Sincèrement, en faisant dans la litote, je crois que l’on peut dire que je n’ai pas tout le temps été passionné. Les propos étaient convenus, les questions prévisibles et les réponses tout autant. Sans doute parce que les trois candidats n’avaient pas les mêmes perspectives.
Pour Isabelle Le Bal, ce débat comme le vote de dimanche ne sont que des étapes. Victime du syndrome de la loupe, elle croit que son score (11,6 %) est un succès. En réalité, la distance avec l’UMP est énorme et confine le MoDem à moyen terme à n’être qu’un allié. De fait, aujourd’hui, preuve de son indépendance, elle vient d’appeler à voter pour le candidat UMP à Quimper 2.
Pour Marcelle Ramonet, il fallait tenter de faire croire à la capacité d’un rebond. Elle paie en fait son isolement. Au 1er tour, elle ne voulait de personne (d’où les exclusions au sein de l’UMP) et au 2nd personne ne veut d’elle. Elle a donc multiplié les annonces, cherchant à s’adresser à tous les segments de l’électorat, d’où une impression de fuite en avant.
Pour Bernard Poignant, l’enjeu était différent. Le pronostic lui est favorable, il se met donc dans la peau du futur maire, ce qui inévitablement l’amène à mesurer ses propos et à envisager les dossiers sur le seul plan de la faisabilité financière et technique. Difficile dans ces conditions, d’en appeler au plaisir et au rêve. Reste que son projet pour Quimper traduisait, mais personne n’en sera surpris, une réelle vision.
Entre un modem qui va finir par avoir la nausée (mélangez du orange avec du bleu et du rose…je ne suis pas expert en peinture mais…).
Et un parti UMP qui a désigné sa candidate de façon plus que démocratique!!!
Pour qui voter?
Hé bien votez pour BP (un Bon Programme)
Bon courage en tout cas!
ça doit être conforme à ton papier du 27 juin 2007, il me semble, le travail est accompli, reste à compter les bulletins qui sortiront de l’urne.