J’ai participé avec 400 autres Quimpérois hier après midi à la manifestation organisée par les organisations syndicales contre le changement de statut de la Poste.
Cette initiative dont je regrette qu’elle n’ait pas recueilli un plus grand écho dans la population n’est évidemment qu’une étape dans la mobilisation contre ce qu’il convient d’appeler la privatisation de ce service public.
Comment le gouvernement peut-il envisager de poursuivre ce projet alors qu’en période de turbulence économique, les services publics sont un facteur de cohésion sociale et l’un des atouts de la France, notamment dans le domaine des communications. Bien sûr il faut discuter de l’avenir de La Poste, de sa modernisation, parce que la qualité du service public n’est pas maximale mais c’est incompatible avec l’arrivée de fonds privés qui vont forcément exiger de la rentabilité financière.
En sus l’exemple de France Telecom et de Gaz de France nous montrent bien que si l’on commence par ouvrir le capital, cela finit par la privatisation totale. C’est aussi ce qui explique que la totalité des syndicats soient hostiles à cette évolution. Il va de soi qu’ils me trouveront à leurs côtés à chaque rendez vous.
Merci à tous les camarades socialistes présents hier après-midi .Nous entrons dans une période où il faudra nous retrouver sur le terrain social , dépassant nos anciens clivages ,oubliant nos rencoeurs . L’exemple de France Telecom et de son ouverture de capital nous appelle à réfléchir collectivement sur les réponses idéologiques à la mondialisation . Ne pas commettre à nouveau des erreurs au nom de la construction européenne , tel sera à mon sens , un des enjeux de la construction d’un futur programme de gouvernement.
c’est formidable de voir une vrai mobilisation de la population pour défendre ce qu’il reste de la poste,mais ne faut il pas que les syndicats motivent davantage les actifs?