Faire la route…

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cno.jpgDepuis 1962, des esquisses existent dans les dossiers de la mairie de Quimper. Après un projet de celui que l’on appelait alors « le boulevard nord » de 1989 à 1994 mais qui n’a pas abouti.

La concertation a repris en 1996 sous la houlette de Bernard Poignant et de Louis Coz alors vice-président RPR du conseil général.

Après cette phrase de dialogue et d’enquêtes publiques, les premiers coups de pelleteuse ont retenti en 2001 près de Kernevès. Et depuis hier, les automobilistes peuvent utiliser cette infrastructures routière raccordant l’Ouest Cornouaille au réseau des routes nationales.

7.2 Km qui ont rassemblé hier pour leur inauguration tout ce que la Cornouaille compte d’élus et de représentants de l’Etat puisque le préfet de région s’était déplacé tout comme le préfet du Finistère, Pierre Maille, Jean Yves Le Drian et aussi beaucoup de journalistes…

56 millions furent nécessaires pour le financement, un viaduc de 165 m de long, 7 km de canalisation, 1 500 000m3 de terrassement et 100 000 tonnes de matériaux bitumineux. Un ouvrage unique en Bretagne, un projet discuté et des enjeux de développement qui transforme la physionomie de la ville en rééquilibrant son urbanisation vers le nord. Reste à observer ce que son existence va entraîner comme modification dans nos comportements d’automobilistes..

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4 réponses à Faire la route…

  1. Jean-Louis dit :

    Et pendant ce temps la société Cofiroute lorgne avec envie sur le gâteau que le réseau routier breton pourrait lui octroyer:
    http://www.letelegramme.com/gratuit/generales/regions/bretagne/fin-de-la-gratuite-cofiroute-lorgne-sur-le-reseau-breton-20080425-2965825_1304934.php
    Libéralisme quand tu nous tiens !!!!

  2. René dit :

    Avec un pétrole qui explose et se raréfie, ces 56 M€ auront-ils le temps de se rentabiliser et de participer à l’augmentation de l’effet de serre ? Avec ces 7,2 km allons-nous rendre aux générations futures une terre aussi propre que nous leur avons empruntée ?

  3. Oui René il ya une véritable question de fond! Car du point de vue lambda cela sera plus pratique ,plus rapide etc.. pratique pour aller faire ses courses à quimper plus rapidement et aussi aller plus vite au travail (un quard’heur de plus au lit). peu-être cela aura une incidence sur les accidents en positif c’est ce que l’on peut souhaiter!
    Mais tu parle avec raison du développement durable et là il ne sera pas intégral car si cela mêne à aller plus souvent à quimper pour les habitants de la région , quid des commerces locaux , les commerçants quimpérois peut-être trouveront-ils leur compte mais les autres? à terme des emplois suprimés, du gasoel dépensé etc.. Oui avec 56 millions il ya des petites routes à améliorer , des transports collectif à mettre en place etc..
    Mais bon c’est fait ! comme le sacro-saint TGV des milliards qui manques pour les vieux , les malades , le désenclavement .. mais bon nous allons plus vite dépensé à Paris des sous , je suis malgré moi content pour les investisseurs parisiens qui eux investissent chez eux , créer des emplois durable avec les impôts des bretons qui eux encore une fois sur l’autel de la vitesse , du profit à cour terme se sont fait avoir , et il faut le reconnaitre avec l’appui d’une grande majorité de gauche , par des personnes qui prennent le train régulièrement pour paris.
    Et cela sans demander l’avis des utilisateurs des routes qui tues aussi par ce quelle sont en mauvaise état et pas seulement comme on veux nous faire croire uniquement du fait des mauvais conducteurs ! Oui ses milliards d’euros aurait-été bien utile ailleurs!

  4. Joseph dit :

    Pendant ce temps, on roule à 70 dans le centre-ville et sur les ronds-points de Quimper. Mais il est vrai, avec tous ces dangereux travailleurs clandestins armés jusqu’aux dents, la police n’a pas le temps ni les moyens de faire respecter la loi…
    Certes, cette route est belle, surtout par un beau dimanche matin, à vélo et avant son inauguration…
    Il serait temps, Monsieur le député, de réfléchir à la régression psychique induite par l’automobile sur ses utilisateurs, le comportement des Quimpérois est un cas d’école et particulièrement celui des jeunes conducteurs.
    La route est une zone de non-droit, dangereuse et bestiale. Le bruit du moteur y remplace les principes d’humanité et de démocratie.
    3000 morts par ans sur les routes en France, ce sont des chiffres dignes d’une guerre civile.

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