Plongé dans les profondeurs de notre nombril, nous n’avons pas noté que lundi dernier, la CFDT, la CGC, la CFTC, la CGT, FO, FSU, Solidaires et l’UNSA se sont retrouvées pour un échange de vue.
A l’unisson, elles ont constaté une accentuation des problèmes liés au pouvoir d’achat et à l’emploi. Ceci confirme que les salariés, les retraités, les demandeurs d’emploi sont les premiers à payer une crise dont ils ne sont pas responsables.
Dans de nombreuses entreprises, les salariés sont contraints d’utiliser leurs jours de RTT pour faire face aux baisses d’activité, d’autres subissent du chômage technique, les plans sociaux se multiplient, des intérimaires et des salariés en CDD se retrouvent au chômage. Le gouvernement poursuit sa politique de suppressions d’emplois dans les fonctions publiques mettant en péril la qualité des services rendus. Cette situation conduit à de nombreuses réactions et mobilisations.
Rappelant leurs responsabilités aux employeurs et à l’Etat, les organisations syndicales ont retenu le principe d’une mobilisation massive des salariés au début de l’année 2009 pour faire aboutir leurs revendications sur l’emploi, le pouvoir d’achat, les garanties collectives, les protections sociales, les conditions d’une relance économique.
Afin d’en préciser le contenu et d’en arrêter les modalités de la mobilisation, elles se réuniront à nouveau le 15 décembre 2008 et le 5 janvier 2009.
JJU je me permet pour une fois de ne pas être d’accord avec toi, ils nous fallait passer par cette mise au point chez nous avant d’aller vers les français me semble t-il et avec une politique claire si possible! ce n’est pas du nombrilisme pour la base , c’est un travail sur soi même . Si des apprentis cheffaillons « tu n’en fais pas partie » parisiens et habitués des lumières du spectacle ne sont pas à la hauteur des militants , ils nous faudra bien leur faire savoir!
S’il s’agit, dans ces réunions, de discuter et d’écouter les syndicalistes pourquoi pas. Les problèmes sont, dans l’ensemble connus; tu as relevé les principaux, les slogans de la manif et les calicots sont quasiment prêts
Si,il s’agit d’apporter un début de commencement d’options politiques de gauche, pour trouver, non pas, les solutions mais un début de doctrine socialiste et cohérente sur les problèmes des crises financières, économiques et sociales locales,françaises et mondiales, à mon avis on est pas clair!!!!!!!
Alors réclamons des sous, l’arrêt des licenciements,l’arrêt des délocalisations, pourquoi pas des barrières douanières en France… Et après…que faisons-nous? Quel serait un programme de gouvernement? La relance ou pas? ou autre chose?
A quand une position du bureau national pour définir la position du parti socialiste face à la tourmente qui s’annonce pour 2009?
Ce ne sera pas simple et pourtant nous en avons besoin.
Bon courage à eux
De par mon passé de syndicaliste et mon vécu d’adhérente je suis d’accord pour défendre le pouvoir d’achat et l’emploi,mais une fois de plus on critique mais on ne propose rien en faceJ’espère que çà va changer rapidement,car il faut donner un signal fort dans les 2 ou 3 mois qui viennent pour faire oublier le triste spectacle qu’on a offert aux français et laver la honte des militants.Je compte sur toi
@bernard
Je partage tes inquiétudes et je me demande si la solution pour devenir crédible ne serait pas un contre gouvernement qui aurait le courage de dire les « situations » où nous n’avons pas plus de réponses que la droite.
Exemple de situation :
Face à une multinationale comment l’état français peut peser sur des centres de profits localisés ailleurs ?
Même en UE, la solution n’est pas prête d’être trouvée.
L’arrêt des licenciements dit financier comme sur certains site est une piste à creuser me semble-t-il!
* Sondage TNS-Sofres pour La Croix des 21 et 22 octobre diffusé le 24 octobre dans le quotidien La Croix.
89% des Français sont pour un plafonnement de la rentabilité du capital!
Donc pour une « intusion Etatique » dans le capitalisme. Ce que veulent et souhaites les Français le PS ne pourrai-il pas le mettre dans son projet? ou cela serait-il trop gauchiste ?
@Baillergeau et aux autres.
Je pense qu’il faut arrêter de penser que l’Etat ne peut rien face à une multinationale. C’est une sorte de complexe d’infériorité qui n’a vraiment pas lieu d’être, et je suis bien placé pour le savoir.
En effet, il existe déjà des lois de protection des salariés qui s’appliquent également aux filiales françaises ou européennes des multinationales. L’Etat et l’Europe ont donc les moyens d’imposer des règles. La difficulté supplémentaire, par rapport à une entreprise franco-française, est seulement de prendre en compte des degrés supplémentaires de pouvoirs face à une entreprise multinationale. Par ailleurs, les filiales françaises ou européennes sont également des centres profits, directs ou intermédiaires.
Ne minimisons donc pas le rôle de l’Etat.
Amitiés socialistes
Roland
Le problème; c’est que le manque de pouvoir d’achat, les plans sociaux, etc…ne sont pas nés avec l’actuelle crise. Ils sont plus vieux que ça. Or, le Français moyen, il cherche des aides, des solutions pour résoudre ce genre de soucis. Bien entendu, il attend des syndicats et de politiciens qu’ils y répondent. Mais ce sont les politiciens qui ont la main au niveau du pouvoir d’achat. Ce sont eux qui lorsqu’ils sont au pouvoir peuvent décider que le SMIC va être haussé de tant…Mais quand ils le sont……Et quand ils sont dans l’opposition, ils réclament ce qu’eux mêmes n’ont pas appliqués quand ils étaient au pouvoir.
Maintenant que le PS va retrouver son calme (espèrons le…), il va falloir qu’il explique ce qu’il compte faire sur les salaires, les retraites, les licenciements abusifs, le code du travail, bref, j’en passe et des meilleurs.Car un moment donné, il faut arrêter de parler de l’étiquette qu’il y a sur la bouteille. Il faut aussi et je dirai surtout voir si son contenu est bon.
Parce que je vais vous dire une chose, je ne fais pas partie de ceux qui pensent que le PS est mort (ils sont quelques uns…). Mais s’il ne va pas vers son électorat potentiel, les gens humbles, peu riches, les précaires, s’il ne montre pas clairement qu’il est avec eux, de par un programme fort, là, oui, il ne survivra pas
@ Roland B
Les firmes transnationales dominent le jeu économique et politique mondial.
Ceci ne veut pas dire que les états nationaux ne conservent pas une certaine autorité et que des alliances Etat/entreprises ne font pas apparaître de nouvelles formes de pouvoir.
Il ne faudrait pas évacuer ce délicat problème sous prétexte qu’une part du pouvoir est encore aux mains de l’Etat.