A 16 h hier soir, la commission des lois auditionnait le candidat proposé par le Président de la République pour être le premier contrôleur général des lieux de privation de liberté.
Ceux qui me font l’honneur de me lire savent combien je me suis investi sur ce dossier. J’ai été le responsable du groupe lors de sa discussion en septembre 2007, j’ai interpellé régulièrement depuis la date de la promulgation de la loi le 30 octobre 2007 la garde des sceaux sur la nomination attendue et j’ai même publié une tribune sur le sujet dans l’édition du 19 mars dernier de Libération.
C’est donc avec intérêt que j’ai participé à l’audition de Jean Marie Delarue. Ce conseiller d’Etat de 63 ans, aujourd’hui président de la commission de suivi de la rétention provisoire est certainement l’homme de la situation. De fait, sur les 15 votants, il a recueilli 13 voix pour et 2 contre. Au Sénat, la semaine passée, il avait même obtenu l’unanimité de leur commission des lois.
Sa connaissance du milieu pénitentiaire, sa carrière éclectique (délégué interministériel à la ville, président de la Commission d’accès aux documents administratifs, directeur de cabinet d’un ministre..), son attachement au service public en feront à l’évidence un contrôleur extrêmement soucieux de son indépendance et donc potentiellement extrêmement utile.
63 ans … la limite d’âge dans la fonction publique étant à 65 ans si je ne me trompe pas, il fera un mandat de moins de 2 ans. Un peu court, dommage
Impulser une dynamique peut-être et espérons le ; effectivement pour un travail de fond c’est un peu court!
et oui ! quant on a des compétences et de la motivation, il est logique de partir à la retraite !
c’est tout le système français…..;-)