J’ai reçu la semaine passé un document statistique de la direction régionale de l’agriculture. Rien de réjouissant.
Ainsi on apprend que l’été frais et pluvieux de 2007 provoque l’effondrement des rendements des céréales à paille (- 22% pour le blé, – 16% pour l’orge). Du coup on comprend mieux la flambée du prix des céréales.
Parallèlement, dans le secteur porcin, le prix de revient se dégrade fortement (-8.7 % par rapport à l’an passé) et la hausse des matières premières met les éleveurs bretons en forte difficulté. Accessoirement, j’ai appris que dans notre région , il y avait 14 millions de porcs charcutiers !
Heureusement, le marché de poulets de chair retrouve son niveau d’avant la crise aviaire de 2006, notamment dans l’export. Mais, rien n’est jamais simple, c’est la consommation de dinde qui chute. Il est vrai que le prix a progressé de 18 % par rapport à 2006 et de 20% sur le prix moyen des cinq dernières années. Le coupable est encore le prix des aliments…
Le Finistère c’est : 678 691 ha de surface totale IGN
en 1990 la surface agricole utilisée est de: 433 574 ha
en 2005 de:419 152 ha . dont 7600 en bio , mais nous avons aussi 92 000 ha de terre agricole non utilisée, ce qui me fait dire que même si nous prenons que 10% de ces terres non utilisées , nous pouvons (mathématiquement) plus de doubler la surface en bio dans le Finistère si seulement ces terres étaient mise à disposition d’agriculteurs désireux de passer en bio! Nous avons malgré le renchérissement du prix des terres des possibilités concrètes de doubler notre production bio en Finistère. mais pour cela faut-il encore que les pouvoirs publiques puissent intervenir, et là la Bretagne n’a pa eu ce droit, pourquoi?