper des affaires de la France,tavail à plein temps.Laisse aux militants non parlementaires le soin des’occuper et de dirigerle Parti.ils ont été appelé à reconstuire le Parti qu’Hollandeà laisser s’ecrouler après la décullotée de Jospin.Ac hacun sa place et sa
tâche
Tous les partis se réclamant du Socialisme ont échoué parce qu’ils étaient dirigés comme les eglises.la”patole venant du haut ,les dirigeants élus pour autre chose persuadés de détenir “LA VERITE”,à moins qu’ilne soient visités pa
7 mars 2008 at 10:29
Voilà une des richesses principales que j’ai découvert en adhérent au PS il y a plus de 10 ans maintenant. Nos aînés.
Bien souvent j’entends dire que le PS est “vieux”.
D’une part ce n’est pas si vrai que cela, et par ailleurs, j’ai toujours été fasciné par la parole de mes camarades les plus anciens, qui nous permet de mettre en perspective notre militantisme parfois incapable de lever le nez du présent trop présent.
Je pense que parmi les choses que nous apprennent nos camarades ayant le plus d’expérience, c’est la nécessité de retrouver une certaine morale du militantisme, une certaines morale de la délibération collective, et une certaine éthique dans notre fonctionnement collectif.
Alors cela donne parfois des propos qui peuvent paraître un peu rude à nos “jeunes” (ce n’est déjà plus trop le cas pour moi) oreilles, mais je pense que ces paroles sont salutaires.
Soyons exigeants envers nous-même, collectivement, dans une réelle fraternité, mais exigeants envers notre militantisme, envers la qualité de nos débats, de nos échanges, de nos procédures, de nos élus, etc.