Petit regard américain lié à la courbe ascendante en faveur de Barak Obama. Les médias n’y bruissent que de «l’effet Bradley» et nul doute que les Français vont bientôt en parler.
Il s’agit d’une disparité présumée entre les sondages et le résultat réel de l’élection, lorsque l’un des candidats est noir et l’autre blanc.
Cette théorisation a pris naissance lors de la défaite célèbre de Tom Bradley, candidat noir au poste de gouverneur de Californie en 1982, alors que les enquêtes lui donnaient 6 à 7 points d’avance.
Une analyse ultérieure a d’ailleurs semé des doutes sur la fiabilité des sondages eux-mêmes, mais «l’effet Bradley» est entré dans l’histoire des élections américaines. Il faut d’abord bien comprendre que «l’effet Bradley» n’est pas a priori un effet du racisme, mais plutôt du politiquement correct. Les personnes interrogées, par peur de paraître racistes, ne veulent pas dire qu’elles ne voteront pas pour un candidat noir, même si la raison de leur choix électoral n’a rien à voir avec la couleur de sa peau.
Cet « effet » peut-il affecter cette élection ? Sans doute pas vraiment car les élections récentes où un noir s’est trouvé face à un blanc ne font pas apparaître de phénomène de ce type. Par exemple lors de l’élection sénatoriale du Tennessee, qui en 2006 a opposé Howard Ford (noir) à Bob Corker (blanc), les sondages donnaient à ce dernier un score légèrement supérieur à celui avec lequel il a finalement gagné. Dans ce cas, les sondages avaient sous-estimé le soutien au candidat noir.
moi je reste sur mon intuition…Mc Cain! en cette pèriode de crise, l’électeur moyen américain va avoir le choix entre une part d’inconnu, Obama, jeune, démocrate, métis avec cette linguistique très bureaucrate que les électeurs outre-atlantique ont tendancent à détester. De l’autre, Mc Cain, certes vieux, mais plus sécurisant, une sorte de continuation dans une pèriode où tout peut arriver, le meilleur comme le pire!
enfait, les deux choix sont incertains vus d’ici…
les sondages, sont une photographie à un instant A, ce n’est pas le vote…si déjà 30% des américains ont déjà voter pour cette élection (par correspondance ou procu…) croire que tout est fait pour Obama c’est sous estimer la machine de guerre électorale qu’est le Parti républicain.n ce domaine et en ce pays, tout les coup son permis.
Regardons en France, avant 2002, personne dans les sondages ne disaient voter le Pen…le bien pensant, le politiquement correct, la peurde paraître rasciste, xénophobe ou tout simplement ringard
Y a t-il dans les réponses aux sondages USA, une part importante de politiquement correct??? je le penses, j’en suis persuader…
l’Amérique blanche est républicaine, est rurale sans ses réflexes et ses choix et les non-dits;-)
Ce réflexe conservateur peut se poser demain à un politique comme Delanoë (avec des ¨…çà c’est pour JJU) avec les électeurs potentiels du centre mais aussi avec une franche pas si infime que çà d’électeurs de gauches.bien sûre pour d’autres raisons que sa couleur de peau…
Bref, n’oublions JAMAIS qu’une élection n’est jamais acquise d’avance.c’est l’électeur qui vote, non les sondages, la presse ou la bonne société pensante…
c’est l’heure du changement , l’effet Bradley n’aura pas lieu , Obama est deja a tete des Etas Unis. Change we beleive, Yes We Can.
tous les hommes ont ceci en commun : à la naissance nous sommes tous de couleur violette