Demain et lundi, je vais renouer pour mon grand plaisir avec des étudiants.
D’abord, demain dès 9 h, je suis invité par 19 élèves d’une terminale BEP du lycée Chaptal qui souhaitent découvrir la fonction de parlementaire.
Comme ils n’avaient pas de salle disponible dans leur établissement, je me suis fait un plaisir de demander l’asile au pôle universitaire de Quimper. Cela me permettra de retrouver des anciens collègues et peut être des anciens étudiants. En plus, les enseignantes de ces lycéens m’annoncent beaucoup de questions. Rassurant et motivant !
Et lundi, je vais intervenir devant les étudiants de licence 1 de la fac de droit à Quimper. Jacques Baguenard qui dispense le cours de droit constitutionnel ce semestre m’a proposé de venir apporter mon regard d’enseignant passé de l’autre coté du code ! Cela se passera à 14 h 30 dans le grand amphi.
Spéciale dédicace à mes étudiants de l’an passé : si vous vous trouvez dans les environs, n’hésitez pas à passer la porte, je vais faire mon acte de contrition ! La réalité va me conduire à revisiter mes affirmations antérieures sur le « parlement asservi »…
Pour Brest, il faudra attendre le vendredi 4 avril à 13 h 30 dans la cafétaria de Kergoat. Le cadre sera différent et le thème aussi : la prochaine révision institutionnelle !
Hé Hé mais en voilà une exellente nouvelle!
Etudiant en 1ère année l’année dernière je me souviens effectivement vous avoir entendu faire l’apologie d’un « Parlement asservi » erreur donc?…même si aujourd’hui on a quand même toujours l’impression qu’avec ses « petits caniches » de l’UMP notre président, bon pour certain moins pour d’autre fait un peu ce qu’il veut, il est vrai que la réforme institutionnelle qui s’annonce va dans votre sens et qu’en outre on a eu le doit d’avoir un des notre à la tête de la commission des finances…
Mais j’attend tout de même d’être convaincu…un peu plus
Mais qui de mieux qu’un député peut nous parler du Parlement?
Donc vivement lundi après-midi que l’on retourne un peu en 1ère année mais cette fois-ci sans partiel à la fin lol
En tout cas si tout vos anciens étudiants ne sont pas assidu à la lecture de ce blog sachez que je ferai passer le mot.
Donc à lundi et si demain vous allez avoir beaucoup de questions on va tenter nous d’en trouver quelques une(de très bonnes bien évidemment) pour vous lundi.
Cordialement, un jeune socialiste
Bonjour J.J.U et merci pour ta brillante intervention ce matin.
Ma collègue, trop intimidée, n’a pu te transmettre mon bonjour.
Merci pour nos élèves de Chaptal.
dommage que je n’était pas prévenu pour chaptal, car étant président des parents d’élèves cela aurait-été avec plaisir que je serai aller à cette rencontre.
Une très bonne idée cette rencontre avec le étudiants de 1ère année. L’intervention d’un député leur permettra ainsi qu’à nous étudiants de 2e année de voir pus concrètement comment cela se passe au sein de l’Assemblée Nationale.
Je crois que beaucoup de vos anciens étudiants seront heureux de retrouver un excellent orateur comme vous. Cependant, il serait heureux que Bernard Puill termine son cours en matinée afin qu nous soyons libre l’après-midi.
Amitiés socialistes
Un jeune socialiste de Penmarc’h
Quel désespoir que d’avoir quitté la fac de Brest pour une (beaucoup moins accueillante! ) fac parisienne!
Si seulement ce n’était pas à la veille des examens, je retournerais avec plaisir voir, revoir et ré-entendre LE meilleur orateur qu’il m’a été permis d’écouter lors de mes différents cursus… J.J.U, je vous envoie l’adresse de ma fac? Avec des auto collants UMP dans tous les coins des locaux, il va de soi que vos qualités d’enseignant et votre pédagogie aideraient nombre d’étudiants perdus (!) à trouver le droit chemin!
Mais que d’éloges ! Qu’attendez-vous donc pour retourner devant les bancs de l’école ?… L’un empêche vraiment l’autre ? De toutes les façons vous y reviendrez, puisque vous n’avez pas démissionner… Me tromperais-je ?
Réaction de JJU :
Non, vous ne vous trompez pas, j’ai le privilège de pouvoir bénéficier d’une mise en congé durant mon mandat. C’est évidemment un confort car à la fin de celui-ci je retrouverai avec plaisir les étudiants. Cela pose d’ailleurs la question lancinante du statut de l’élu. Comment en effet envisager sans anxiété de se présenter à une élection quand on travaille dans le secteur privé ? L’entreprise n’attendra pas 5 ans pour pourvoir le poste occupé par le nouvel élu…
J’aurais aussi pu mener de front mon métier d’enseignant et mon mandat. Juridiquement, cela était compatible. Je m’y suis refusé tout comme j’ai renoncé à mon mandat de conseiller régional. La fonction parlementaire me semble suffisament prenante pour m’y consacrer pleinement.