C’était il y a 19 ans, au lendemain des élections municipales. J’assistais debout contre le mur à l’installation du nouveau conseil où Bernard Poignant allait être élu maire pour la première fois.
Il y avait beaucoup de monde. Dans la salle, une émotion évidente submergeait nombre de militants pour qui la victoire récompensait des années d’engagements politique, associatif ou syndical. Les nouveaux élus n’avaient jamais géré une ville mais tous se sentaient prêts.
Derrière le sourire des vainqueurs, on notait une certaine tension, sans doute une forme d’impatience d’agir, eux qui n’avaient connu qu’une longue opposition à Marc Bécam. Ils s’appelaient Jean-Claude Joseph, Michel Paugam, Dominique Boé, Geneviève Garros, Roger Keromnès, Corentin Quaren…
Ce matin, tous étaient comme moi à nouveau dans la salle du conseil. La plupart assis sur les bancs du public et quelques uns debout. Ils regardaient avec une autre forme de satisfaction Bernard passer son écharpe et faire son premier discours. Sans doute avaient-ils auparavant observé les nouveaux conseillers qui paraissaient bien à l’aise. Peut-être formaient-ils des vœux pour que tous n’oublient jamais pourquoi – et comment – ils étaient devenus élus.
Oui, pour nous, je crois il y avait un peu de nostalgie en cette matinée de Pâques, jour de la résurrection…
Pour avoir travaillé avec bernard au secrétariat fédéral entre 79 et 81, je sais la profondeur de son engagement; et sa maîtrise des dossiers.
Les quimpérois ne mesurent pas leur chance de l’avoir comme maire.
Mais ne mellons pas le ressussité à cette affaire-là!
Jean-Jacques,
Je te prie de m’excuser de te joindre en commentaire sur un article qui concerne Bernard que je félicite au passage.
J’aurais aimer avoir ton commentaire sur ta signature de l’appel paru dans Libé du 20 mars « Au-delà du socialisme municipal »
Je trouve cet appel important, même si son contenu aurait mérité plus de précisions.
Prendras-tu le temps de parler de ce texte, dans un moment où il faut tendre l’oreille pour comprendre un peu ce qui se passe véritablement au PS ?
Sans doute un peu de nostalgie quand on revit des évènements passés mais surtout de l’émotion et de l’enthousiasme de voir à nouveau Quimper dirigée par un homme de la valeur de Bernard.
l’émotion et de l’enthousiasme de voir à nouveau Quimper dirigée par un homme de la valeur de Bernard.
alain gerard etait aussi un homme de valeur deplus il a fait bouger QUIMPER durant 7 ans merci Alain GERAD