« Depuis des mois, il s’étale ; il a harangué, triomphé, présidé des banquets, donné des bals, dansé, régné, paradé et fait la roue… Il a réussi. Il en résulte que les apothéoses ne lui manquent pas. […]. Une chose me frappe pourtant, c’est que dans toutes les qualités qu’on lui reconnaît, dans tous les éloges qu’on lui adresse, il n’y a pas un mot qui sorte de ceci : habilité, sang-froid, audace, adresse, affaire admirablement préparée et conduite, instant bien choisi, secret bien gardé, mesures bien prises. Fausses clés bien faites. Tout est là… Il ne reste pas un moment tranquille ; il sent autour de lui avec effroi la solitude et les ténèbres ; ceux qui ont peur la nuit chantent, lui il remue. Il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ».
« Cet homme ne raisonne pas ; il a des besoins, il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse. Ce sont des envies de dictateur. La toute-puissance serait fade si on ne l’assaisonnait de cette façon. Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit, et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve si énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve quelque surprise. On se demande : comment a-t-il fait ? On décompose l’aventure et l’aventurier… On ne trouve au fond de l’homme et de son procédé que deux choses : la ruse et l’argent… Faites des affaires, gobergez-vous, prenez du ventre ; il n’est plus question d’être un grand peuple, d’être un puissant peuple, d’être une nation libre, d’être un foyer lumineux ; la France n’y voit plus clair. Voilà un succès« .
Saisissant de vérité, non ? Portrait du Président évidemment. Mais le nôtre ? Et bien non, ces phrases d’une étonnante actualité furent écrites par Victor Hugo en 1852 et sont extraites de son pamphlet « Napoléon Le petit » consacré à Louis Napoléon Bonaparte.
La surprise est de taille
Même si les actions du petit napoléon ne sont pas à placer sous le signe d’une éclatante réussite, la comparaison est de très loin bien encore trop flatteuse pour nôtre président
A l’actif de Louis Napoléon Bonaparte, la France connait un profond changement économique.
C’est un réformateur social et humain qui autorise le droit de grève, et relance entre autres actions l’instruction publique.
Louis-Napoléon, c’est aussi, pour être complet : un règne qui commence en violant la République (à cause de la limitation du mandat…) et fini à Sedan.
Et entre les deux : loi Falloux, limitation du suffrage universel, arrestations et déportations d’opposants, répressions contre les Républicains (par exemple, le père de Georges Clemenceau).
Si l’Oncle a le bénéfice de l’original, le neveu souffre du handicap de la copie.
Il y a en effet de quoi être fier ! Que les Anglais le gardent, nous avons, en France, assez de descendants du Parti de l’Ordre !
si je comprends bien, avec sarko, on va finir en miettes ! rongé par la dette, le chômage, la famine, peut-être la révolution, voire la guerre ! il ne nous reste plus que l’exil…sur l’île d’Elbe, il fait soleil toute l’année – c’est un coin splendide
Sarko, notre Premier en pire ! admirateur du second Empire ?
la comparaison n’est point flateuse.pour l’un comme pour l’autre! mais elle n’honore pas l’élu parlementaire que vous êtes, monsieur le député!vous contribuez , vous mêmes, a l ‘abaissement de la fonction, au ridicule du politique, a sa désacralisation…..dommage, à force de vouloir faire de l’esprit ou trouver le bon mot…on se ridiculise soi-même
RESPECT !
Ce n’est pas le président de la République que l’on attaque, c’est le président de l’UMP en campagne. Dans ses interventions, il ne peut s’empêcher d’attaquer le Parti Socialiste et la gauche à tout va.
De l’eau au moulin :
On en apprend tous les jours ; ma curiosité m’a poussé à consulter Le Petit Larousse :
En 1844, en cabane, Napoléon III élabore une doctrine sociale : « L’extinction du paupérisme ».
Sarko s’en est-il inspiré pour son programme électoral ? Quand il a déclaré qu’il sera le président du pouvoir d’achat…
Et ça marche où ça marchera à la Saint-Glinglin ?
c est vrais que question de pouvoir d’achat, quand une élue de haut rang du PS….omet de payer ses secrétaires à hauteur de leurs droits….cela aurait promis!?!!!
Napoléon, le Parti de l’Ordre….çà sera quoi la prochaine étape??? tenez vos troupes monsieur le député!!!! c’est nauséabond et petit.La france mérite mieux! elle a besoin d’action et de perspectives…au mieux d’une opposition crédible qui ose s’engager sur des propositions concrètes…n’ont pas sans cesse à singer les guinols et faire de l’attaque personnel sur un homme, sur son état d’homme même!
Monsieur Castillo,
gardez votre calme, votre sang-froid. Conseil de « Compagnon » à « Compagnon ».
« Le Parti de l’Ordre » n’appartient pas au propos de Jean-Jacques Urvoas, mais au mien !
Alors, si je suis flaté que l’on puisse prendre mes écrits pour les siens, je ne supporte pas que l’on attribut leur paternité à d’autres qu’à moi.
Je prétends qu’il y a, aujourd’hui en France, des « descendants du Parti de l’Ordre ». Ai-je nommé ces descendants ? Du tout. Votre capacité d’interprétation vous joue des tours.
Vous vous revendiquez, je croie, d’une droite sociale, gaulliste. J’imagine, sans l’ombre d’un doute, que vous ferez votre la citation suivante :
« [...] Alors sous le feu, qui s’imposera ? Un passeur d’ici ou d’ailleurs ? L’illusion médiatique brouille les pistes. Les plus vibrionnants ne sont que météores ou tournent comme derviches, opportunistes ou sangsues, aventuriers du jeu démocratique portés par la démagogie et le populisme, entre les rubans et fanfreluches du petit écran, la clameur des estrades, sous le vent de la fable et l’hystérie du verbe ! »
Admirez la météore pour ce qu’elle peut dégager n’énergie, de chaleur. Mais n’oubliez pas que sa lumière est éphémère, stérile. Son énergie est cannibale. Elle n’est que plante carnivore se parant de ses couleurs, de sa douceur pour mieux broyer sa proie.
merci de rappeler ma fibre politique Gaulliste et sociale.en passant, un tres bon film ce soir vendredi 9 mai sur arte…Le Grand Charles! pour le reste, je ne veux pas juger Sarkozy sur son apparence, sur sa sur-activité « cannibale », sur sa communication permanente..etc . je crois très sincèrement qu’il est dans un tempo politique nouveau qui est collé au quiquennat….et c’est pour cela que je dit qu’il faudra « juger » sur la pèriode non sur l’instant ou sur l’homme.Les français sont plus conservateurs qu’il ne le pensait dans leurs réactions face au changement du monde ou au besoin de réforme vitale pour la société.Je ne sit pas qu’il a raison ou pas.Je demande a faire confiance, tout en restant lucide et en gardant mon esprit libre et critique.le maillage d’élu(e)s UMP est assez vaste pour prévenir et contenir les excès que son caractère pour lui faire comettre.en tout cas je l’espère, c’est leur rôle.je ne juge jamais les gens sur leurs côtès bling bling ou pas.je vais à l ‘instinct.bien sure, je l’avoue, je n’est pas la même passion que pour le grand Jacques, ou du moins, pour l’avoir rencontrer, la même affectivité.mais je refuse les attaques sur l’homme, sur son physique, sur sa vie privée même s’il la met en avant…ses prédécesseurs ont eux des vies parfois bien plus croustillantes et connues du tout paris…les français ont quatres ans pour juger sur les résultats.j’ai le culte du résultat.le reste, la vie privée des gens ne me regardes pas.être critique oui, outrepasser la décense de la critique pour tomber dans une chasse à l’homme…non.Je ne défend pas certaines erreures comises, je suis un optimiste qui refuse de se faire broyer par les oiseaux de malheurs qui volent au dessus de nos têtes pour deverser leurs négativités…