Regard sur un effondrement

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Un mot des élections israéliennes pour dire ma tristesse devant le score du parti travailliste.

Celui qui a construit ce pays et fit corps avec l’Etat pendant près de 30 ans vient d’être relégué au rang d’une formation d’appoint connaissant ainsi la pire défaite de son histoire.

Parti de David Ben Gourion, des kibboutzim, de la Histadrout le syndicat tout puissant, des grandes entreprises, bref de l’élite de gauche, le Mapaï a participé à l’édification du pays même avant la création de l’Etat.  En 1949, dans la 1ère Knesset, on comptait 46 des 120 sièges. En 1969, derrière Golda Meïr, ils étaient 56… Et aujourd’hui, ils ne sont plus que 13.

Deux leçons : d’abord toujours se rappeler qu’un parti peut mourir. Ensuite, voir dans cette défaite, la conséquence d’avoir un dirigeant peu crédible. Ainsi Ehud Barak en tant que ministre de la Défense a fait preuve d’une totale déconnexion avec la ligne idéologique de ce parti.

Le parti de Rabin et de Pérès ne pouvait pas se situer à contre courant de l’engagement historique des travaillistes en faveur des négociations avec les Palestiniens.

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2 réponses à Regard sur un effondrement

  1. Nanarf dit :

    Voila ce que c’est quand un parti de gauche n’a pas de programme de gauche ,les électeurs de gauche ne votent plus pour lui.
    Après le parti travailliste le parti travailliste britannique?

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