1er mai et l’ombre des plans sociaux

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Défilé hier évidemment. En dépit du soleil, le climat était morose. Même si tous ne ressentent pas les conséquences de la crise avec la même intensité, on pourrait dire comme La Fontaine « ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés ».

Pour certains, c’est la peur du trou noir. Je pense bien sûr d’abord aux 58 licenciements confirmés chez Cummins comme me l’a indiqué le délégué CGT croisé dans la manifestation. Et ce, au moment où le cabinet mandaté par le comité d’entreprise vient d’indiquer que la crise n’expliquait que très partiellement  la suppression des 85 postes.

Je pense aussi aux 113 licenciements annoncés chez Livbag à Pont de Buis. Je dois recevoir les syndicats jeudi. Là encore, je dirai ma totale disponibilité pour les accompagner dans leur lutte.

Pour d’autres, c’est l’angoisse depuis quelques mois : tous ces intérimaires qui ne sont plus sollicités, ceux qui ont perdu leur emploi. En un an, le chômage a augmenté de 16,5 % dans le département et celui des jeunes s’est envolé de 45 %. C’est encore le gouffre du surendettement : 255 dossiers recensés le mois dernier soit 21 % de plus qu’en mars 2008.

Une journée de mobilisation donc. Utile sûrement mais visiblement pas suffisante.

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3 réponses à 1er mai et l’ombre des plans sociaux

  1. Michel C dit :

    Toutes ces mobilisations sont bien sur utiles. Hélas en ce 1er mai, la participation a été un peu décevante. Mais face au mur gouvernemental et patronal, il y aura bien un moment ou il faudra passer à autre chose qu’une manifestation.
    Il faut espérer de tout coeur que ça ne devienne pas trop violent…déjà que ça commence une peu…

  2. MO2 dit :

    le capitalisme est par essence amoral…. vouloir le MORALISER est illusoire…….les dernieres pratiques des « banksters » cupides et goinfres viennent de deshonorer definitivement ce systeme economique qui se nourrit essentiellement de crises successives toujours aux detriments des SANS…… (sans travail, sans papiers, sans logement, sans argent…)……..LE DOLLAR monnaie de reference mondiale, est devenue une monnaie de singe, la chine finance le deficit americain mais dans le meme temps achete de l or . alors entre la monnaie de singe et la relique barbare que faire? . L’ hyper inflation menace donc notre economie globalisee .les solutions tentees par les gouvernements et les banques centrales sont inedites. impossible de savoir ou nous allons…….les effets de la DEPRESSION du siecle atteindront leurs pics courant 2011…… D ici la il estimperatif « QUE CA PETE »…..Pas necessairement de facon VIOLENTE!!!!!!!!!!!!BREF IL faut de temps en temps que les compteurs se remettent a ZERO , il nous reste donc a inventer un 1789 SOFT a la mode « FLOWER-POWER », un « HAPPENING SOCIAL CREATIF et FESTIF »…..et enfin REVENIR a des vrais fondamentaux de partage et de solidarite mais surtout d EQUITE et de FRATERNITE …..QUI…. QUAND COMMENT AVEC QUI??????????? nous ne le savons pas encore mais une chose est CERTAINE ……CA VA CHANGER!!!!!!!! 1789 2009……. l histoire est en marche et on s en tape LE COQUILLARD des GUS , BLAIREAUX… BONIMENTEURS de tout poil a l EGO surdimensionne qui nous bassinent SANS CESSE…..LES SCIENCES ET VIE tristes….. commencons par desobeir…….mo2 au fait quelle heure est-il a ma seiko a quartz….12h01 tchao !!!!!!!! et bon appetit..

  3. Langlais dit :

    A propos du 1er mai: les deux commentateurs montrent, chacun à sa façon, les limites de leur non-compréhension de la réalité, le premier en souhaitant « de tout coeur que ça ne devienne pas trop violent », le second estimant au contraire « impératif » que « ça pète » avant 2011 et rêvant à un « 1789 soft à la mode flower-power », à un « happening social créatif et festif »… Qu’ajouter ?
    A propos de la ministre de l’Intérieur, il est toujours plaisant de voir celui ou celle qui est en charge de ce ministère s’embourber à ce point dans ses chiffres, ses fiches et ses mensonges qu’il (ou elle) refuse de répondre à une question orale autrement que par écrit – et chacun sait, bien sûr, ce que cela signifie.

    R.L.

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