La défaite de Walter Veltroni et de son Parti Démocrate il y a quelques jours en Italie va connaître une résonance au sein du Parti des Socialistes Européens et de l’Internationale Socialiste.

Dans son souci d’apparaître comme un homme sans passé, président d’une formation politique cherchant ses références inédites mais paradoxales pour les électeurs hors d’Europe (le parti démocrate nord américain), Walter Veltroni a distendu les liens hérités des Démocrates de Gauche alors que son partenaire au sein du PD (La Marguerite) a maintenu les siens avec la famille libérale.

Les deux partis fondateurs gardent aujourd’hui encore la maîtrise de leurs finances. Leurs députés au parlement européen siègent dans des groupes distincts. Mais l’incertitude identitaire est plus sensible au sin des ex-DS que des Ex-Marguerite.

Le PSE a constitué en novembre 2007 une commission des sages afin de vérifier si le PD entend rentrer dans la famille socialiste et social-démocrate (représentant français Lionel Jospin). Cette commission est restée très discrète pour le moment mais l’approche du congrès de l’IS et l’agacement croissant de son président le grec N. Papandréou pourraient accélérer l’exigence de clarification.

Réunion de travail ce matin au siège de l’Association des Maires du Finistère, 1 rue Parmentier à Brest.

A l’invitation du président sortant Louis Caradec et de René Fily qui s’occupe lui du Centre de Gestion départemental. Ils avaient conviés les responsables des grandes formations politiques finistériennes pour évoquer les prochains renouvellements de ces instances.

La tâche est vaste car sur 283 maires du département, 131 viennent d’être élus (et seulement 44 femmes). Et en leur sein, il faut recenser 96 élus municipaux (pas seulement des maires mais aussi des adjoints et des conseillers municipaux) prêts à consacrer du temps régulièrement pour siéger dans les instances du centre de gestion et 23 pour celles de l’AMF (21 maires et 2 présidents d’EPCI).

Le climat était agréable même si nous avons été obligé de constater un désaccord sur la présidence de l’AMF29. Le consensus départemental l’attribue à un élu de droite. Encore faut-il qu’il soit prêt à faire vivre l’association aussi bien que Louis Caradec l’a fait et qu’il ne soit pas candidat aux sénatoriales dans quelques mois…

Tour du Finistère hier qui a débuté par la présentation des équipes dans l’enceinte de l’usine Armor Lux à Kerdroniou.

Pour les passionnés, les 189 km du parcours (Quimper, Briec, Roch Trédudon, Laz, Edern, Quimper) furent une occasion unique de voir s’affronter des compétiteurs de qualité engagés dans une épreuve de dimension internationale.

En effet, la force de ce Tour réside, d’après mes amis Georges Kergonna, Dominique Boé et Jean Claude Lessard qui étaient aussi présents, dans son tracé considéré comme l’un des plus difficiles par des coureurs pourtant rompus toute l’année à de terribles efforts à travers le monde. C’est une bonne façon de se préparer au prochain grand départ du Tour de France à Brest le 5 juillet !

Une fois de plus, j’ai été épaté par l’énergie mobilisée par l’association « Kerfeunteun Animations Sportives » organisatrice de cette course que préside Jean Paul Waterloos et qui sans faillir vient ainsi de réussir la 23ème édition du Tour. Ils réussissent ainsi un spectacle qui ne coûte pas cher à la collectivité et qui est gratuit pour ceux qui se massent sur son passage. Et félicitation à David Le Lay de l’équipe soutenue par le Conseil régional pour sa victoire !

Signature d’une convention entre l’ADRIA et l’UBO hier à Quimper. Un mariage d’intelligence et le début d’une aventure à laquelle il était agréable de participer.

Cette officialisation formalise, en fait, des collaborations anciennes, l’ADRIA étant née il y a 37 ans à l’IUT de Quimper. Mais surtout elle marque une reconnaissance réciproque des complémentarités mutuelles que l’une et l’autre structures opèrent sur la chaîne de l’innovation, de la recherche et de la formation ;

Elle consolide les acquis et induit une dynamique dans les relations privilégiées que les deux institutions peuvent désormais nouer ensemble auprès des industriels de l’agroalimentaire bretons.

En favorisant la valorisation des technologies et ressources scientifiques techniques vers le tissu industriel, cette convention renforce aussi la dimension « innovation » présente dans bon nombre de sociétés quimpéroises.