Avenir socialiste

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parti_socialiste_rose_logo.jpgCe soir j’ai réunion avec les socialistes quimpérois. Au menu, la nouvelle déclaration de principes du PS. C’est la cinquième fois depuis la naissance de la SFIO qu’un tel texte est soumis à la discussion des adhérents.

Si la première déclaration fut entérinée en 1905, la seconde a été rédigée en 1945, sous la plume de Léon Blum, au moment de la refondation, après l’Occupation. Une troisième a suivi, en 1969, en pleines discussions entre la SFIO et la Convention des institutions républicaines, en perspective de la création du Parti socialiste, à Épinay. La dernière (1990) a été préparée en vue du congrès de Rennes, avec l’ambition de tirer des enseignements des dix années écoulées. La nouvelle déclaration sera la première du genre au XXI e siècle.

Evidemment, le point le plus important est notre rapport critique au capitalisme. Nous érigeons ainsi en principe la notion d’économie sociale et écologique du marché. Si celui-ci a toute sa place dans notre société, il ne doit pas moins être soumis à régulation dans le cadre d’une intervention de la puissance publique, là où c’est nécessaire et indispensable. En fait, nous donnons donc un fondement théorique à la fameuse formule de Lionel Jospin : « Oui à l’économie de marché, non à la société de marché ».

Et vous qu’en pensez vous ?

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10 réponses à Avenir socialiste

  1. jpb dit :

    Et bien il faut remettre les choses en perspective. Le capitalisme, c’est réunir des capitaux pour lancer une entreprise. Ensuite, si on laisse faire, on aboutit à des dérives, comme fabriquer n’importe quoi sans tenir compte des impacts sur l’environnement, sans tenir compte des travailleurs, et dernière dérive, par le biais de l’ultra-libéralisme, détruire les entreprises mêmes pour un bénéfice immédiat.

    Le marché a besoin des entreprises, vu que ce sont elles qui produisent la richesse. Les entreprises naissent, vivent, et meurent. Il faut donc aider à la création de nouvelles entreprises pour remplacer les finissantes. C’est particulièrement vrai quand il y a un saut technologique. On ne fabrique plus de locomotives à vapeur, et on a fermé les mines de fer et de charbon dans l’Est de la France.

    Traditionnellement, on laissait à la libre initiative le soin de réunir les capitaux. Cela a entraîné une classe sociale aisée, pouvant par endogamie se reproduire, en gros la bourgeoisie. La seule critique qui s’est exprimée a consistée en une révolte contre eux. C’était la voie la plus naturelle pour embrigader des masses travailleuses à défiler un premier mai.

    Mais le prolétariat s’est instruit, s’est libéré de la misère intellectuelle, l’école, les mass-media, et maintenant Interner fait que nous débouchons sur une société libérée de la force physique au profit de la création intellectuelle.

    Comment permettre à des personnes désargentée de se lancer dans la création d’entreprise ?

    D’abord en favorisant une culture de l’innovation et de l’invention qui constituent deux aspects différents mais parallèles. L’innovation se contente d’un marché pour vendre le produit qu’elle réalise. Un bon plan d’affaire plus le capital nécessaire et la bonne personne suffisent. L’invention a besoin d’une démarche plus profonde, et cette dernière est plus délicate à gérer, il faut d’abord déposer un brevet, et avoir les moyens financier de l’assumer, en payant régulièrement les taxes annuelles ainsi que les frais de justice et d’avocats nécessaires en cas de plagiat. Le brevet est plus spécifiquement réservé à des entreprises disposant des moyens de mise en oeuvre du brevet et à sa défense.

    Le drame de la gauche, c’est d’avoir mal compris la neutralité du capitalisme en tant qu’idéologie et à sa nécessité dans une société de progrès. Elle n’a pas vu que ce qui était injuste, ce n’était pas la richesse mais son absence. Une société juste doit donner à tous ses membres la possibilité de créer une entreprise correspondant à la réalité du moment, et avoir une taille suffisante dès le départ pour s’implanter localement en visant le marché européen puis mondial le plus rapidement possible si le produit est vraiment innovant et nécessite une grosse somme de capital-risque pour décoller. Évidement tout le monde n’est pas en mesure d’innover, c’est affaire de personnes. Mais dans le sillage d’une nouvelle entreprise innovante, tout un ensemble d’autres entreprises s’y rattachent pour constituer une nouvelle niche. Il y a aussi une écologie des entreprises, il y a des fournisseurs qui s’y greffent et des partenaires qui émergent, et qui eux ont plus tendance à rester au niveau local et peuvent donc démarrer sans grand prise de risque. Il y a alors tout un projet à développer pour les socialistes, non pas en stigmatisant le principe des entreprises liées au marché et ayant des besoins de capital pour exister , mais tout au contraire en les encourageant. Ce sera l’occasion de poser une nouvelle éthique du monde du travail, de nouvelles règles sociales, et petit à petit passer d’une société embourgeoisé à une société d’initiative et de liberté.

  2. Baillergeau dit :

    @ jpb du 13 mai

    J’ai trouvé très enrichissant le développement sur la « société d’initiative et de liberté » et j’épouse cette vision dynamique servant la démocratisation de la création des entreprises.

    Cependant la vie des entreprises n’étant pas un long fleuve tranquille, on y croise quelque fois des patrons incompétents, d’autres aveugles à la réalité de leur entreprises et même quelques fous en liberté.
    En dehors de la grande majorité des patrons qui n’ont pas ce profil, il en est qui « liquident ou tuent leur affaire » comme si d’autres n’y avaient pas apporté une partie d’eux-mêmes.

    Pour toutes ces raisons, je pense que le rééquilibrage du pouvoir dans les entreprises est à réaliser, d’autant plus que l’évolution du niveau de connaissance des salariés le permet techniquement et que la santé des entreprises s’en trouverait durablement favorisée.

  3. Jean-Louis dit :

    En face d’un président extrémiste qui croit au capitalisme et à la mondialisation (Cf son dernier discours aux français); affirmer que le marché doit être régulé pour déployer son efficacité est la base saine d’une reconstruction nécessaire, juste, soucieuse de l’écologie et consciente de la raréfaction de nos ressources.

    Puisse ce texte être la base d’une unité d’actions renouvelées et susciter le sens du bien commun au service des valeurs de justice, d’égalité, de liberté et de fraternité.

  4. yves dit :

    Réaction à l’Art.20 De la déclaration de principe.

    Le Parti Socialiste est un parti populaire ancré dans le monde du travail, .Il est le produit des combats politiques et des luttes sociales menées tout au long du XIXé et XX é siècle. Il entendexprimer l’intérêt général du peuples français.

    Je pense que cet article de déclaration est à modifier, car elle ne répond pas à la question suivante: pourquoi un parti qui se dit ancré dans le monde du travail, n’a-t-il pas dans ses instances locales, fédérales ou nationales plus de personnes issue de ce milieu qui pourraient apporter leur contribution à l’ancrage dans le monde des ouvriers.

    Pour les scrutin de listes, on ne retrouve pas non plus des ouvriers?(Au dernières régionnales, les seul élus ouvriers étaient des gens du PC)

    Il est vrai que pendant de très longues années, les ouvriers ont voté communistes, moi-même également. Mais le PC, à mon sens n’a pas su ou pu trouver sa voie après la chute du mur de Berlin.

    De plus le discours du FN a attiré beaucoup d’ouvriers ou de gens désespérés à voter pour lui. Les défaites successives du FN ont servi la droite RPR et maintenant UMP qui s’est jetée dans la brèche laisser par le parti Lepéniste, en lui empruntant à peu de choses près ses principales idées (heureusement pas toutes).

    Le PS n’a pas su lui s’engouffrer dans cette brèche, pensant sans doute que des ouvriers ne voteraient pas pour la droite et donc par ricochet, pour le patronat.

    Grosse erreur, et en plus les dissensions à la tête du parti n’ont pas joué en faveur de celui-ci. La guerre des chefs, éléphants, mammouths ou autres a eu lieu et a laissé des traces.

    Maintenant le rôle des dirigeants du PS, c’est de conquérir ou reconquérir cet électorat ouvrier, pour que ce dernier vote pour un vrai parti de gauche réaliste, avec des projets concrets, un parti solidaire avec une justice sociale.

    Si le PS ne réussit pas cette conquête , ce sont des voix qui resteront à droite, ou qui iront sur le nouveau parti que veut créer O.Besancenot, dont on a pu voir les scores éloquents lors des dernières élections municipales.

    Que la guerre des chefs s’arrête, que l’on choisisse un nouveau 1er secrétaire, et que l’on marche derrière lui comme une seule masse, tout en gardant malgré tout notre droit de critique, qui est logique dans un parti qui se dit de démocratie, sans penser à qui sera pressenti pour représenter le PS à la présidentielle de 2012.

    Pensons déjà au moment présent, et à la reconstruction.

    Le moment venu il sera temps de choisir le ou la meilleur pour gagner la présidentielle.

    N’oublier pas que MONSIEUR BREGOVOY était issu du milieu ouvrier, et qu’il n’avait qu’en poche qu’un CAP d’ajusteur, et qu’il est quand même devenu Premier Ministre…..

    A méditer, comme quoi les diplômes ne font pas tout.

  5. yves dit :

    Rectificatit: lire Monsieur BEREGOVOY, et non pas BREGOVOY

  6. momo dit :

    dit moi camarade IVANOV comment va le monde aujourd hui????, tu sais ERNESTO il s use a mesure qu il grandit, oui mais la terre alors? ??, elle diminue chaque jour ? MAIS POURQOI ? pour toujours plus de profit, ah bon, mais l economie de marche dans tout ca???? elle se financiarise, le reve de certains capitalistes se realise enfin : des USINES sans OUVRIERS. on les delocalisent dans des pays emergents ou l etat PROVIDENCE n existe pas , ni les lois sociales……bref le retour sur investissement est plus rapide et les salaries sont plus calmes qu en Europe. si je comprends bien IVANOV : nous quittons un Capitalisme social voir paternaliste adosse a un etat providence pour le TURBO-capitalisme . oui en quelque sorte c est un nouveau mode de gestion : les actionnaires , les fonds de pension , les hedges-funds remplacent les entrepreneurs , on revient au coeur de metier , on externalise a tout va et on utilise la variable d ajustement , a savoir le k humain. Tu dois devenir FLEXIBLE ernesto, tu es dans l economie mondialisee!!!!!!tu es en competition avec Habib, lee , vich l indou et les autres……et nos salaires??? il va falloir t y faire : ils se « wall-martisent » mais que fait notre gouvernement????? il devait aller chercher la croissance avec les dents, eh ESNESTO , soit satisfait aujourd hui tu ne pais plus de charges sociales sur tes heures sup de plus-values sur l heritage.. tu peus meme travailler dans le monde entier!!!!!!bouges-toi, le monde t appartient…. OK mais chez nous au PS qu est ce qu on propose!!!! on y reflechit ERNESTO, on y reflechit!!!!!! on a deja commence en supprimant de notre vocabulaire le mot REVOLUTION ou GRAND SOIR, bref les elites cogitent , . mais que fait l ETAT??????…….ah j oubliais ESNESTO, les caisses sont vides……..Quelles perspectives avons-nous….. ON VA LE DECOUVRIR BIENTOT… pour l instant reflechit sur le theme : oui a l economie de marche, non a la societe de marche. mo2

  7. Art 1
    Être socialiste, c’est ne pas se satisfaire du monde tel qu’il est. L’idée socialiste relève, à la fois, d’une révolte contre les injustices et de l’espérance pour une vie meilleure. Le but de l’action socialiste est l’émancipation complète de la personne humaine et la sauvegarde de la planète.

    Je me sens très a-l’aise dans cette déclaration de principe, mais je ne peux m’empêcher de mettre une définition d’André Gorz sur la pauvreté et la misère et dire seulement après cela ,notre modèle est-il le bon?
    La pauvreté est essentiellement relative

    Selon André Gorz, on est pauvre au Vietnam quand on marche pieds nus, en Chine quand on n’a pas de vélo, en France quand on n’a pas de voiture, et aux États-Unis quand on n’en a qu’une petite. Selon cette définition, être pauvre signifierait donc « ne pas avoir la capacité de consommer autant d’énergie que n’en consomme le voisin »: tout le monde est le pauvre (ou le riche) de quelqu’un.

    La misère, elle, est objective

    On est miséreux quand on n’a pas les moyen de satisfaire des besoins élémentaires: manger à sa faim, boire, se soigner, avoir un toit décent, se vêtir. Toujours selon André Gorz, « pas plus qu’il n’y a de pauvres quand il n’y a pas de riches, pas plus il ne peut y avoir de riches quand il n’y a pas de pauvres: quand tout le monde est «riche» personne ne l’est; de même quand tout le monde est «pauvre». À la différence de la misère, qui est insuffisance de ressources pour vivre, la pauvreté est par essence relative. » Écologie et politique, Seuil, 1978, pp. 37-38

  8. momo dit :

    je cherche desesperement a comprendre l interet des courants au PS, y aurait-il quelqu un pour me l expliquer, d avance merci

  9. castillo.g dit :

    l’intérêt est simple! ce sont des écuries présidentielles; c’est tout faut pas chercher plus loin.la vie est plus simple que çà.a droite pas de soucis, quoiqu’il arrive tout le monde suit le chef, après on laisse certaines critiques volées, histoires de faire avancer les idées et le travail! mais comme on est élu c’est plus simple. a gauche c’est différent, tout le monde s’engeule avant, chacuns pour sa pomme, appelons çà hypocrisie ou amitié aineuse.mais bon, comme les divisons de départ ne permettent pas l’union au final de la gauche et au plus large des électeurs, personnes n’est élus! c’est la différence entre la gauche et la droite; a droite au chosis l’efficacité et le résultat, après on s’adapte….à gauche on essaye de s’adapter à chacuns des courants, puis sous courants, puis le parti, puis les électeurs….be&ucoup de décus sur le bord de la route! faut donc choisir efficacité puis les idées! ou les idées au minima car consensus obligatoire et donc efficacité de rassemblement peut crédible car pas unitaire dès le début…..bref, c’est comme dans la vie, il sert à rien de se faire des ennemis pour leurs demander de devenir ami après! autant le faire en premier….après la magie de la vie fait que la sauce prend ou pas…..

  10. momo dit :

    economie de marche , societe de marche, liberalisme, mondialisation!!!!!!!!!!ou l histoire du jeu de Monopoly : pour commencer la partie, chaque joueur possede le meme nombre de billets et choisis un pion de couleur differente.la partie demarre en 2000 , les americains , les anglais, les espagnols lancent des des truques (agrees par la reserve F ederale ou la banque d angleterre) , des qui font toujours cinq ou six…..tandis que les francais, les allemands et les suisses n utilisent que des des normaux agrees par la bce ou la bns. les premiers font le tour du circuit deux fois plus vite que les autres joueurs. mais il y a une autre regle : chaque fois qu ils passent par la case depart, la banque leur 40.000 euros , a savoir 2 fois plus qu aux autres joueurs qui eux ne recoivent que 20.000 euros……a condition qu ils promettent de rembourser tout l argent en plus a la fin de la partie…….un francais achete une gare!!!!ils n hesitent pas a surencherir de 50 pour cent pour l avoir : on devra tout simplement payer plus cher le billet de train ……et s il achetent tout une rue ce sont les loyers qui s envolent……les economistes appellent cela l INFLATION. au bout de quelques temps ce sont les joueurs qui peuvent ramasser les 40.000 euros qui ont tout rafle. les autres sont ruines…..on exproprie…la banque les revend aux encheres…..les plus riches rachetent…..les prix grimpent….la banque se frottent les mains….ensuite les riches jouent ent reux…les prix continuent a flamber. chacun veut devenir le plus gros proprietaire pour pouvoir rembourser sa banque le premier et gagner la partie……mais a un moment ou a un autre .meme avec des des pipes qui font plein de « doubles », il y a des participants qui se retrouvent en prison……on n encaisse plus le loyer des hotels, il faut payer les impots…..et la banque (qui prete un parapluie quand il fait beau et le retire quand il pleut) qui n a plus confiance lui demande de rembourser tous les 20000 euros de bonus………comment fait-il pour payer!!!!!il doit revendre des maisons ;des hotels….mais tout se complique quand les autres joueurs doivent emprunter pour les racheter. la banque estime alors qu il y a un fort risque de voir un autre joueur aller en prison ou de tirer une carte du type « impot foncier ». puisque la partie semble arretee, elle decide prudemment de reclamer son du a l ensemble des participants…….et BOUM….PIF….PAF….POUF….tout s effondre,personne ne parvient ni a vendre,ni a rembourser……la banque est ruinee*….SUITE au prochain JEU de societe….vous avez dit …….economie de marche ou societe de marche…….dans la serie « nous allons danser sur un volcan  » un jeu virtuel epoustouflant que vous allez jouer sur une nouvelle console iwantmymoneyback. ……..sortie en salle octobre 2010…(sce ‘ph.bechade) *ex northem rock

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