Les négociations du cycle de Doha sur l’abaissement des barrières douanières au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ont repris depuis lundi dernier.
Ouvert depuis plus de six ans, le cycle de Doha est gelé depuis juillet 2006 faute de consensus entre Nord et Sud sur les subventions agricoles et les barrières douanières en matière de produits agricoles et industriels. Pour Pascal Lamy, c’était la rencontre « de la dernière chance ».
Or il semble que le ciel se dégage et on parle d’un accord possible. C’est le Brésil qui est responsable de ce changement de ton. Il vient d’accepter les propositions de Lamy qui se traduiraient par une réduction des subventions agricoles européennes de l’ordre de 75% à 85%, les subventions du Japon et des Etats-Unis seront réduites de l’ordre de 66% à 73 et les autres pays développés devront réduire leurs subventions de 50% à 60%.
Ces baisses qui doivent intervenir dans un délai de 5 ans, ne concernent pas les autres types de subventions comme celles versées aux agriculteurs pour protéger l’environnement.
En échange de ces concessions, les pays industrialisés obtiendraient de ceux du Sud, et notamment les pays émergents comme la Chine et le Brésil, qu’ils ouvrent davantage leur marché aux produits industriels.
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Je trouve logique et courageux que tu donnes ton avis sur l’avancement des travaux de l’OMC, mais quel gouffre entre ces débats et leur traduction dans l’information économique perceptible par les citoyens.
Comment réaliser les relais pour que ces sujets soient saisis à leur juste mesure, qu’ils ne restent pas une chasse gardée des lobbies et qu’ils soient moins utilisés par tous les démagos, y compris ceux de notre camp ?
Peu de contributions pour le Congrès s’y attaquent clairement.
Beaucoup de leaders du PS laissent Lamy pour l’OMC ou DSK pour le FMI, se débrouiller, en regardant ailleurs, quand d’autres leur crachent au visage.