Et si l’énergie éolienne c’était juste du vent ? C’est ce que vient quasiment de suggérer Vincent Le Biez, un Ingénieur-élève au Corps des Mines dans une note que publie l’institut « Montaigne » laboratoire d’idées libéral qui a été créé en 2000 par Claude Bébéar, l’ancien patron d’AXA.
La conclusion est donc très iconoclaste et le contenu mérite d’être lu tant jusqu’à présent les mérites de l’éolien semblaient évidents.
Si je résume son étude, la production d’énergie éolienne est structurellement non rentable et il faudra de nombreuses années avant qu’elle le devienne. Et il le démontre : pour produire 1 KW, il faut compter en moyenne 163 euros dont 150 pour le seul achat du matériel. Or, les économies attendues par rapport aux autres sources d’énergie ne devraient pas dépasser 87 euros par KW produit, puisqu’une éolienne fonctionne au mieux qu’à 25 % de ses capacités (vent trop fort ou trop faible, pannes éventuelles,…). Et en plus par décision gouvernementale datant de 2006, EDF doit racheter l’énergie produite à 82 euros le KW bien au-dessus du coût de production…
La contribution est très argumentée et nécessitera d’être commentée par les promoteurs de l’éolien. D’un côté, une énergie onéreuse, inefficace, aidée par des subventions publiques exorbitantes, de l’autre, une énergie futuriste, technologiquement propre et non dangereuse, débat passionnant en perspective.
un étudiant même très brillant, vient donc de démontrer qu’il fallait tout stopper dans le domaine écologique dès lors où le dispositif n’est pas rentable rapidement ! le débat ne doit donc porter que sur l’aspect financier ? hydrohélix à quimper va donc devoir vite arrêter d’exploiter son systère révolutionnaire ! c’est grâce à ce type de raisonnement qu’on n’a rien prévu pour remplacer le pétrole ! pourquoi faire la promotion de ce rapport ? un étudiant aurait-il raison contre l’ensemble de la communauté scientifique ? l’avenir est aux énergies renouvelables et oui, ça coûte plus cher et donc l’amortissement est plus long ! et alors ! c’est l’avenir de la planète qui est en jeu ! rien que cela ? comment peut-on vouloir le beurre et l’argent du beurre : du pas cher, du rentable vite, du silencieux, du non-polluant, de l’écologique…bref, la lune ! un étudiant-chercheur ferait mieux d’utiliser son énergie, non pas à brasser du vent, ça c’est pour l’éolien, mais à trouver une solution de remplacement ! marre de tous ces mecs qui pessent leur vie à casser plutôt qu’à chercher, construire, innover, inventer…pas surprenant qu’on soit en retard dans beaucoup de domaines ? ça doit être un mal français ?
je sais, vous allez encore dire que je râle !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! mais franchement, y’a de quoi ! dans le domaine écolo, l’amortissement est très long car l’enjeu n’est pas que financier ! l’écologie, ce n’est pas la bourse ! et pourquoi utiliser le mot « exorbitants » en parlant des financements publics ? Que n’aurait-on pas dit si l’Etat n’avait pas encouragé l’éolien ! mais clairement, êtes-vous pour la diminution des aides publiques dans ce domaine ?
L’éolien sous sa forme actuelle n’est pas la solution idéale. Les grandes hélices font un peu tâche sur le territoire, et ne peuvent fonctionner que sur une plage de vent réduite, tout en ciblant des sites particuliers. Il s’agit donc de gommer les défauts.
C’est sur la base de machines plus modestes, fonctionnant sur une plage plus large, en utilisant une technologie moins chère et plus rustique dans sa conception que se trouve l’ouverture nécessaire.
Fondamentalement nous n’avons pas le choix, le réchauffement climatique nous oblige à nous passer des énergies fossiles, gaz, charbon et pétrole. Ce n’est donc en aucun cas une question de prix pour lancer la mutation. La fabrication en grande quantité aura un effet d’échelle sur de petites et moyennes machines. C’est quand on les trouvera en vente directe dans tout magasin de bricolage avec un montage simplifié que le boom commencera. On ne peut interdire à son voisin ce qu’on installe chez soi:
Un exemple belge :
http://avenirlorraine.canalblog.com/archives/2008/07/23/index.html
Mon site traitant de la question :
http://jeanpierre.becker.free.fr/AeroVoile/index.html
« Les grandes hélices font un peu tâche sur le territoire »… Le problème est la… les éoliennes ca se voit alors que les déchets nucléaires et le CO2 ca ne se voit pas !!
Et l’installation d’éolienne plus modeste n’est pas du tout la solution. Puisque plus l’éolienne est petite et « basse » plus son rendement est mauvais et plus sa puissance de sortie varie rapidement. On reproche à l’éolien d’être variable et imprévisible, et bien plus les éoliennes sont hautes meilleur est leur rendement.
Et je suis d’accord avec JAKO, nous sommes entrain de « détruire » la planète alors l’argument ca détruit nos paysages… il ne tient pas. Le réchauffement climatique risque de détruire les paysages aussi et de manière bien plus brutale et irréversible !
L’énergie comme la santé n’aurait plus de prix! reste le coût! Jusqu’où doit-on aller. Y-a t-il une limite? raisonnable? Et ce n’est pas parce que c’est l’état qui paie en subventionnant, avant, pendant et après la production électrique éolienne, que l’on peut faire n’importe quoi sans en faire au moins le bilan.
L’électricité ne se stocke pas. La production doit suivre la demande ou tout au moins le besoin. La production éolienne est, sur un plan général parfaitement aléatoire, alors que la demande est constante. Pour un kwh éolien installé il faut construire une centrale à énergie fossile de 1 kwh pour palier les défaillances du vent.
Reste le problème le ce que j’appelle faute de mieux l’énergie de puissance, c’est à dire, l’énergie qui permet, par exemple, d’éclairer une ville ou de faire tourner les usines, avec fiabilité. L’éolien voire les énergies renouvelables ne seront pas capables ( au moins dans les 50 ans qui viennent) d’assurer ce service vital. Quid de la production massive d’électricité ? Pétrole, charbon,gaz, ou énergie nucléaire? D’un côté, il est certain que l’on rejette des milliards de tonnes de polluants dans l’atmosphère; de l’autre un risque hypothétique sur le long terme. Ou est le raisonnable?
S’il est évident qu’il faut continuer les efforts de recherches pour des énergies propres et à en installer là ou c’est possible compte tenu des besoins spécifiques. Injecter le courant fourni par les éoliennes dans le circuit général, est une satisfaction écolo-intelectuelle, pas une action économique ou productive.
Enfin, la Bretagne produit 2% de ses besoins en électricité. L’ »évaporation » de l’électricité au cours du transport est loin d’être négligeable puisque les lignes sont très longues pour acheminer l’électricité . La quantité totale produite par l’éolien installé en Bretagne est et sera toujours inférieure à la quantité perdue dans le transport d’énergie électrique.( Evaluation à la louche !!! C’est un ordre de grandeur.
Oui à l’utilisation des énergies renouvelables,même si c’est difficile et cher,mais dans une perspective raisonnable et durable (c’est bien comme ça que l’on dit chez les écologistes)
S’en faire de polémique , Bernard je me méfie du »raisonable », c’est souvent l’excuse des faibles ou l’arguments de de celui à qui cela profite!
amicalement jacques, et « sans » faire de polémique, je garde le raisonnable qui est la seule façon de partager des idées entre nous, et je laisse la méfiance, les affirmations péremptoires, et les idées de chapelle (fussent-elles écologiques!!!) à ceux qui les utilisent.Je suis faible, sans aucun doute, mais je suis sur de ne profiter de rien.
Il y a quand même des phrases qui instinctivement me choquent et qui montrent bien qu’il y a encore du chemin à faire :
« pour produire 1 KW, il faut compter en moyenne 163 euros dont 150 pour le seul achat du matériel. »
Les kW ne se produisent pas ils se construisent, ce sont le kWh qui se produisent.
C’est vrai que le rapport Montaigne fait un usage contestable (très) de la notion de coût du kW et passe un peu trop facilement au coût du kWh.
Dire que l’éolien se substitue au nucléaire est clairement en contradiction avec les études du RTE (voir bilan 2007 et bilans prévisionnels).
L’estimation du coût des MWh évités est une farce : 11€/MWh pour le nucléaire et 50 €/MWh pour le thermique à flamme… de qui se moque t’on ?
3 milliards sortent d’on ne sait où, pour financer la mise à niveau du réseau de transport de l’électricité, aucune justification, aucune information sur la durée d’amortissement d’un tel investissement, l’éolien est il le seul responsable de ce besoin d’infrastructure alors que 2 EPR sont en construction (ou programmés) et sont clairement destinés à l’exportation (voir déclaration de Sarkozy).
Beaucoup d’approximations et d’inexactitudes, mais sous la caution du Corps des Mines… c’est du sérieux pas la peine de vérifier les infos.
« Pour un kwh éolien installé il faut construire une centrale à énergie fossile de 1 kwh pour palier les défaillances du vent. » ….
Mettez à jour vos données… et pas sur un site comme « vent de colère » et autre… La production éolienne ca se prévoit, avec une erreur certe mais ca se prévoit ! Donc pour 1kw d’éolien installé, si on a 0.1kW de thermique a coté, on suit parfaitement les prévisions.
Concernant l’énergie qui s’évapore… ca s’appelle les pertes et les éoliennes participent beaucoup à leur diminution, en produisant l’énergie proche des clients. Et sur la France les éoliennes produisent plus que les pertes totales ( je ne connais pas la situation en Bretagne)
Et sans vous offenser ce n’est pas la peine d’être condescendant envers les écologistes.
Et aussi décentralisation énergétique ..
Une énergie n’est vraiment intéressante que si sa disponibilité dans le temps permet de l’utiliser à tout moment.
L’éolien actuel, de son incapacité à utiliser les vents inférieurs à 8 m/s en raison de sa technique d’un minimum de surface de pale pour un maximum de puissance installée.
Ce qui permet de produire en puissance installée pour un pourcentage inférieur à 9% par an sur les meilleurs sites, d’où nécessité d’une énergie palliative voire prédominante pour rentabiliser lr réseau de lignes.
On peut produire 4 à 5 fois plus pour un même coût, et, l’avenir de l’éolien est dans une nouvelle définition technique, plus appropriée.
Sans être condescendant, j’aimerais bien savoir ce que les écologistes prévoient pour alimenter la France en janvier à 19h (record le 7 janvier 2009 à 91 000MW) ? On recouvre le cote atlantique d’éoliennes et on espère que le vent souffle au bon moment??? Franchement!? Soyons sérieux.
Mais l’argument que je préfère chez les écologistes c’est le « on va faire des économies d’énergie »! Déjà qu’on y arrive pas en France alors expliquer ça aux Chinois…
Pour continuer sur les arguments géniaux il y a le « mais les éoliennes augmentent l’indépendance énergétique de la France ». Ça aussi j’adore! N’étant ni une énergie fonctionnant « en base » ni une énergie de « pointe », sa production tombe au petit bonheur la chance et vient se substituer à l’énergie nucléaire (éventuellement) ou aux énergies fossiles (rarement). Petit rappel: qui a fait passé le taux d’indépendance énergétique de la France de 26% en 1973 à plus de 50% aujourd’hui? Le moche, le sale, le vilain nucléaire…
Conclusion: le vent c’est joli, ça fait beau et c’est déjà pas mal!
Beaucoup d’humour dans le commentaire précédent, très réaliste, sauf sur le dernier point, car il semble que l’on ait pratiquement fermé les sites français de production d’urranium, et, de ce fait, sommes tributaires de l’étranger, notamment de l’Afrique.
Ceci dit, ainsi que notre « président », il semble que nous tournons dans tous les sens (le plus souvent en rond), et, que nous bougeons pour bouger, sans trop réfléchir et sans trouver vraiment de véritables solutions alternatives.
La plupart d’entre-nous sont tellement engoncés dans une situation conconnienne, qu’un changement profond de nos habitudes paraît pratiquement de l’impossible.
L’éolien, s’il était rentable pourrait apporter, non pas un remplacement du nucléaire, qui parait malheureusement incontournable, mais, provoquer une atténuation de son importance et des investssements à venir.
Par contre, un éolien symbolique, aussi symbolique que la surface des pales des éoliennes que l’on voie proliférer, ne peut qu’assoir un peu plus
la filière nucléaire. Me téléphoner pour en savoir plus au :
09 53 21 26 68.
L’éolien, s’il était rentable pourrait apporter, non pas un remplacement du nucléaire, qui parait malheureusement incontournable, mais, provoquer une atténuation de son importance et des investssements à venir.
D’accord avec vous, aujourd’hui , mais il ya le soleil et d’autres énergies.
si le nucléaire aujourd’hui est incontournable , c’est comme le métier à tisser ou le moteur dans nos campagne , il a fallut un début! L’avortement d’une technique nouvelle sous prétexte qu’elle ne soit pas rentable tout de suite est dommageable pour l’humanité entière!
regarder l’aviation en 1 siècle nous sommes passé du mètre en hauteur à la lune ! pourtant au début fallait vraiment y croire comme le train d’ailleurs!
Monsieur Canevet, vous avez raison sur différents points, mais, qu’on le veuille ou non, il y avait, dans les années 1925, en Allemagne, des machines éoliennes plus performantes que les machines actuelles, c’est à dire, que non seulement nous n’avons pas fait mieux, mais, nous avons fait pire dans la mesure où les machines actuelles ne sont faites que pour les grands vents, les moins présents en cours d’année.
Oui, nous sommes passés à des vitesses de déplacement plus rapides, mais au détriment de l’énergie nécessaire, puisque, en général, l’énergie réclamée est en relation avec le cube de la vitesse obtenue . . .
Mais, où est le progrès, sinon dans un mieux être de tous les êtres vivants qui peuplent notre planéte . . . Résultat acquit ?
Il faut remarquer que l’évolution de l’industrie de l’hémisphère nord s’est faite au détriment du sud, en exploitant ou pillant ses ressources, et, quand on lance un programme scientifique, il faut beaucoup de moyens, donc en faire le maximum en entubant les pays les moins caustauds . . .
Si l’on prend le TGV orgueil des français, on est toujours avec une consommation au carré même si l’engin est assez bien profilé . . .
Mais, se rend t-on compte que si l’on est très sécoué, ce n’est pas pour nous réveiller, ni nous faire tomber dans les couloirs ou faire choir les bagages, mais, parce que les essieux sont toujours d’une seule pièce et que de temps en temps, en virage, les roues sont obligées de « chasser » pour rétablir leur assiette directionnelle . . .
Comme quoi on peut aller sur la lune et utiliser en d’autres domaines des techniques largement dépassées, comme c’est le cas en éolien où l’on utilise des techniques d’avion périmées depuis déjà des décennies (voir l’utlisation généralisée de multipales pour plus de rendement) en turbo-propulseurs (exemple le C 130) ou en double flux de réacteurs.
Veuillez excuser un certain pessimisme quant aux évolutions que nous connaissons, créant sans cesse de nouveaux besoins énergétiques . . .
Et, même en faisant des économies de bouts de chandelles (combien symboliques), arriverons nous à une véritable décroissance d’une demande pour le moment toujours plus grande ?
« Comme quoi on peut aller sur la lune et utiliser en d’autres domaines des techniques largement dépassées, comme c’est le cas en éolien où l’on utilise des techniques d’avion périmées depuis déjà des décennies (voir l’utlisation généralisée de multipales pour plus de rendement) en turbo-propulseurs (exemple le C 130) ou en double flux de réacteurs. »
Vous m’avez l’air de vraiment bien vous y connaitre en mécanique des fluides pour donner des explications comme celle la… ou comme celle la…
« dans les années 1925, en Allemagne, des machines éoliennes plus performantes que les machines actuelles, c’est à dire, que non seulement nous n’avons pas fait mieux, mais, nous avons fait pire dans la mesure où les machines actuelles ne sont faites que pour les grands vents, les moins présents en cours d’année. »
Mais je vous conseille d’ouvrir un livre de mécanique des fluides, et si possible un livre qui parle des éoliennes pour comprendre pourquoi les éoliennes n’ont que 3 pales et pourquoi elle n’ont pas la forme des réacteurs… (il faut signaler que les éoliennes actuelles ont des efficacités proche de leur limite théorique maximum ! (loi de betz))
D’un point de vue complétement différent, les acteurs éoliens sont aujourd’hui des financiers, et je pense que s’il existait une technologie avec un meilleur rendement (surtout si elle existait déjà en 1925) elle seraient encore utilisée !!
Cher Monsieur Tibo,
Contrairement à ce que vous pensez, vous ne trouverez aucun argument vraiment valable pour justifier l’emploi d’un très faible coefficient de plénitude, sinon les risques de destruction des machines.
En effet, le couple, donc la puissance, est directement fonction de la pression sur hélice, tout du moins dans la limite de 35%, où je me suis arrêté au niveau de l’expérimental.
Il est vrai qu’il n’y a pas intérêt à bloquer l’écoulement d’un fluide au point de l’interrompre, mais, il y a un juste milieu, encore très, très mal défini, et, j’en sais quelque chose.
Depuis 12 ans environ, je travaille sur soufflantes aérodynamiques à flux ouvert et avec retour . . . Pouvez-vous en dire autant au niveau de la recherche des réalités éoliennes.
Il a été dit que l’on est passé de 2 à 3 pales sans augmentation de puissance . . . Et, vous savez très bien que c’est faux. On a même gagné plus de 4% tout en diminuant le rapport lambda afin de diminuer bruit et risque pour les oiseaux.
Il convient de signaler une vérité de l’éolien, vérifiée . . . Il n’y a pas de différence de vitesse de rotation entre une bipale ou une tripale en rapport avec une multipale de 12 pales . . . Si les pales sont identiques et placées à même calage de pas, et, l’avantage serait plutôt à la mutipale . . .
Il me semble tout à fait déplacé de faire constamment référence à la limite de Betz (limite très théorique qui doit être prise pour hypothèse, sans plus) pour noter un rendement qui doit être pris sur la potentialité réelle et entière du vent.
A signaler, que les banquiers n’ont pris option sur l’éolien que sous le couvert et la pression des instances européennes de financement, qui se sont alors portées caution.
Pour faire retour aux concepts antérieurs, il faudrait en être conscients et VOULOIR lire les chiffres de résultats publiés à l’époque . . . Et, pour la suite, être capable de se remettre en question.
Doit-on se rassurer dans et par une ignorance perverse ?
Bien cordialemenyt.
François Carré.
Ancien attaché de recherche au CNRS et l’INSERM, Ing. R & D en électromécanique, auteur d’études (notamment en mécanique des fluides), de publications et de réalisations brevetées ou non, plus ou moins spécifiques.