Les droits de l’homme ne sont pas à vendre

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Hier soir avant d’aller participer à une réunion avec les socialistes de Briec, je suis allé devant la préfecture à l’appel du comité « droit d’asile » de Quimper.

Nous protestions sur les conditions dans lesquelles les centres de rétention administrative, destinés à accueillir les étrangers expulsés de notre territoire fonctionnent. Le gouvernement a, en effet, décidé d’écarter la CIMADE, association qui exerce depuis 25 ans, une mission de solidarité active et de soutien juridique aux étrangers.

Probablement agacé, pour ne pas dire plus, par l’efficacité de ces militants, François Fillon a ainsi modifié les conditions de leur intervention dans les centres de rétention. Là où hier, ils assuraient l’exercice actif des droits des personnes retenues, demain, ils devront se contenter de les informer de ces derniers.

Heureusement le juge des référés du tribunal administratif de Paris a suspendu cette manœuvre et la CIMADE vient de gagner 3 mois. Par notre présence, ce soir, nous voulions indiquer au préfet que nous étions attentifs à ces questions.

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Une réponse à Les droits de l’homme ne sont pas à vendre

  1. Jean Rambert dit :

    Merci pour votre soutien à la CIMADE.
    Je voudrais rappeler à nos amis originaires d’Espagne, que la CIMADE est née de la volonté de quelqu’uns d’apporter une aide à leurs parents ou grands parents, chassés d’Espagne par le franquisme.

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