Je viens de lire que j’avais les honneurs du Point. Me voilà promu au rang forcément valorisant de « mousquetaire » de la révision constitutionnelle…
Evidemment comme toujours avec la presse, ceci n’est pas totalement juste. Un fait est réel, avec Arnaud Montebourg et Christophe Caresche, nous avons été peu nombreux parmi les députés socialistes à suivre avec constance les auditions organisées par la commission des lois, cette semaine.
Par contre, pour le moment, nous n’avons pas de présupposé sur l’issue de la discussion. C’est au gouvernement de nous convaincre et il a du chemin à faire…
Si le sujet vous intéresse, je vous inviter à lire le blog que je viens d’ouvrir sur libération.fr où j’ai pris le parti de raconter mes journées à l’Assemblée. Les premières notes sont tout naturellement consacrées à la révision constitutionnelle
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Ce n’est pas en s’opposant systématiquement que le PS se fera le mieux entendre par l’opinion. Avançant en âge j’ai souvent l’occasion de méditer sur les réformes que nous avons refusées parce que présentées par la droite. Un exemple qui me vient à l’esprit et put être ai je tort c’est la réforme du Sénat proposée par de Gaulle en 1969. Si on l’avait acceptée on aurait débloqué une situation qui perdure 40 ans après avec une Droite indéboulonale.
On a assez de sujets sur lesquels on est en opposition de fond pour savoir faire la part des choses lorsqu’il s’agit du fonctionnement des institutions puisqe si une mesure donnée est favorable aujourd’hui à la majorité en place, demain, lorsque la majorité aura changé c’est nous qui en profiteront. (Et vice versa). Encore un exemple: Dieu sait si nous avons été critiqués par l’opposition sur la réforme du scrutin des municipales. Plus personne ne remet encause son bien fondé.
ahhh la réforme du Sénat voulus en son temps par le Général de Gaulle….Quelle belle preuve d’absurdité des choix de la gauche française dans l’acceptation des réformes ou pas; des lors quelles viennent de leurs camps ou pas! le vrais révolutionnaire de ce pays, c’était lui, De Gaulle…ben oui, cela parait absurde, mais avec le temps….on comprends bien des choses