Matinée à Concarneau pour assister au 40ème congrès de la FNACA. J’ai beaucoup de respect pour cette association d’anciens combattants qui réussit à allier le souvenir, la fraternité et l’engagement pour la paix.
De fait, c’est aujourd’hui la plus importante des associations du monde combattant puisqu’elle compte plus de 7000 adhérents dans le Finistère. Une nouvelle fois évidemment les débats ont porté sur la nécessaire reconnaissance du 19 mars comme date officielle de commémoration du cessez le feu.
A y réfléchir un instant, c’est incroyable que l’Etat n’ait pas procédé à ce choix. Historiquement il n’existe aucun doute. cette date marque la fin officielle de l’engagement de l’armée de la République, ordonnée par les autorités légitimes de cette République.
Pour tous ceux qui furent brisés, pour les blessés, pour les familles des victimes, cette date est celle du début d’un espoir, – l’espoir du retour à la paix. Pour tous, elle puise sa légitimité dans les résultats du référendum du 8 avril 1962, puisque plus de 90 % des Français ratifièrent à cette occasion les accords d’Evian.
la Fnaca est un puissant réseau, utile et garant d’une mémoire qui, comme les autres cicatrices de notre histoire de doit pas être oublier! Mon père, membre de cette association a combattu pendant 3ans en terre algérienne, sur les lieux memes ou son propre père est né, Dublimeau, Oran…Il n’est pas simple de comprendre la guerre d’algérie, si on ne comprend pas les millions de gens qui non arabes, non kabyles, qui y sont nés et vécus….J’ai toujours essayer de comprendre ce que pouvais ressentir un jeune militaire qu’on envois au nom de la république se battre là où une partie de son histoire personnel et familiale a débuté…..ON SERA TOUJOURS L ETRANGER D UN AUTRE(CAMUS).je me suis toujours étonné aussi le peu d’engouement d’un certain Mitterand à revenir là-dessus….peut-être d’avoir été Ministre de l’intèrieur à peu près a cette époque…un flou comme sur Vichy, mais bon cela est votre héritage, celui de la gauche et du PS…
aujourd’hui un lien fraternel et affectif nous lies avec l’algérie.Le renier c’est nous renier nous mêmes.c’est oublier l’histoire.c’est oublier les joies, les souffrances, les couleurs et les parfuns d’une autre rive jadis notre.les ressentiments et les regrets d’anciens sont vains, leurs souvenirs, à eux seules peuvent apaiser certaines rancoeurs. au final, toujours cette même phrase qui me vient à l’esprit quand je pense à cette guerre…nous sommes toujours l’étranger d’un autre…