ZP c’est-à-dire José Luis Rodriguez Zapatero, président du gouvernement espagnol va-t-il confirmer en 2008, comme l’ont fait Felipe Gonzalez et José Maria Aznar, la victoire obtenue aux élections parlementaires antérieures ?
En tout cas pour y parvenir, le PSOE aura pris les moyens. Sous la baguette du ministre du travail, Jesus Caldera, experts et élus ont été mobilisé pour bâtir un programme. Six « axes d’initiatives » et 40 groupes de travail furent mis à contribution. Cinq forums à la fin 2007 ont synthétisé sectoriellement les propositions issues de ce remue méninges. Et en janvier 2008, une conférence politique a présenté le résultat final.
Puis, comme en 2004, la communication a immédiatement pris le relai avec une efficacité managériale. Le programme a été décliné en formules simples et chocs (le regard positif, rêver avec les pieds sur terre, nous vivons ensemble et nous décidons ensemble..).
Et cerise sur le gâteau, le leader a été comme en 2004 aussi érigé au rang de marque « ZP » inventée par le publicitaire Juan Campmany. Sans oublier un hymne et un clip « défendre la joie » !
Reste que tout cela n’est que de la technique. Aujourd’hui, pour les espagnols, il n’y a qu’un moyen de garantir la continuité du changement : votez socialiste !
Nous tenons à te remercier nous français de gauche à Madrid. Tu es un des seuls camarades à s’être rappelé de l’Espagne ces derniers jours.
Pas un seul mot de la part du BN, seul Ségolène s’est manifestée.
Et bonne chance pour les municipales et cantonales.
Amitiés socialistes,
« Hasta la victoria siempre… »
Un socialisme européen moderne.
Un exemple à méditer