Notre université débute demain et ce rendez vous est assez absent de notre réflexion préparatoire au Congrès. Ainsi, je n’ai trouvé de remarques que dans deux contributions.
Dans celle F. Hollande, je lis page 13 du document que chaque adhérent a reçu, qu’il propose de transformer ce rendez vous « pour en faire un moment de débat, définissant le programme du Parti socialiste pour la rentrée parlementaire et pour l’activité militante ».
Et G. Gorce dans la sienne (p. 52) écrit « il faut transformer La Rochelle en conférence nationale annuelle, lieu de travail et de débat où le poids des adhérents sera garanti par un principe simple : un adhérent par section ».
Serait-ce donc que notre université n’est plus un lieu de formation ? Pourquoi donc, dans ce cas, près de 4 500 adhérents vont s’y précipiter ? La réponse est connue de ceux qui me lisent car je fais, tous les ans, le même constat.
D’un côté, c’est une formidable machine à découvrir et à comprendre notre monde. Les ateliers sont souvent passionnants et les intervenants de bonne tenue. Le programme de cette année le montre encore. Et de l’autre, c’est aussi un happening médiatique où les conciliabules entre dignitaires en bras de chemise appartiennent au folklore socialiste.
Soyons sincère, je vais m’intéresser aux deux…
Photo volée à Christophe Grebert
Oulàlà! Je viens de lire ce que Gorce a écrit!
Donc, c’est une formation d’élu qu’il veut! Plus de militants qui débattent. Plus que les secrétaires de section ou le trésorier. C’est dommageable pour la formation interne des socialistes.