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Archives mensuelles : juin 2008
Une réunion pour rien ?
Ce matin, sur la proposition de Bernard Poignant mais à l’initiative du préfet, s’est tenue à la préfecture une table ronde sur « l’organisation de la permanence de soin dans le sud Finistère ».
Nous étions nombreux : élus (députés et maires), syndicalistes (CGT, CFDT, FO, Sud), professionnels (syndicats et ordre des médecins), praticiens hospitaliers (directions et présidents des commissions médicales) et bien sûr représentants de l’administration (directeur de l’ARH, de la DDASS,..).
Un partie du temps fut consacrée à ce que chacun d’entre nous connaissait, l’état des lieux. Une population inégalement répartie sur le territoire (dans le Finistère les 121 communes littorales concentrent à elles seules 70 % de la population et un tiers des Finistériens habitent dans l’une des six communes de plus de 14 000 habitants). Un quart de la population agée de plus de 60 ans et selon les projections démographiques, en 2030, la part des personnes de 60 ans et plus atteindrait 35% de notre population totale, le nombre de personnes de plus de 80 ans serait multiplié par 2,5…
Puis vint le temps du débat. Là non plus sans surprise. Les uns plaidèrent pour que l’on parte des besoins de la population (élus et syndicalistes), les autres insistèrent sur les moyens disponibles (administrations et professionnels). Chacun dans sa cohérence.
Et puis ? Et puis rien. Comme l’a dit le préfet « ce n’est ni une réunion pour prendre des décisions, ni une réunion de négociation ». Ah bon. Logique alors qu’il ne s’y soit rien passé finalement.
Je ne signe aucune contribution
Je ne signerai aucune contribution pour le congrès de Reims. Je crois que c’est la première fois depuis près de 20 ans. Ce n’est pas le fruit du hasard mais l’aboutissement d’une réflexion.
D’abord, parce que le calendrier du PS est ainsi fait qu’il faut apposer son paraphe avant même de pouvoir lire toutes les contributions. On est donc contraint de choisir sans comparer. Longtemps cela ne m’a pas poser de problème tant je me sentais en harmonie avec une sensibilité du parti. Mais aujourd’hui…
Ensuite parce que signer serait s’affilier et que je veux, à ce stade, rester libre. J’ai évidemment un grand faible pour la démarche de Pierre Moscovici et d’Arnaud Montebourg dont j’apprécie la dimension novatrice. Je partage beaucoup des constats de Martine Aubry même si je ne comprends pas son choix de compter d’abord sur deux fédérations qui n’incarnent pas pour moi un modèle de démocratie interne. Je comprends ceux de mes amis qui ont rejoint Bertrand Delanoé afin d’influencer la ligne qu’il va incarner. Même le texte de Laurent Fabius peut ici et là recéler des aspects intéressants mais j’ai du mal à oublier 2004. En fait, il n’y a guère que la contribution des « féodaux » et celle de Jean-Luc Mélenchon qui me laissent de marbre. Mais je n’ai pas encore lu celle de Ségolène Royal, celle de Benoit Hamon/Henri Emmanuelli et celle de François Hollande.
Enfin, parce que je crois que cette étape des contributions est trop tactique pour être sérieuse. Je reste demandeur d’un congrès du PS qui permette que le parti se dote d’une orientation incarnée par une autorité. Et je crois que pour le moment, tout cela reste à bâtir.
Un an de mandat
Hier j’ai proposé aux journalistes une rencontre pour dresser un rapide bilan de cette première année de mandat de député. Dans les dernières semaines, j’avais anticipé ce rendez vous en me livrant au même exercice devant les socialistes des différentes communes de la circonscription.
Un tel exercice est une évidence, presque une exigence. Pas un jour ne s’est passé depuis le 17 juin 2007 sans que je n’ai eu une pensée pour les 29 539 électeurs qui ont choisi d’élire un député de l’opposition. Il ne faut jamais oublier ceux à qui on doit d’être là. Je me sens redevable. Et depuis un an, je n’ai de cesse que de chercher à mériter leur confiance.
Candidat, je m’engageais à « protéger » et à « agir ». Député, je m’emploie à dénoncer les réalités telles qu’elles sont, les politiques telles qu’elles se mènent. Sans outrance, sans excès, mais en donnant les informations justes et en permettant aux citoyens de former leur jugement. Ce fut notamment l’enjeu du combat sur le paquet fiscal. Inlassablement, avec mes collègues, nous y sommes revenus. Marquant combien ces 15 milliards d’euros avaient été dépensés inutilement, injustement, inefficacement.
Je cherche aussi du mieux possible à alerter l’opinion. Ce furent le sens des combats sur la loi de rétention de sûreté, sur le risque de l’ADN comme procédé de contrôle de l’immigration ; sur les OGMs qui, finalement, étaient à l’occasion d’un projet de loi autorisés dans leur culture au risque de créer de graves dommages aux productions de qualité.
Et parce que ces critiques seraient stériles sans propositions, avec le groupe socialiste, je contribue à en imaginer. Nous en avons émis tout au long de ces derniers mois : sur le pouvoir d’achat, sur le logement, sur le financement de la Sécurité Sociale, sur les retraites. Avons-nous été suffisamment entendus ? Avons-nous, nous-mêmes, suffisamment insisté sur ces propositions ? Evidemment pas. Cela doit d’ailleurs nous conduire à ajouter pour demain une 4ème mission : celle d’être unis.
Il n’y a d’opposition que si, elle-même, est capable d’être en cohérence. En cohérence par rapport à ce que nous avons fait. En cohérence par rapport à ce que nous avons dit. En cohérence par rapport à ce que nous sommes. Chaque fois qu’une voix discordante se lève dans nos rangs, ce n’est pas un problème pour le PS, c’est une difficulté pour l’opposition.
Il faut qu’il y ait du débat, c’est nécessaire. Il faut qu’il y ait de la délibération, elle est indispensable. Mais, une fois que la décision est prise, elle s’impose à tous. Il ne s’agit pas de rentrer dans je ne sais quel carcan disciplinaire ou obligation de suivisme, mais tout simplement de se faire entendre et il ne peut pas y avoir de crédibilité possible pour l’opinion si, sur le même sujet, il peut y avoir plusieurs voix qui disent différemment notre position.
PPP le débat
Je rentre de Paris où ma semaine parlementaire fut consacrée à la discussion d’un projet de loi sur les « contrats de partenariat », autrement baptisés « Partenariat Public Privé ».
J’en ai déjà parlé dans mes notes du 17 et du 18 juin. Ce fut un débat parlementaire assez édifiant. L’ambition du ministre très dérégulateur Hervé Novelli, qui avait initié ces PPP quand il était député dans la précédente législature, est de permettre aux « majors du BTP » de récupérer 15 % des 150 milliards d’euros annuels de commandes publiques.
Aux seuls motifs d’aller plus vite et de ne pas endetter l’Etat ou les collectivités, ces PPP permettront à Bouygues et consort de s’émanciper des règles de la concurrence.
Le sujet est donc lourd et il suscite une violente hostilité des PME, de l’ordre des architectes et de leurs syndicats, des géomètres, des entreprises de second œuvre… Ceux-ci se sont d’ailleurs payés une page de publicité dans le Monde de mardi pour exhorter les députés à voter contre le texte.
Et bien pourtant à l’Assemblée, nous étions 4 socialistes mobilisés, 1 communiste, le rapporteur, 3 députés UMP et 2 Nouveau Centre. Et pourtant la loi s’appliquera à tous. Il nous reste à préparer le recours devant le conseil constitutionnel.
Les familles privées de 200 millions d’euros
Cela fait plusieurs jours que le gouvernement se flatte d’avoir augmenté l’Allocation de rentrée scolaire qui sera versée en août à l’intention des collégiens et des lycéens.
Le tour de passe-passe est admirable et pour tout dire réellement choquant. En effet, à l’automne dernier, le gouvernement dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2008 intégrait dans son texte une modulation de l’allocation en fonction de l’âge des enfants et le faisait à budget constant. Cela aurait conduit à des diminutions de l’allocation pour certaines familles. Devant le tollé, le gouvernement fait alors marche arrière mais maintient la réduction intervenue de facto.
Si bien que ce furent 250 millions d’économisés sur le dos des familles. Et voilà que maintenant, il se vante de débloquer 50 millions pour la majoration de l’Allocation concernée. 250 millions d’économie, 50 millions de rétrocédés, il reste que François Fillon vient de gagner 200 millions !
Et Nadine Morano, secrétaire d’état à la famille plastronne sur les plateaux de télé ! Elle n’a aucune dignité.