Participation ce matin à l’anniversaire de la communauté d’Emmaüs de Rédéné, la première du Finistère qui fêtait ses 40 ans.
Cette fête intervenant au lendemain de la journée mondiale de refus de la misère, a permis de rappeler que 3 millions de personnes sont sans logement ou mal logées, qu’un million d’enfants vivent dans la grande pauvreté, que 60 000 jeunes, chaque année, quittent l’école sans qualification et que près de 3 millions de personnes sont dépourvues de couverture maladie complémentaire pour des raisons financières.
Ce sont des chiffres mais au quotidien, tous les élus constatent une aggravation de la pauvreté due aux augmentations du coût de la vie, de la santé, et à la stagnation des minima sociaux. Comment alors ne pas faire le lien avec les choix politiques fondés sur un système économique et financier de croissance privilégiant l’argent facile ?
Oui la misère, les inégalités, les discriminations ne sont pas une fatalité, c’est une violation des droits de ceux qui la subissent. On ne négocie pas avec la misère, on la combat pour l’éradiquer.
Merci à toi de remettre en mémoire ce que nous oublions très vite.
Dans la foulée, je vais faire un petit couplet sur une éthique de gauche en 2008
Il y a des sujets où il est bien difficile de ne pas sortir des banalités idiotes, alors je ne dirai rien.
Par contre, nous pourrions nous poser une question dont la réponse est capitale à mes yeux.
Sur quoi d’important, serions-nous prêts à faire l’impasse pendant 10 ans, pour que les chances des enfants des salariés pauvres soient véritablement égales à celles des autres ?
la cause et le combat d’Emmaüs est juste et salutaire.Leurs présences, comme celles des restos du Coeur est plus que d’actualité.Ils n’existeraient pas, je ne pense pas que l’etat ferait mieux!
alors, aux moments où on nous sort de je ne sais quel chapeau et de facon multiple et virtuel des milliards d’euros ou de dollars… on pourais, à juste titre se poser la question du combat contre la pauvreté et la précarité dans nos sociétés dites civilisés.
je ne suis pas un expert ; mais je sais , je connais l’abnégation de certains bénévoles d’Emmaüs, et hônnetement, moi j’en suis surement incapable.
Alors, parfois, comme beaucoup de monde je donne, est-ce suffisant? non. est-ce pour soulager notre bonne conscience plutôt que de régler le problème de et d’insertion de cette population? il y a surement du vraie la dedans.
A son époque, Jacques CHirac, avais parler du 1% taxable sur tous les produits boursiers, cette fameuse taxe Tobine (pas sûre de l’orthographe;-) )… est-ce toujours réalisable cette ponction que beaucoup d’économiste jugerai indolore pour les marchés financiers ??? est-elle encore possible de la remettre au goût du jour pour une solidarité plus juste à l ‘heure où les grands de ce monde brassent des milliards comme tombent les feuilles d’automnes??
alors, au quotidien je sais ce que je peut faire, nous savons tous, mais pour un meilleur règlement des problèmes de précarité que faire ? dénoncer les injustices c’est bien Monsieur le Député, aidons Emmaüs comme d’autres avec eux, à trouver les solutions les plus justes…c’est un combat de tous, vraiement de tous