Je lis que Nicolas Sarkozy compte évoquer le chantier de la réforme territoriale dans son intervention à Versailles lundi. L’affaire est d’importance et j’espère qu’il saura proposer un chemin pour que le débat ait lieu sur les véritables enjeux.
La tentation sera en effet forte pour qu’il cache derrière quelques slogans démagogiques des arrières pensées malignes. Dans les couloirs de l’Assemblée, j’entends déjà la musique des responsables de l’UMP : il y a trop de collectivités, trop d’élus, trop d’impôts ! Il faut supprimer une partie des premières ce qui limitera les seconds et baissera les derniers ! C’est le bon sens, il n’y a que les conservateurs à refuser de l’admettre… Ben voyons. Tout cela est trop simple pour être honnête.
Personnellement, après la publication du rapport Balladur, j’ai dit combien son contenu méritait une profonde confrontation. Que la fusion des conseils généraux et régionaux ne conduiraient qu’à des économies marginales. Que les conseillers territoriaux n’étaient pas nécessairement une mauvaise chose mais que le mode de scrutin devait être identique pour tous. Que les ressources des collectivités locales ne devaient plus dépendre pour l’essentiel des dotations de l’Etat.
Il y a donc de la place pour un vrai moment de démocratie. Et puis pourquoi alors ne pas évoquer le cumul des mandats ? Cela complèterait utilement toute réforme. Allez chiche ?
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Le gras de la fonction publique c’est la territoriale.
Le taux d’absentéisme : 5,5 % dans le privé,7,3 % dans la fonction publique d’État ( dont je fais partie ) , 11 % dans la fonction publique hospitalière et 11,3 % dans la fonction publique territoriale avec des pointes a 20 % dans les villes du sud ….Les Echos Fevrier 2009.
10 communes sur l’ile de Ré et 4 sur Belle Ile ….bilan peu ou absence totale d’investissement tout le compte administratif passe dans le fonctionnement.
L’absence de budget propre est une honte car Paris se méfie toujours de la Province. Les dotations de l’Etat pouvant etre precues au mieux comme une tentative d’equilibrer les territoires.
Moins de commune et suppression d’un niveau = reforme necessaire mais chaque partie compte de nombreux elus locaux.
Au Ps je crois que 70 % à 75 % des adherents sont élus…c’est donc plus un parti d’Elus qu’autre chose.
On empile les strates sans clarté : copions les Allemands, Espagnols ou Italiens. On voit bien que le departement est trop petit pour de nombreux sujets : tourisme, education, Aeroport, Port….
Le Ps devient conservateur car son interet passe avant celui du pays. C’est comme cela que je le ressent. Localement il peut etre performant et bon gestionnaire. Au niveau national , catastrophique et auberge espagnole ideologique.
@social liberal : C’est marrant cet empilement de chiffres. Quels en sont les sources? (hormis le « je crois »).
Il ya des secteur comme l’eau, le funéraire , le déchet vidange qui ont tout intérèt pour l’usager d’être en régie, et c’est être mal informé ou désinformé de dire le contraire ; dans le funéraire qui n’est plus communal les tarifs ont explosés !
Pour les absences de fonctionnaires :
La derniere etude date de 1990 est disposible sur le site de l’INSEE
Sinon les entreprises specialiséés dans le controle : Mediref , Dexia-Sofaxis, Securex ….
http://www.mediverif.fr/medias.php
http://www.ifrap.org/Absenteisme-dans-la-fonction-publique,0049.html
Pour le PS : les chiffres d’adherents est variable : au congres de Reims
130 000 votants- soit 230 000 adherents au maximum……
500 000 elus locaux dont environ 85 000 PS
http://www.collectifdu29mai.org/Nombre-d-elus-communistes-Dire-la.html
@Social Liberal
Je ne dis pas que vous êtes de mauvaise foi, mais je crois que vous prenez pour argent comptant les « brèves de comptoir » et les sondages bidons qui eux ne sont jamais innocents.
Durant les nombreuses années que j’ai passées dans ou au contact des boites, j’ai constaté des différences d’absentéisme énormes entre entreprises et administrations confondues mais de petites ou de grandes dimensions.
J’ai aussi constaté le « non-travail effectif » de cadres ou de non cadres dans les administrations ou les entreprises de grande taille sans que cela ne semble gêner personne jusqu’au jour où un hurluberlu pose la question fatidique : « Qu’avez-vous fait de votre journée ? »