Pour la 5ème fois depuis le début de l’année, j’ai manifesté ce matin à Quimper à l’appel des syndicats mobilisés contre la politique anticrise du gouvernement.
Nos rangs étaient malheureusement aussi clairsemés que les urnes dimanche dernier avaient été déserté. Les organisations parlaient de 2 000 présents et les policiers de 800, gageons que la presse évoquera les 1000 personnes…
En dépit de cette faible participation, après le 29 janvier, le 19 mars, le 1er mai et le 26 mai, les syndicats ont démontré non seulement leur capacité à maintenir une unité mais en plus à obtenir l’appui de l’opinion. Ainsi selon le dernier sondage BVA, les ¾ des sondés disaient soutenir cette journée de mobilisation, même s’ils en attendent peu.
Ce sera un point d’appui précieux face à Nicolas Sarkozy lors de la rencontre prévue pour le début juillet et destinée à faire « un bilan d’étape » des mesures gouvernementales. Comment ne pas continuer à réclamer de François Fillon qu’il prenne de nouvelles mesures contre la crise, notamment l’abandon du « bouclier fiscal » limitant l’imposition à 50% des revenus ou encore l’arrêt des suppressions de postes dans la fonction publique ?
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» l’arrêt des suppressions de postes dans la fonction publique » ….;cela laisse sans voix….vous ne voulez rien reformer et pourtant que de reformes sont necessaires dans mon administration qui est un vrai Mammouth.
Je prefererais que le nombre de fonctionnaire dans la fonction publique d’Etat soit un pourcentage de la population active ayant un emploi.
Si cela baisse, on ne remplace pas les fonctionnaires partant en retraite : c’est du bon sens. Embaucher quelqu’un à 20 -25 ans et le payé jusqu’a sa mort je ne crois pas que vu l’état des Finances cela soit une bonne idée.
On pourrait aussi lplafonner les % de budget de fonctionnement afin que le % d’investissement ne soit pas une portion congrue.
Vous ne devez pas investir vos economies en France ou peut etre en assurance vie pour combler les deficits publics.
Quel archaïsme dans les relations sociales !
En être réduit à ce qui devrait être l’exception est une horreur sociale ?
Quelles erreurs avons-nous commises pour qu’une majorité de français ne nous donne pas la main pour changer cela ?
A social libéral.
Arrêt des suppressions de postes dans la fonction publique. C’est vrai que c’est un slogan et qu’il y a certainement des réformes à faire dans la fonction publique. Mais les quelles?
« Il y a déjà 3,7 millions de chômeurs inscrits au Pôle Emploi et l’OFCE annonce 800.000 chômeurs supplémentaires en France d’ici fin 2010 « , lit-on?
Ce chomage est accentué par la crise, mais il existe depuis plusieurs décennies.
Le 5 février, lors d’une intervention télévisée, Nicolas Sarkozy a dit qu’il envisageait de réunir un Grenelle social.
Quelques jours plus tard, le conseiller social de Nicolas Sarkozy, Raymond Soubie, a insisté sur le “caractère ponctuel des mesures sociales” ,annoncées la veille par le Président. “Ce sont des mesures pour 2009. Ce ne sont pas des mesures qui ont vocation à être reconduites.” Mesures poncteulles ou remèdes de cheval ou vraie mobilisation des acteurs?
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- Crise financière (La finance depuis les années 80 a joué « le rôle de pompe aspirante de la valeur créée dans l’économie, valeur dissipée dans les rémunérations exorbitantes du trading et dans les commissions léonines des opérations de restructuration du capital, de titisation et gestion d’actif » (Michel Aglietta et Sandra Rigot : « Crise et rénovation de la Finance »).
- Accroissement du rendement du travail du fait de l’automisation et de l’informatisation dans les secteurs non liés à la personne. Des métiers disparaissent, effecivement, y compris dans la fonction publique (d’où des réformes nécessaires de la fonction publique)
- Chomages des jeunes en général et des jeunnes diplomes (qui à 80% se sont abstenus aux européeenes).
En France, même le diplôme n’est plus autant protecteur, au point qu’on parle désormais “des intellectuels précaires” pour évoquer ces diplomés du supérieur qui ne trouvent plus d’emplois correspondants à leur niveau de qualification dans les métiers de la recherche, de l’éducation, ou de la
culture et doivent se contenter de sous emplois mal rémunérés et soumis à une forte précarité
- Concuurence te perte d’emplois dans le secteur industriel
- Tensions qui vont repartir dans le domaine énergétique et dans le domaines des matières premières
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Pour en revenir à nos moutons, il convient d’arrêter le passage au privé des services publiques. Un service publique au service du publique et amélioré.
Le publique n’est pas qu’un truc qui vivrait sur le dos du privé et des … créateurs de richesses. Le capitalisme lui-mme est ^parti en vrille.
Alain Greenspan : » J’ai fait une erreur en croyant que le sens de leurs propres intérêts , notamment chez les banquiers, était la meilleure protecion qui soit ».
La cancer qui nous ronge c’est le chomage.
1/ Si on taxe trop les entreprises ou trop de charges = pas d’investissement ou délocalisation = pas d’emploi crée. Avant de penser resdistribuer, il faut créer de la richesse. Avez vous envie d’investir en France ? moi industriel c’est non.
2/ Quand on ouvre à la concurrence un secteur, c’est dogmatique de vouloir privatiser mais quand c’est difficilement reformable la concurrence fait mincir les entreprises para publiques : Orange, Edf, La Poste et la SNCF demain…c’est bien qu’il y avait des sureffectifs. On passe d’un exces à l’autre.
3/ Université sans selection = chomage pourquoi former 30 000 psychologues quand 5 000 seraient suffisant ? Les ecoles de commerce ( honteusement payante) et les ecoles d’ingenieurs ont de beau jours devant elles. Pour moi un bac + 5 de faculté cela ne vaut pas grand chose.
4/ Le bouclier fiscal : Combien de sportifs et artistes sont à l’etranger pour limiter leur impot ? cela me parait sain et protecteur de limiter les impots. il n’y a d’etude serieuse sur le bilan du bouclier fiscal.
Taxons Total sur ses benefices et il ira s’installer au Pays Bas ou Belgique. 5 % du benfice est réalisé en France 12 Milliards de bénéfice , 33% d’impot sur les sociétés… on perdrait 4 milliards chaque année…
3/ Université sans selection = chomage pourquoi former 30 000 psychologues quand 5 000 seraient suffisant ? Les ecoles de commerce ( honteusement payante) et les ecoles d’ingenieurs ont de beau jours devant elles. Pour moi un bac + 5 de faculté cela ne vaut pas grand chose.
Je reprend ce que vous dites Social libéral, et je partage en partie ce que vous dites!
Mais tant que temps libres voudra dire – regarder la télé ,il ya des tas de jeunes qui ne feront pas des métiers qui n’aiment pas! C’est dommage car on peut être un bon pro en soudure par exemple et être actif dans une association qui vous donne les moyens de faire des études de psychologie par exemple . Mais pour cela il faut du temps libre et organiser autrement les études dites supérieures, et surtout organiser le travail autrement! Même le vrai capitalisme et pas le néo-capitalisme ne donnera pas aux travailleurs la possibilité de maitriser son temps de travail et son temps de vie sociale , familiale , amical!
Mais personnelement je reconnais que chez moi avec mes 4 gamins nous avons parler sérieusement de tout cela , et pour 3 sur 4 c’est le BTS qui a été choisis ! Ce qui ne veut pas dire qu’il n’ya pas eu choix ! Vous avez raison arrêtons le massacre et la langue de bois!