Le travail est pratiquement terminé. Nous avons avancé à marche forcée. Toutes nos séances se sont terminées depuis mardi au cœur de la nuit.
La semaine a aussi permis de mesurer les intentions réelles des différents groupes. Alors que ce travail se réalise sur des bases consensuelles au Sénat, comme le veut la tradition républicaine, l’UMP a choisi, à l’Assemblée, de ne servir que ses propres intérêts. Alors que les grandes réformes avaient jusqu’ici fait l’objet d’un accord général, cette fois tous les groupes hors UMP sont opposés à l’évolution, y compris le Nouveau Centre !
Le « Bad boy » Copé (c’est lui qui s’est qualifié ainsi) est resté indifférent à nos arguments, persuadé que le débat n’était qu’un « mauvais moment à passer ». Les seuls compromis dont il semble capable sont ceux qu’il passe avec lui-même…
Du coup, même si, le ton du débat a changé, la capacité de la majorité à bâtir un compromis ne s’est pas vue. Le statut qui devait garantir les droits de l’opposition n’est resté qu’une promesse. Nous savons désormais qu’il ne connaîtra pas de réelle traduction.
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Il faudra m’expliquer, un jour, M. Urvoas, pourquoi vous acceptez (vous et vos collègues) de subir…Alors qu’il serait si simple de contre attaquer, en demandant l’annulation de la révision constitutionnelle de 2008.
A quoi bon vous donnez des pouvoirs…Si vous ne vous servez pas de ceux que vous possédez déjà ? Peur de contrarier le grand manitou de l’Elysée ? Ou ambition secrète d’aller au Gouvernement servir ledit manitou ?