Concert de Loreena McKennitt hier soir à l’Espace Gradlon, la place de la Résistance recomposée façon Festival de Cornouaille.
Ce qui reste, c’est d’abord le souvenir de sa voix. S’appuyant sans cesse sur des instruments différents (harpe, accordéon, piano), elle oscille entre l’incantation folk et l’harmonie variée des ballades. C’est une présence éthérée à la fois visuellement et oralement…
Elle est entourée d’une dizaine de musiciens qui jouent de guitare électrique, de violon, de luth, d’oud, de violoncelle, de vièle à roue permettant aux morceaux de passer du son pop rock à une mélodie celte pour finir dans un instrumental oriental.
Le pari du festival était gagné d’avance. La salle comble s’est évidemment laissée emportée de la Grèce antique à l’Orient des croisades ou sur la route de la Soie. Il suffisait de fermer les yeux et le voyage dans le temps débutait. Mais pourquoi donc les organisateurs ont-ils cru nécessaire de nous imposer un entracte de 20 mn ???
Je persiste et signe. Magnifique.
Je me souviens d’ailleurs, en terminale, en classe de lettres, nous devions accompagner un texte lu, de notre choix, par un fond musical, de notre choix.
J’avais alors marié un texte d’Annick Cojean, sur une veillée mortuaire au Kosovo, à une complainte de Loreena MCKennitt.
Une expérience assez mystique que je n’ai jamais oubliée et qui avait tiré la larme à mon professeur !
l’entracte ? la réponse est : pour aller faire pipi !!!! on peut rire, non ?
souvent, ce sont les artistes eux-mêmes qui souhaitent faire une pause ! la voix, ça se ménage
Attention, à force de fermer les yeux pour soit disant, mieux se concentrer; on risque de ronfler et gêner ses voisins.
mes enfants m’ont offert son dernier DVD pour mon anniversaire, je l’écoute en boucle, elle est merveilleuse !
Elle donne un concert le 2 août au Festival Interceltique et après ton article, je n’ai qu’une hâte, c’est d’être au 2….
Effectivement, la magie de sa voix était au rendez-vous !!!
Pour ma part, l’entracte fut une bénédiction… L’air pouvait alors circuler librement… ce qui n’était guère un luxe !
A quand un festival sponsorisé par une marque de déodorants… (humour).