Je reviens de l’école de Penanguer à Kermoysan. J’y étais avec les parents d’élèves, les enseignants et Denise Cariou, adjointe au maire de Quimper chargée de l’enfance et des affaires scolaires.
C’était un premier rassemblement contre les projets de la carte scolaire concoctés par l’Inspection Académique sur les consignes de Xavier Darcos. A Penanguer, c’est une bien basse besogne qui est conduite.
En effet, un poste est menacé alors même que les effectifs ne baissent pas (122 élèves scolarisés et 127 l’an prochain selon les prévisions. De plus, le groupe scolaire est en ZEP, 20 enfants sont suivis ( et certains le sont doublement) à des titres divers par le RASED (11), le CUPP (10), le CMPI (4) ou la CAMSP (6).
Quelques contacts m’apprennent en plus que le nombre d’élèves en difficulté augmente et que la démographie du quartier est à la hausse.
Dans ces conditions, à quoi rime cette suppression ? Mauvais geste supplémentaire, la présidente de l’association des parents d’élèves n’arrive même pas à obtenir un rendez vous à l’Inspection d’Académie…
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d’accord globalement avec ce post; il est en effet coupable de supprimer des emplois enseignants lorsque les effectifs d’élèves augmentent et dans un contexte de progression du nombre d’enfants en difficulté.
par contre, je suis toujours demandeur d’une position claire du ps s’agissant de l’accès des couches sociales défavorisées aux grandes écoles ( le ps est-il pour une forme de » discrimination positive » tel que le préconise descoings; perso je suis pour)
quelle est d’autre part la position du ps sur l’évaluation des enseignants? ( inexistante à ce jour)
enfin, quelles sont les mesures préconisées par le ps s’agissant du soutien individualisé? ( indispensable à mon avis mais se pose la question du financement)
J’invite Mme Cariou à venir soutenir les parents d’élèves de l’école du Petit Parc contre sa fermeture arbitraire, sans concertation, pour des prétextes fallacieux et dans des conditions d’annonce qui on frisé l’irrespect…
En effet cette école n’est pas en baisse d’effectif, elle correspond à une véritable attente sociale puisque située dans un quartier en plein renouvellement générationnel où de jeunes familles viennent s’installer au motif principal qu’existe ce service public.
Cette école doit fermer, non pas pour préserver ce qui reste du service scolaire public comme l’affirme M. Poignant, mais bien pour faire des économies et trouver de nouveaux locaux dans le jeu de chaise musicales provoqué par le projet Max Jacob.
Loin d’être une simple question de forme ou de communication, cette affaire révèle l’incapacité de l’équipe municipale à apprécier la société dans sa globalité et la permanence regrettable du cloisonnement (quasi idéologique) entre le social et l’écologie, le culturel et l’éducation, etc
Avec le projet du Pôle Max Jacob, la mairie a fait preuve qu’elle était capable d’initier la concertation. La question des maternelles du centre ville et Kervir mérite un débat de la qualité de celui qui a été initié pour Max Jacob, et pas seulement un moratoire qui n’est qu’une manière comme une autre de laisser pourrir la situation en espérant la démobilisation des parents d’élèves.
Cordialement