En ces temps de préparation du bac, les évènements d’hier à Quimper que je découvre dans la presse sont propices à quelques réflexions sur le thème : existe-t-il des violences légitimes ?
Il y a évidemment une antinomie entre les deux termes. La violence est une puissance naturelle et commune aux hommes et aux bêtes. Il paraît donc difficile de pouvoir la légitimer. De la loi de la jungle à la culture génératrice de sécurité et de tranquillité, il y a le contrat social (dont parlait Hobbes), le désir de vivre ensemble pacifiquement… mais aussi l’utopie de croire que c’est possible, car « le mal radical est dans l’Homme » écrivait Kant qui reconnaissait qu’il existe dans l’être humain un penchant naturel au mal.
De mes études, j’ai retenu que l’histoire des hommes se réduit souvent à l’enregistrement des faits et gestes qui découlent de leurs pulsions animales. Quand l’Homme recule, la Bête avance. Chaque fois que le droit disparaît sous la force, la violence triomphe là où le langage et les contrats faisaient avant la Loi.
Voilà pourquoi, la violence pour moi n’est jamais un moyen. D’abord parce que la violence appelle la violence. Ensuite parce qu’elle ne règle jamais aucun problème, elle ne fait que les déplacer. Enfin parce qu’un rapport de force ne peut jamais instaurer une stabilité qui soit durable. Ce qui rend la force faible, c’est que par elle-même, elle est incapable de fonder la moindre obligation. La force est une puissance physique et non une autorité morale.
Illustration prise sur le site http://www.letelegramme.com/gratuit/generales/fait-du-jour/hopital-de-carhaix-affrontements-quimper-20080608-3219752_1353650.php
voilà des paroles d’une grande sagesse ! ce qui se passe en ce moment à quimper est purement scandaleux ! qu’un élu, le maire de carhaix, et d’autres qui représentent notre ville, prennent la tête des violences, les organisent, les cautionnent…c’est lamentable ! au fait, quant une décision sera prise au conseil municipal de carhaix, et qu’elle sera contraire à tel ou tel intérêt, sera t-il possible d’aller tout casser ? la loi du plus fort, c’est un joli concept démocratique. Que carhaix défende ses positions, quoi de plus normal ! de là à foutre le bordel, bloquer les trains, casser le centre-ville…pour moi, ce sont des voyoux, pas des militants ! ceci dit, quant je vois les drapeaux de la LCR, je suis moins surpris
le maire de carhaix qui appelle a d’autres jours de violences…..qui plus est sur une commune qui n’est pas la sienne! on a destituer des Maires pour moins que cela….beaucoup moins la colère des carhaisiens est compréhensibles, et, beaucoup la partages! mais de là a mettre a feu et au saccage…y a des limites qu’un élu ne doit pas franchir….on arrête bien les voleurs de pommes, alors! ? ce n’est pas ainsi qu’une solution ou que le dialogue est possible.que la lcr manipule et agite la foule, c’est son rôle d’opposant contestataire…mais M.Troadec ne devrait pas oublier que qu’en le désordre règne, c’est toujours l’ordre qui l’emporte.au premier incident humain, j’espère que ce Maire sera prendre la responsabilité qu’il prend en préférant l’affrontement plutôt que la concertation.
quand un gouvernement decide de REFORMER un pays , il dispose de plusieurs strategies : la concertation, le dialogue ou des decisions peremptoires prises dans une logique comptable *……..en analysant les rapports de force. l illusionniste avait tout promis pendant sa campagne mais face aux syndicats il a du rengainer maints de ses engagements voir de les priver de leur substance. reforme des regimes speciaux de retraite? resultat : un cout supplementaire de 410 millions d euros jusqu en 2012, loi sur le service minimum : illusoire. Fusion anpe-assedic indispensable …..cout : 300 millions/an pour faire tourner le systeme. reduction du train de vie de l executif : prevu 15 ministres, une realite mais on assiste a une inflation des secretaires d etat , bref 37 membres…et pour servir tout ce beau monde au chateau 1045 personnes …budget: 100,8 millions d euros. on continue avec les commissions diverses et variees ou nos elites reflechissent : 50 de plus qui viennent s ajouter aux 800 deja existants……descendons d un etage au moment ou l on parle du non-remplacement d un fonctionnaire sur deux……….suppression de 175000 postes dans l administration centrale pour l ensemble du quinquennat…..c est plutot mal parti dans la fonction publique territoriale entre 2000et 2005 les effectifs ont enfle de 250000 personnes……………….c est BIZARRE mais nos cost-killers n ont toujours pas pense aux 486 dispositifs derogatoires sur LES NICHES FISCALES dont le cout pour les finances publiques est de 73 MILLIARDS…………………alors ou est la VIOLENCE dans tout ca. je ne me permettrai pas de jeter l anatheme sur une POPULATION qui defend son service PUBLIC et qui malheureusement se trouvant seul et apres avoir tentee de dialoguer se trouve face a un MUR. SI LES LUTTES SE RADICALISENT c est bien le signe d une societe DEBOUSSOLEE a qui des politiques professionnels n offrent aucune perspective CREDIBLE. quand nos gouvernants commencerons par montrer l exemplarite en reformant sa tete , il sera certainement plus facile de demander au peuple de le faire. la VIOLENCE c est une societe menee par les multinationales , une economie financiarisee, l argent roi, les privileges……..elle est autrement plus violente que quelques pneus brules ou projectiles ……elle est legitime face a des poliques autistes……..elle est l expression d une population abandonnee , a qui on ne donne aucune persperctive, une simple logique comptable , une rationnalite froide …….jju je souhaite egalement que tu nous donnes ton avis sur la violence des pecheurs, des paysans, des routiers, des grevistes, des banlieues………ainsi que des solutions concretes pour eviter ce que je qualifierais de debordements. bref POURQUOI EN EST-ON ARRIVER LA !!!!!!!!!!!!!!!MO2 UN CARHAISIEN en colere *il est plus facile de s attaquer au service public de petites villes du centre -bretagne…..PS/ en ce qui concerne la loi de la jungle, il me semble que c est la mondialisation qui mene le TEMPO…..et nous les gaves d europe …doit-on legitimer la violence des emeutes de la faim, il est vrai que la-bas on ne dialogue meme pas,MONSIEUR, on tire, on tire…….(a prendre au second degre) pour eviter de partir au quart de tour!!!!!!!!!!!!!!je ne peux m enpecher de penser au BASIC BAGER qui a pris la decision pour carhaix
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BASIC BADGER ou blaireau de base. seul….seule
pour signer la petition : http://www.comitedefensehopitalcarhaix.com/petition/
http://www.stop-finance.org/speculation-et-crises-ca-suffit
« le pouvoir ne souhaite pas que les gens comprennent qu ils peuvent provoquer des changements. » noam CHOMSKY
Reste à définir ce qu’est la violence. Le résistance non violente, à une décision légale n’est-elle pas une forme de violence ? Cette résistance ne peut-elle être regardée comme parfois légitime et même nécessaire quant bien même elle serait illégale ? (voir le combat de Plogoff, les faucheurs volontaires, les salariés sequéstrant leur employeur, les barbouilleurs de pub…)
La problématique est celle de la force obligatoire de la loi qui est perçue comme une violence légale à laquelle répond une résistance parfois violente qui apparaît légitime à ceux qui l’emploient. C’est l’histoire, au fond, de tout les conflits sociaux
A chaque fois qu’une norme générale s’impose à des sujets qui n’ont pas participé directement à son élaboration, ces derniers se perçoivent comme de simples objets et non comme des sujets, acteurs de la vie sociale.
La vrai question est celle de la proximité du lieu de la prise de décision avec le lieu de son application.
« Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. » (art 2 déclaration des droits de l’homme de 1789)
« ce que tu gagneras par la violence, une violence plus grande te la feras perdre » gandhi.Personne ne conteste les revendiactions des pêcheurs, des agriculteurs, ds routiers…..et encore moins des carhaisiens! la désertification de certaines zones, l’aménagement juste des services sur le territoire, les problèmes de ressources, tant humaines et financières, sont des enjeux majeurs.Les élus, en sont tous conscient, mais, il est dans leur rôle aussi, de faire des choix et de s’y tenir! l’ épineux enjeux de l’hospitalisation n’a peut être pas été expliquer de manière précise sur le fond, et la forme, est apparue trop sévère, trop agressive et injuste, d’ou le vent de révolte….mais certains excès (pas de tous!) sont -il justifiables? même si une contestation est juste, le rôle de l’état(et je dit bien celui de l’état!) est -il de maintenir l’ordre ou d’accepter le désordre?..la réponseesr l’ordre, sinon ce n’est plus les lois de la république qu’y règne mais l’Anarchie….mais ce n’est pas cela qui va regler l’enjeux hospitalier…une nouvelle conceration est souhaitable et est, la seule voie de la sagesse à suivre.
Penser que l’Etat doit avant tout être le garant de l’ordre, fusse au prix de la justice est effectivement une idée républicaine (c’était, au demeurant, l’argument des anti Dreyfussards, comme celui des promotteurs de Guantanamo).
Poser le principe inverse, à savoir que la mission première de l’Etat est de garantir d’abord la justice, même au prix du désordre, est un postulat democrate et … socialiste.(à mon avis)
Choisis ton camp camarade!
Le conseil municipal de la ville de Quimper a évoqué ce sujet hier soir 13 juin 2008. Voir quelques minutes de ces débats à l’adresse ci-dessous
http://unprojetpourquimper.free.fr/cpg/displayimage.php?album=49&pos=0
Kepa certes une partie de la gauche française est démocrates et socialsites, toutes tendances confondues; mais les Français sont Républicains….ils ne sont pas démocrates, comme le sont les pays anglo-saxons ou au usa! ne pas avoir toujours compris cela, c’est ne pas comprendre pourquoi il ne vous choississent pas à la tête de l’Etat, à part la parenthèse Mitterrand, qui étais, ne vous en déplaise, républicain.Oui, il y a bien deux conceptions institutionnelles en France, l’une démocrate et l’autre Républicaine.On a trop tendance à confondre les deux! le peuple de France peut en fait se satisfaire d’un système fort où tous les pouvoirs sont concentrés au mêmes niveaux…et cela depuis bien avant 1789.un peuple démocrate priviligie toujours la discussion, la concertation, la solution avant la contestation…les français priviligient toujours, avec leurs sens très politique et remarquable, la confrontation, la démonstration de leurs méconentements, le besoin de rupture, de passages en force pour avancer…là ou des sujets mériteraient un apaisement de tous…les français trouvent toujours sujets à dispute, a la limite desfois de la guerre civile! pour le reste l’image donnéepar les carhaisiens, pardon du terme, va finir par lasser.Il faut savoir ne pas aller trop loin dans l ‘affrontement et les dégats qu’ils engendrent.les français sont « conservateurs », les quimpérois plus modérés, ne le sont pas moins quand les choses dérapent ou ne sont plus controlées.Attention! Monsieur troadec est un élu, il doit savoir ne pas trop attiser les braises et savoir qu’il y a un moment pour tout.un moment pour la revendication, aussi forte et justifiée soit-elle, l’autre pour l’appaisement et la recherche d’une sortie de crise acceptable par tous.tout incident humain, si par malheur cela advenait, devra trouver un responsable!et je ne pense pas que le maire de Quimper veuille prendre cette responsablité à a place du maire de carhaix! aussi justifiée et compréhensible soit leurs révoltes….
ok là dessus
je ne reviendrai pas sur le sujet des violences à Quimper.Mais souhaites laisser à tous un commentaire sur un sujet qui semble, derrière le problème de Carhaix, bien plus importants….car plus politique et institutionnelle! Le fait Républicain.En effet, je ne suis pas très pointu en politique, mais j’essaye de comprendre! depuis de longues années, j’ai toujours lus ou entendus les élus de gauches réclamer le fait républicain et de la continuité de l’état! Mais, dans une région comme la Bretagne, ou une autonomie politique pourrais être possible, je constate les contradictions , les gênes des uns et des autres! constat: des élus de gauches en bretagne, de moins en moins républicains..mais qui ne veulent pas perdre ce que l’état leurs à grassement accordés pendant des années…des élus de gauche bretons qui veulent plus d’autonomie, de reconnaissance culturelle, mais qui n’ose pas passer le Cap quand l’état leur permet de voter cette reconnaissance…de l’autre côté, certains élus de droites, que la gauche n’a eu de cesse au fil des scrutins de qualifier de libéral voire ultra-libéral mais en fait très jacobin et attacher au modèle républicain…et qui sont très réservé sur le fait culturelle ou sur l’idée même, qu’un jour on accorde une autonomie plus grande à la Bretagne…au delà des appartenances politiques…il semble que se profil à l’avenir…pour la gestion des collectivités locales et de l’aménagement du territoire une question tout autre que financière et politicienne, une question institutionnelle! qui est qui? et qui veut quoi? dans quelle modèle les élus veulent-ils amener leurs électeurs??? ce n’est pas un sujet de l’instant, mais un sujet d’actualité qui peut faire réfléchir sur l’avenir….