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Archives mensuelles : août 2008
Oublier La Rochelle
Retour de La Rochelle avec une conviction : il est temps que s’expriment les militants ! Mais, malheureusement, le vote sur les motions n’interviendra que le 6 novembre. Dans plus de deux mois !!!!
Et j’avoue ne pas savoir dans quel état sera alors notre parti… En tout cas, si tout se passe comme durant ces quelques jours.
Pour faire simple, cette université fut un congrès à blanc. C’est-à-dire avec le pire de ce que nous sommes capables de montrer aux médias (confusion quotidienne, manipulations permanentes, intoxications régulières, trahison même…). Mais aussi sans l’essentiel et donc le meilleur : la voix et le choix des adhérents.
Je ne tenterai pas de résumer ce que j’ai vu ou entendu. La presse de demain le fera largement et pour une fois, ce que vous y lirez sera très proche la réalité. De toute façon, je suis incapable de tenter d’y donner un sens tant j’ai eu l’impression de vivre, la chaleur du climat aidant, au cœur de la Toscane, à Florence, aux XVIème siècle, dans cette période où les intrigues rythmaient la maison des Médicis et quand leurs ennemis forgeaient la légende noire des Borgia…
Bref, rien de ragoûtant. Tournons vite la page de cette 15 ème université.
On en parle à La Rochelle (2)…
Les contributions sont unanimes, il faut refonder le PS, mieux l’animer, redonner du sens collectif à nos échanges. Et donc souvent changer la direction.
Et parce que les bonnes idées n’ont pas d’âge mais simplement de l’avenir, je regarde le balais de nos dirigeants évoquer ce nécessaire changement.
Les benjamins sont rares. Entre 35 et 45 ans, je ne trouve que D. Batho (35) et B. Hamon (41).
Vient ensuite une catégorie à peine plus fournie entre 46 et 55 ans : M. Valls (46), A. Montebourg (46), V. Peillon (48), H. Désir (49), G. Gorce (50), P . Moscovici (51), J. Dray (53).
Puis le très gros du bataillon qui se situe entre 56 et 65 ans. C’est le cas de F. Hollande (54), de S. Royal (55), de M. Dolez (56), de M. Sapin (56), de F. Rebsamen (57), de J-C. Cambadélis (57), de J-N. Guérini (57), de J-L. Mélenchon (57), de M-N. Lienemann (57), de C. Bartolone (57), de J-M. Ayrault (58), de M. Aubry (58), de B. Delanoé (58), de D. Vaillant (59), de G. Collomb (61), de L. Fabius (62), d’E. Guigou (62) et d’H. Emmanuelli (63).
Et enfin les seniors à partir de 66 ans : J. Lang (69), L. Jospin (71), M. Rocard (78), R. Badinter (80), P. Mauroy (80), J. Delors (83).
On en parle à La Rochelle…
Le parvis de l’Encan discute beaucoup de la future gouvernance du PS. Je livre donc à la sagacité de chacun ce rappel historique.
Ainsi en 1973 au congrès de Grenoble, le secrétariat national du PS comptait 11 secrétaires nationaux autour de François Mitterrand quand au comité directeur 81 personnes y siégeaient et une vingtaine au bureau exécutif.
En 1983, au congrès de Bourg-en-Bresse, on pouvait relever 16 secrétaires nationaux aidés de 15 secrétaires nationaux aux côtés de Lionel Jospin. Le bureau exécutif s’était lui aussi agrandi pour atteindre 27 membres.
Dix ans plus tard encore, en 1993 lors du Congrès du Bourget, les statuts sont à nouveau modifiés pour supprimer le nombre maximum de membres du secrétariat national, pour doubler celui du Bureau National et pour fixer à 204 le nombre de « conseillers nationaux ». Ainsi au congrès de Liévin, autour d’Henri Emmanuelli, il y a 26 secrétaires nationaux et 1 secrétaire national adjoint, 55 membres du BN.
Aujourd’hui, à la veille du congrès de Reims, il y a avec François Hollande, 47 secrétaires nationaux, 54 membres du BN auquel il faut ajouter 16 premiers secrétaires fédéraux. Quant au conseil national, s’il y a bien 204 titulaires, c’est sans compter la liste complémentaire qui en comporte autant. Et je garde pour la bonne bouche une armada de 262 « délégués nationaux » et même 9 « rapporteurs spéciaux ».
Stop ou encore ?
Demain La Rochelle
Notre université débute demain et ce rendez vous est assez absent de notre réflexion préparatoire au Congrès. Ainsi, je n’ai trouvé de remarques que dans deux contributions.
Dans celle F. Hollande, je lis page 13 du document que chaque adhérent a reçu, qu’il propose de transformer ce rendez vous « pour en faire un moment de débat, définissant le programme du Parti socialiste pour la rentrée parlementaire et pour l’activité militante ».
Et G. Gorce dans la sienne (p. 52) écrit « il faut transformer La Rochelle en conférence nationale annuelle, lieu de travail et de débat où le poids des adhérents sera garanti par un principe simple : un adhérent par section ».
Serait-ce donc que notre université n’est plus un lieu de formation ? Pourquoi donc, dans ce cas, près de 4 500 adhérents vont s’y précipiter ? La réponse est connue de ceux qui me lisent car je fais, tous les ans, le même constat.
D’un côté, c’est une formidable machine à découvrir et à comprendre notre monde. Les ateliers sont souvent passionnants et les intervenants de bonne tenue. Le programme de cette année le montre encore. Et de l’autre, c’est aussi un happening médiatique où les conciliabules entre dignitaires en bras de chemise appartiennent au folklore socialiste.
Soyons sincère, je vais m’intéresser aux deux…
Photo volée à Christophe Grebert
Que faisons-nous en Afghanistan ?
C’est une bonne nouvelle que de savoir que l’Assemblée nationale aura le 22 septembre à se prononcer sur le maintien de l’engagement militaire français en Afghanistan.
Aujourd’hui les ministres de la défense et des affaires étrangères sont auditionnés par les commissions compétentes. J’espère que ce sera utile pour préciser le sens de notre présence dans ce pays.
S’il s’agit comme cela avait été décidé en 2001 par le gouvernement de Lionel Jospin, sous la présidence de Jacques Chirac, d’appuyer les forces régulières afghanes, de les former afin qu’elles puissent lutter avec une plus grande efficacité contre les talibans, nous y sommes évidemment favorables. Il n’y a pas, comme la droite tente de le faire croire, d’un côté, ceux qui se battent pour la liberté du monde, qui luttent contre le terrorisme – eux – et de l’autre des pacifistes incapables de fermeté – nous.
Mais il faut mener une vraie réflexion sur les missions de l’armée française, sur la pertinence de stratégie purement militaire suivie par l’OTAN, sur le bien fondé de l’alignement absolu de Nicolas Sarkozy sur la vision américaine de cette région. Si la mission de nos soldats consiste à se livrer au maintien de l’ordre en lieu et place des forces afghanes, nous sommes en droit de nous interroger sur sa justification, et surtout, sur ses perspectives de succès.