Les ingrédients du film sont connus : des nazis, des hippies, des chinois, des juifs, des catcheurs mexicains et Hubert Bonisseur de la Bath.
Et le résultat est agréable même si l’humour du film est assez étrange car on se surprend régulièrement à rire de blagues racistes, antisémites, misogynes très, très trash ! Evidemment, l’essentiel du mérite revient à Jean Dujardin qui incarne un OSS 117 parfaitement mufle et imbu de lui-même mais finalement assez attachant en dépit des inepties qu’il débite de manière incontrôlable.
On peut d’ailleurs déguster ce film, dont le scénario ne nécessite pas une attention constante, comme une critique bien sentie d’une certaine France qui s’accroche envers et contre tout à des valeurs dépassées.
Un regret, certains aspects du scénario auraient mérité d’être plus approfondis comme les personnages des catcheurs. Et un vrai plaisir : la bande son, un air de bossa nova qui vous colle à la peau !
Bravo !
J’adore ce genre de critique à deux niveaux
Guy Debord aurait adoré, si l’alcool ne l’avait pas tué.
Salut jean-jacques,
entièrement d’accord avec toi. je suis allé le voir hier soir, et je me surpris à rire de ces blagues misogynes et antisémites. Jean Dujardin est très bon, et quand on y repense quelques heures après l’avoir vu, on se dit qu’on retrouve certains aspect du film encore aujourd’hui dans notre société
yves