Sauvez Troy Davis

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troy_davis_176_300pix.gifJ’ai rejoins, à la demande du comité de Quimper, la campagne que lance Amnesty International visant à obtenir la commutation de la condamnation à mort de Troy Davis.

Il y a quelques mois, le 17 mars 2008, la Cour suprême de Géorgie (Etats-Unis) a confirmé cette sentence malgré tous les doutes qui pèsent sur sa culpabilité. Il devait être exécuté le 23 septembre dernier, mais au dernier moment, la Cour suprême lui a accordé un nouveau sursis.

Elle voulait étudier la demande de ses avocats, qui réclamaient un nouveau procès. Finalement, tout récemment, le 14 octobre, la Cour suprême américaine refuse d’examiner ce recours, qui posait la question de savoir si l’exécution d’un homme présentant de nouvelles preuves de son innocence était constitutionnelle, ou si elle ne constituait pas un traitement cruel, inhumain, et dégradant, contrevenant ainsi à l’article 8 de la Constitution américaine.

Si bien que deux jours plus tard, le 16 octobre, le bureau d’exécution des Peines de l’Etat de Georgie a fixé sa nouvelle date d’exécution au 27 octobre.

Vous pouvez aussi vous associer à cette campagne en signant une pétition en ligne sur le site d’Amnesty.

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5 réponses à Sauvez Troy Davis

  1. Catherine dit :

    Le peine de mort quoiqu’il en soit constitue un traitement inhumain, cruel et dégradant, et le yoyo qui précède sur les dates d’éxécution est psychologiquement torturant.Elle ne constituera jamais selon moi un acte de justice et se réfère plutôt à l’antique loi du Talion, barbare et inutile, puisque par son application, elle se met au même rang de celui qu’elle punit. De plus, elle ne s’embarrasse pas de conscience dans les cas de présomption d’innocence. j’ai signé

  2. Michel C dit :

    Je ne cache pas que je suis partisan de la peine capitale. Mais j’y met toutefois quelques bémols.
    Que le jugement soit rendu à l’issue d’un procès équitable, dans lequel la culpabilité de l’accusé est clairement établie et ou il n’y a pas le moindre doute sur celle ci.
    Visiblement, ce n’est pas le cas ici, donc je signe

  3. gaudun regis dit :

    je suis contre la peine de mort car miux vaut un coupable vivant qu’uninnocent mort (affaire dills ect..) en plus comme l’a si bien plaidé maitre BADINTER executer un homme c’est le couper en deux pourquoi répondre a la barbarie par la barbarie ??
    de plus il est prouvé que la peine capitale ne dissuade pas .
    allez monsieur CANEVET heureusement on ne peut plus revenir en arrière

  4. Michel C dit :

    Je comprends tout à fait les arguments exprimés par les opposants à la peine de mort. Ils sont le fruit d’une réflexion et sont tout à fait entendables. Ce qui fait de moi un partisan de cette peine de mort, c’est que si un jour, quelqu’un assassine ma femme ou mes deux filles, je ferai tout pour que vengeance soit faite que ce soit avant, après le tribunal, ou la sortie de prison.
    Certes, il y a eu Outreau, Dils, sans doute Ranucci, etc…mais il y a aussi Emile LOUIS, Patrick HENRY et bien d’autres dont le nom ne me revient pas et je pense à ce pédophile Belge.
    Je suis pour cette peine à l’issu d’un procès encore une fois équitable, ou il est prouvé que l’accusé a toute sa tête, ou il ne bénéficie pas de circonstances atténuantes.
    Je veux bien admettre la phrase de Badinter sur la barbarie, mais je considère que le premier des barbares, c’est l’assasin lui même. Et je crois aussi que dans la réflexion, il faut penser à la personne qui a été tuée, à sa famille.
    C’est un sujet qui est certes difficile, ou je peux comprendre qu’il y ait débat. Comme beaucoup de monde, je pense, l’affaire Outreau m’a troublé, mais ne m’a pas fait revoir ma position sur la peine capitale.
    Pourquoi les gouvernants n’organiseraient-ils pas sur ce gros sujet de société (et sur d’autres…), des référendums populaires? Ils ne règleraient sans doute pas intégralement les problèmes, mais ils apporteraient le regard des Français sur des faits de société. Il ne faut pas oublier que les politiques sont d’abord et avant tout, les représentants de ceux qui les ont élus.

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