La rénovation concrète

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1080 adhérents de la fédération du Finistère du PS ont voté jeudi soir. C’est une participation conséquente dans la période de doute que traverse les socialistes.

A l’initiative de Marc Coatanéa, il s’agissait de se prononcer sur une « charte de la rénovation » visant à garantir la parité lors des prochaines cantonales notamment, à restreindre le cumul des mandats pour les parlementaires en n’autorisant qu’un mandat local hors exécutif communal, syndical, départemental ou régional, à fixer des règles éthiques pour les candidatures internes et à doter le conseil fédéral d’un pouvoir d’arbitrage.

La presse n’en a guère parlé, ce qui nous a permis d’avoir des débats passionnés mais globalement sereins. Il y a bien toujours ici des réactions épidermiques et là des hostilités de principe aux évolutions mais les adhérents ont pu faire leurs choix sans drames.

Il me semble de ce fait que le Finistère est le seul département à s’être doté de règles issues d’un vote des militants qui place notre pratique en harmonie avec nos textes de congrès. C’est peut-être pour cela que nos rangs se dégarnissent moins que d’autres fédérations ! C’est en tout cas à coup sûr un beau signal envoyé à tous ceux qui aujourd’hui trouvent qu’au PS les éléphants de Solférino se comportement comme des ânes !

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8 réponses à La rénovation concrète

  1. Jean Rambert dit :

    Félicitations pour les finistériens !
    Le BREIS aurait pu pousser toutes les fédé de Bretagne à faire de même.

  2. Je tiens à saluer ici Jean-Claude Lessard, qui a débuté une consultation/réflexion sur les cotisations des élus , qui à mon avis est (comme il le dit) le prélude à la réflexion que doit mener le pays , sur le statut des élus. La fédé 29 est la seule du PS en France à l’avoir mis en chantier. Bravo Jean-Claude !

  3. castillo gabriel dit :

    au niveau National le PS :203000 adhérants revendiqués, près de 41000 qui ne s’implique plus dans la vie du parti, et depuis fin février, près de 2000 qui ont rendus leurs cartes….information provenant du bureau national des adhésions du PS….

  4. GL dit :

    Bravo à Jean claude LESSARD , mais au moins une fédération très proche voir limitrophe est tout a fait en phase avec son action et y travaille aussi depuis de longs mois . Nous sommes absolument prêts a un échange de bonne pratique.
    Amicalement

  5. castillo gabriel dit :

    état du PS, parole de Lebranchu : « le PS a souffert d’un bal dit des éléphants.On dit » il faut renouveler les troupes », et on a derrière une ligne de quadragénaires, ils sont en train de reproduires les mêmes querelles, les mêmes méthodes ; est-ce que tu est devant moi ? derrière- moi ? est- ce que tu est sur la photo ? pas sur la photo…?

  6. GL dit :
    29 juin 2009 at 16:24
    Bravo à Jean claude LESSARD , mais au moins une fédération très proche voir limitrophe est tout a fait en phase avec son action et y travaille aussi depuis de longs mois . Nous sommes absolument prêts a un échange de bonne pratique.
    Amicalement
    Je pense que le message est passé!
    jacques

  7. seb dit :

    Il recule…Certes…Mais peut être (espoir !) est ce pour mieux sauter ! (Attention tout de même, il ne faudrait pas dégringoler de la falaise !)

    Bravo sinon, au Finistère, qui semble encore connaitre la « démocratie » ! Et implique ses militants et adhérents (hors période électorale)

    Pour la « rénovation » il convient de virer l’équipe en place. Soyons clairs et logiques : comment veut on faire la « révolution » (il faut bien çà !) avec « l’assemblée des not able » ? Non. Nous avons besoin d’élus modernes, qui aiment la France, qui désirent la servir, et surtout qui ont des idées NEUVES (et réalistes). Il y a beaucoup d’élus locaux et nationaux qui ont d’excellentes idées, mais qui (timidite ou autre) n’arrivent pas à les exprimer. C’est bien dommage.

    Bon…Sinon, j’ai relu le discours du Chef de l’UMP…Heu, pardon « d’Etat » (?)
    Et que d’incohérences ! Il serait bien que le PS (ses élus) les mettent bien en valeur.

    1) Chacun aura remarqué que ce n’était qu’un discours pour rien : le « Congrès » n’a en effet fait l’actualité qu’une journée à peine. Qui a vaincu par les médias périra par les médias !

    En conséquence, le « verdict » du PS s’avère bon. On a bien dépensé 450 000 euros pour rien, et en plus la « conférence de presse » s’est avéré plus que décevante, les médias n’y ayant absolument rien retenu, et les citoyens eux mêmes n’ont pas regarder la retransmission de « l’évènement » (voir audiences de la LCI et de BFM TV + France 3)

    2) Un seul élément « notable » : la progression de la dette

    L’idée du « grand » emprunt national ne fait pas « recette ». Ou du moins, pas en « positif ». La « grande annonce » se révèle donc un « plouf » superbe !

    3) Un très mauvaise discours

    Ce discours était terriblement mal construit : d’une part, il ressemblait à un discours de politique générale d’un Premier Ministre nommé N. Sarkozy, faisant le tour des questions de l’heure, et dessinant les grands axes de la politique de son ministère – d’où un effet catalogue, épilogue (sur la loi Hadopi), et prologue (sur tout ce qu’il faudra faire), effet encore renforcé par le style haché de l’art oratoire de notre Président.

    D’autre part, il essayait de proposer une “ligne générale” comme on disait jadis sous d’autres cieux – d’où une vaste analyse de la place de la France dans la crise de la mondialisation, largement inspiré dit-on par le conseiller spécial du Président. Les deux aspects s’entrechoquaient au point de brouiller la vue des journalistes, et des citoyens.

    Cette ligne générale était présentée comme le fruit de la réflexion présidentielle (“J’ai réfléchi”, dit-il à un moment), qui se posait du coup comme le penseur (le guide?) des objectifs de la Nation. Mais le « guide » n’avait pas de boussole.

    4) Des réflexions contradictoires

    Le raisonnement du Président semble être : les finances publiques sont certes en crise; mais, si l’État s’engage dans une “politique de rigueur” en taillant sans discernement dans toutes les dépenses, cela veut dire sacrifier les sources de la croissance à venir et donc la possibilité de sortir par le haut de la crise en occupant une meilleure place dans la division internationale du travail.

    En conséquence, il ne faut pas hésiter à augmenter certaines dépenses d’investissement. Comme, par ailleurs, augmenter les impôts pour financer de telles dépenses nouvelles signifie tuer la reprise économique et décourager les créateurs de richesses (matérielles), il faut financer ces dépenses publiques-là par la dette publique, en escomptant pour le remboursement de celle-ci les fruits collectifs en terme de croissance que cela suppose.

    OR….Que nous propose là M. SARKOZY sinon ce qu’au sein de l’UE on a appelé la “Stratégie de Lisbonne” ?

    Seul souci (pour le Président ET la France) : cette stratégie européenne qui fonctionne sous le régime de la M.O.C. (méthode ouverte de coordination), le moins que l’on puisse en dire est qu’elle ne fonctionne guère, et la France n’en est pas à ma connaissance le meilleur élève.

    En effet, la “Stratégie de Lisbonne” préconisait entre autres choses que tous les Etats européens se (ré)arment dans la compétition mondiale en faisant appel à l’innovation de quelques-uns (d’où l’importance de réformer de fond en comble le secteur de la recherche et de l’enseignement supérieur), à la formation de tous et à l’activité rémunérée de la plus grande part possible de la population (pour soutenir l’Etat social).

    BREF, SI L’ON DOIT RETENIR UNE CHOSE DE CE « DISCOURS » RATE, c’est que M. Sarkozy « désire » (en apparence tout au moins) jouer LISBONNE (la stratégie, pas le traité) contre MAASTRICHT.

    C’est donc là un « pari » (un de plus décidemment ! (comme l’indépendance de la France après sa « réintégration » dans des structures de l’OTAN !) qui est présenté là…Et si le PS se réveille, il conviendrait de voir la tournure que cela va prendre. (En principe, le PS est censé réagir, non attendre que le Gouvernement se plante, pour mieux enterrer la France)

    Il serait donc bon que le PS demande au Gouvernement Fillon d’engager sa responsabilité sur ce nouveau programme : une « stratégie de Lisbonne » à la française. (Car celle ci est différente du programme de « rupture » de N. Sarkozy)

    Et dans le même temps, il serait bon que le PS demande à F. FILLON de répondre aux questions que nécessairement, ce nouvel « axe » pose :

    a) Le Président se propose d’augmenter le nombre et la qualité des places de détention (en prison et en hôpitaux psychiatriques) au nom des valeurs de dignité humaine et de saine répression du crime.

    C’est fort sympathique, mais ce n’est pas une « dépense d’avenir » dans ce cas ! Il s’agit certes d’une intention louable du point de vue humanitaire et une obligation internationale pour la France qui s’est engagé à assurer une cellule individuelle à chaque détenu, mais est-ce là une dépense utile du point de vue de la “Stratégie de Lisbonne” à la française ?

    Veut-on que des firmes françaises par ce biais deviennent spécialistes des prisons clés-en-main à vendre à l’exportation? On pourrait certes dire que des détenus moins mal traités lors de leur peine se réinsèreront mieux par la suite, cela évitera des récidives et de l’exclusion; peut-être serait-il moins couteux de “réfléchir” à diminuer le nombre d’incarcérations en les réservant aux seules personnes réellement dangereuses pour autrui ?

    N’existe-t-il pas d’ailleurs des peines alternatives à la prison? Ne peut-on songer à innover sur ce point? Cette promesse de couvrir la France de belles prisons humanitairement correctes, qui correspond évidemment aussi au fond de commerce “sécuritaire” du Président, augure mal de la capacité de choisir des objectifs porteurs d’avenir (économique) et de s’y tenir !

    b) Dans ce même discours où il est justement souligné qu’il faut “investir” dans l’éducation des jeunes, la volonté de réduire le nombre des fonctionnaires par le biais des départs en retraite est réaffirmé – ce qui donne peu de jours plus tard l’annonce par le Ministre concerné de la suppression de 16.000 postes au Ministère de l’éducation nationale.

    Éduquer les jeunes sans enseignants ou personnels en général, cela va être très, très difficile sauf à faire de gros progrès de productivité… Les jeunes sont-ils censés devenir tous autodidactes? Si oui, à partir de quel âge? On se trouve là au cœur de la contradiction : qu’appelle-t-on “dépense d’avenir”?

    Le premier budget de l’État, l’éducation, n’est-il pas de fait entièrement une “dépense d’avenir”? Ou, alors, est-ce à dire que l’éducation nationale sert de garderie pour les rejetons des parents qui travaillent et de “postes réservés” pour les quelques centaines de milliers de personnes inaptes au travail productif qu’elle occupe et qui ne produisent vraiment rien ?

    c) Idem. La santé, autre dépense majeure s’il en est, n’est-elle elle aussi destinée qu’à faire vivre quelques centaines milliers d’autres non-producteurs? L’avenir d’un malade qui ne mourra pas grâce à des soins est-il à prendre en compte dans les dépenses d’avenir ? Et que dire de la Sécurité routière dont les publicités envahissent ces jours-ci les villes et les magazines? Est-ce ou pas une “dépense d’avenir”?

    d) J’ai bien peur que la distinction ait peu de sens d’un point de vue logique, mais qu’elle corresponde au fait politique que tout ce qui suppose l’appel à un opérateur privé susceptible d’y trouver son profit soit “labellisé” dépense d’avenir, alors que tout ce qui repose sur le travail de fonctionnaires ou assimilés soit vu comme une simple dépense de fonctionnement.

    A la limite, il suffirait par exemple que tout le secteur éducatif (de la maternelle à l’Université) soir repris par des entreprises privées pour que tout d’un coup tout son financement par l’État soit vu comme une dépense d’avenir. Au niveau universitaire, cela correspond déjà à la préférence pour l’achat de bâtiments, de matériels ou de logiciels au secteur privé par rapport à l’embauche pérenne d’enseignants-chercheurs ou de tout autre personnel. Plus encore, cette distinction “dépenses de fonctionnement”, qui dans le fond sont réputées ne servir à rien et que l’on peut réduire toujours puisqu’elles sont par essence du “gaspillage” et de la “bureaucratie”, et “dépenses d’avenir”, qui seraient tellement justifiées qu’on pourrait s’endetter pour elles, témoigne d’une lecture bien particulière du fonctionnement de l’État par les dirigeants actuels.

    Le salarié de l’État n’y est vu qu’à travers la gêne qu’il leur occasionne. Ceux-ci rêvent d’un État “zéro-fonctionnaire” où l’on aurait entièrement substitué au travail (rétif, nécessairement rétif) du capital (qui lui ne se plaint guère).

    5) Idéologie caméléon

    Pour ajouter à l’effet de flou provoqué par ce discours, il faut ajouter que, du point de vue idéologique, le Président y a proposé ce jour-là un curieux patchwork dont il serait intéressant de démêler un jour les sources (humaines), un seul conseiller est-il responsable de cela?

    D’un côté, il y a cet éloge du modèle français, opposé au moins implicitement au modèle anglo-saxon reagano-thatchérien du T.I.N.A.. Tout à son éloge de l’industrie contre la finance, N. Sarkozy va jusqu’à évoquer les mânes du Conseil national de la Résistance et se référer à mots couverts au colbertisme, ne sommes-nous pas selon lui de longue date les ténors mondiaux du partenariat public /privé ?

    De l’autre côté, il y a cet éloge de la République qui est égalitaire par essence mais pas du tout égalitariste, libérale mais pas licencieuse.

    Si j’ai bien compris, pour situer le sarkozysme en 2009, il faut faire un mélange entre la IIIème République libérale (elle-même un mixte entre celle des “boursiers” et celle des “brigades du Tigre”), la IVème République sociale (un peu en sourdine tout de même), et la Vème République industrialiste des grand projets.

    Si toute l’exorde du discours n’aurait pas déshonoré un Président socialiste et si la conclusion évoque le “mouvement” dans un pied de nez sans doute d’autant plus sensible à la gauche qu’on se situe dans cette même enceinte de Versailles qui a vu le triomphe du “parti de l’Ordre” en 1871, le discours revient tout de même ensuite aux fondamentaux de la droite républicaine française : “Où en sommes-nous avec le principe d’égalité? Ne sommes-nous pas progressivement passés sans toujours nous en rendre compte de l’égalité républicaine à l’égalitarisme? La République, c’est la promotion sociale fondée sur le mérite et le talent. L’égalitarisme, c’est donner la même chose à tout le monde.”

    Au moins, les choses sont dites clairement, Rome est encore dans Rome, on se sent soulagé : tout faire pour respecter le principe de l’égalité des chances d’obtenir pour chacun des rétributions dans la vie conformes uniquement à son mérite et à son effort, mais rien de plus: ni “assistanat” ni “nivellement par le bas”.

    Cette réaffirmation de cette manière fort libérale d’envisager la République – celle du libéralisme d’avant 1914 qui valorise les “boursiers”, mais combat sans pitié particulière les “partageux” – se situe bien sûr en opposition avec les tendances socialisantes ou démocrates-chrétiennes, voire communistes, exprimées par le programme du Conseil National de la Résistance, aussi évoqué par le Président : ce programme reconnait justement que le sort de chacun dans la vie ne dépend pas que de ses propres efforts, de son mérite, mais des conditions générales de la société, reconnait de plus que la justice exige l’égalité au sens fort du terme sur des aspects essentiels de la vie.

    Bref, le « guide » lui même ne sait pas où aller ! Ni « comment » y aller ! Le Président est nu. C’est ubu roi.

    6) Questions logiques

    Toutes ces contradictions, hors celles déjà évoquées, appellent à de nombreuses questions d’importance, qu’il serait bien que le PS (et ses alliés) exprime(nt).

    a) Le Président et son Gouvernement font état des « avantages » du « grand emprunt » pour l’épargnant. Mais personne (ou si peu) ne semble prendre en considération…Le contribuable. Il me semble que le PS aurait un bon atout à jouer, d’autant qu’on ne l’attend (en général) pas sur les thématiques budgétaires. Les Français consacrent déjà plus de la moitié des jours dans l’année au financement de l’Etat. Est il bon de se lancer dans une fuite avant…D’autant que l’on sait que ce que propose M. Sarkozy est un « pari » et rien de plus. C’est la situation de banqueroute de l’Argentine, qui nous attend au tournant. La moindre des choses serait que le PS fasse connaitre cette vérité aux citoyens.

    b) Le PS pourrait aussi demander à M. Sarkozy de s’expliquer. Car en tant que Président, il est le gardien des traités. Si N. Sarkozy tient pour rien le traité de Maastricht, et autres engagements européens ou internationaux – à commencer par le traité de Lisbonne qui impose la rigueur budgétaire ! – il convient qu’il s’en explique. Qu’il veuille s’affranchir de certaines obligations de traités, en s’appuyant sur le contexte actuel, admettons…Mais alors qu’il explique comment il compte négocier avec ces partenaires une telle violation de traités qui engagent ou engageront la France. Le PS doit, à mon sens, là aussi, jouer son atout, en rappelant au Président que la Constitution lui confère des « devoirs » et qu’il est « responsable » en la matière.

    Les choix « politiques » de M. Sarkozy ne sont pas contestables en tant que tels. Ils peuvent s’avérer justes et bons pour le pays. Mais alors que le Président demande la confiance du pays, non pas via un « grand emprunt » mais via un référendum où le Président demanderait aux citoyens, de valider sa « vision » qui s’oppose, manifestement aux « dogmes bruxellois »…Et que dans le même temps, F. Fillon demande la confiance du Parlement sur sa politique, qui, qu’on le veuille ou non, s’avère en rupture avec ce qui fait l’UE actuel : ses traités.

    Car les propos de M. Sarkozy sont contradictoires avec la construction européenne actuelle. La politique de M. Sarkozy, qui souhaite de toute évidence en finir avec l’orthodoxie budgétaire, est forcément une remise en cause du traité de Maastricht.

    La France veut elle – elle le peut : n’est elle pas souveraine ? – sortir du traité de Maastricht (tout en restant membre de l’UE, comme le Danemark par ex) ?

    Et si les nouvelles priorités nationales annonçaient le renouveau d’une politique industrielle, voire d’une planification à la mode gaulliste…Il faut bien voir là un mépris de toutes les règles communautaires sur le droit de la concurrence. Là encore, M. Sarkozy appelle t il à rompre avec « Bruxelles » ?

    Et le « grand emprunt national » qui (en apparence du moins) vise à diminuer la dette extérieure…Ne prépare t il pas une sortie de l’Euro ?

    Pour avoir une chance de succès toute rupture devra être franche. La France n’accepte pas les demi mesures. Il convient, dès lors, que le PS se renseigne pour savoir à quelle(s) rupture(s) avec l’UE, M. Sarkozy appelle…Car pour l’heure, c’est le flou le plus total…

    c) Concernant les « priorités » le PS pourrait s’étonner du grand « flou » de la « vision » présidentielle. Ce « flou » est un lui même un aveu d’impuissance, et pire encore (pour le Président, et le Gouvernement) une preuve de leur incompétence.

    Voilà des hommes et des femmes qui en sont encore à s’interroger sur les priorités nationales du pays ! Après 30 ans de « mondialisation » totale, 7 ans sans alternance politique, et deux ans de présidence Sarkozy, plus une crise économique…L’UMP, le Gouvernement, et le Président sont nus.

    Aucun d’entre eux ne dégagent des priorités pour la France ! Ainsi donc les pôles de compétitivité, le ministère de la prospective, le conseil d’analyse stratégique, les divers rapports, au premier rang desquels celui de la commission Attali, n’ont pas éclairci la pensée des « dirigeants » de la France ! Le navire est dans l’eau, mais ni le capitaine, ni le lieutenant, ni l’équipage, ne sait où l’on va ! Il n’y a pas de carte ! Pas d’escales prévues ! Pas de finalités non plus ! La France est pour nos « dirigeants » un bateau fantôme, qui erre quelque part, sans destination !

    Nous avons, pour la première fois, un Président qui n’a pas de cap à donner au pays. Quel énorme désaveu pour « l’omniprésident » ! Il peut brasser autant d’eau qu’il veut, il ne sait pas où il entraine la France…

    d) Enfin, question d’importance, et qui n’est pas des moindres, dans quel contexte évoluons nous ? Silence de la part du Président et du Premier Ministre.

    La crise que nous traversons est elle « mondiale » ou bien « française » ? Systématique ou bien contracyclique ? Courte ou longue ?

    Comment s’adapter à…L’inconnu ? Comment établir des nouvelles règles du jeu…Si l’on ne connait ni les pions de la partie, ni le jeu auquel on joue ? Comment élaborer une stratégie avant la distribution des cartes ?

    On pourrait dire les choses autrement : doit on aller à la pêche en pleine tempête, ou attendre que le beau temps revienne pour le faire ?

    M. Sarkozy veut « adapter » la France à une « nouvelle mondialisation » qu’il ne connait pas, et pour cause, celle ci ne dépend pas que de la France. Pour établir une stratégie, nous avons besoin de savoir quelles sont les forces en présence. Et cela…Nous l’ignorons.

    Il conviendrait donc d’attendre que le ciel s’éclaircisse pour dégager des axes stratégiques, et d’interroger M. Fillon sur les moyens dont il dispose pour peser au niveau international, pour que la « nouvelle mondialisation » s’avère bonne pour la France.

    Et peut être, là encore, convient il de se demander si la stratégie de « solitaire » de la France peut s’avérer payante…Alors même que nous tournons le dos (via le Président) à l’UE ?

  8. seb dit :

    ET SI LE PS…DEVENAIT UN AS, EN MATIERE DE SECURITE ? S’attaquer au fond de commerce sécuritaire de vous savez qui, n’est ce pas le moyen de refaire surface ?

    PROPOSITION : EN FINIR avec la VIDEO SURVEILLANCE EN FRANCE….Ou du moins pour ne pas en faire l’élément miracle d’une politique de maintien de l’ordre public

    1. La vidéo surveillance, c’est quoi ?

    Je commence par là, car quand j’interroge les élus, ils me disent souvent des approximations. Certains croient que cela sert à prévenir les risques d’attentats et les désordres urbains, à dissuader toute présence indésirable, à identifier les terroristes et les délinquants, à superviser l’action des agents de l’ordre sur le terrain, à rassurer les populations, etc.

    Bref, pour les élus, la vidéosurveillance, c’est la boite miraculeuse qui a l’incroyable pouvoir d’enlever tous les malheurs de la Terre ! Du moins, est ce là ce que la plupart des élus disent (du Président au maire)

    Car en réalité, la vidéosurveillance n’a qu’un seul avantage, et il est “politique” : la vidéosurveillance rassure les citoyens, et fait donc (provisoirement) tomber le “sentiment d’insécurité” des administrés.

    En effet, la vidéo surveillance, qui est un outil, et non un être en chair et en os, n’a qu’une seule mission : surveiller à distance un espace déterminé à l’aide de caméras. Point barre. Une caméra n’agit pas. Elle se contente d’observer. Et d’enregistrer ce qui se passe. Rien d’autre.

    2. La vidéo surveillance, çà marche ?

    Protéger les Français contre le risque terroriste ? Admettons qu’on pourrait se laisser convaincre…Si la vidéosurveillance avait déjà apporté la preuve de son efficacité ! Or, force est de constater que ce n’est nullement le cas !

    Les attentats répétés contre des bâtiments publics (gendarmerie, perception, etc.) en Corse, pourtant équipés de caméras de surveillance, semblent plutôt indiquer le contraire !

    Commandé en août 2005 par le ministère de l’intérieur pour étudier l’impact de vidéosurveillance dans la lutte contre le terrorisme en France, un rapport de l’Inspection générale de l’administration (IGA) est d’ailleurs venu confirmer ce que l’on savait déjà : « La lutte contre le terrorisme ne doit pas être un simple alibi pour équiper des secteurs entiers de l’environnement quotidien, sans réflexion approfondie sur l’utilité du dispositif. Dans cette réflexion, aucune question ne doit être éludée, en particulier celle de la contribution réelle de la vidéosurveillance à la prévention des actes terroristes. L’utilité des enregistrements vidéo aux fins d’enquête, lorsqu’un acte a été commis, est établie. (…) On voit moins nettement comment la simple présence de caméras peut empêcher d’agir un groupe de terroristes déterminés et prêts à mourir eux-mêmes. Au demeurant, si l’on a vanté la capacité des britanniques à disposer rapidement des images du commando terroriste [à Londres en juillet 2005], on a aussi remarqué qu’hélas, la vidéosurveillance n’avait pas empêché les terroristes d’agir. »

    Qui plus est, s’agissant de l’utilité des enregistrements à des fins d’enquête, il faut souligner ici que les réussites, très médiatisées, sont rares car la tâche est immense et fastidieuse. En effet, une caméra saisit tout ce qui entre dans son champ de vision, sans égard à une cause précise, et la collecte est prolifique : un appareil traitant 25 images par seconde, c’est-à-dire plus de 2 millions d’images en 24 heures, dans un espace qui compte une vingtaine de caméras, un système capture plusieurs dizaines de millions d’images au cours d’une journée ! Il en résulte que la visualisation apporte toujours des informations excédentaires au regard de la finalité du dispositif. Ce qui, dans la pratique, soulève de sérieux problèmes aux enquêteurs ou aux opérateurs en poste devant leurs écrans. Mike McCahill et Clive Norris rapportent par exemple l’expérience de la police britannique en quête de l’auteur de plusieurs attentats à la bombe à Londres en avril 1999 : près de 1 100 vidéos, contenant plus de 25 000 heures d’enregistrement, ont été visionnées par une cinquantaine d’agents mobilisés pendant dix jours, avant de parvenir à identifier l’auteur de ces actes criminels [5].

    Peut-on prétendre « lutter contre le risque terroriste » grâce à la vidéosurveillance et vouloir en même temps « couvrir le plus large territoire possible » ? La ministre de l’Intérieur (MAM alors)l’affirme avec beaucoup d’aplomb… alors même que ses conseillers les plus proches écrivent clairement le contraire !

    Une fois encore, la lecture du rapport de l’IGA est fort instructive : « Une politique d’équipement généralisé n’est pas l’orientation souhaitable pour les années à venir ; une définition de secteurs prioritaires est plus conforme à l’ordre juridique, aux contraintes financières et aux besoins opérationnels. (…) Tout d’abord, dans le cadre de notre organisation juridique, un équipement généralisé n’est pas souhaitable pour le bon exercice des libertés publiques. Financièrement, ce serait une solution extrêmement coûteuse, contraire au bon usage des deniers publics, qui peuvent être mobilisés contre le terrorisme par d’autres canaux, notamment par le renseignement. D’un point de vue opérationnel, la stratégie policière antiterroriste ne sortirait pas automatiquement renforcée d’une couverture très large du territoire. Trop d’images caméras tuent sinon les images, du moins la possibilité d’exploiter de façon intelligible un flux d’images surabondant. »

    Et contre la délinquance ? La vidéosurveillance est elle le graal que l’on attendait ? A l’évidence…Non !

    En Grande-Bretagne des chercheurs professionnels ont élaboré des méthodes d’évaluation des dispositifs de vidéosurveillance et réalisé de nombreuses enquêtes sur le terrain. Ces études présentent un intérêt majeur dans la mesure où quasiment aucune recherche de ce type n’a été conduite en France]. Or, tous les auteurs s’accordent à souligner qu’il ne suffit pas de greffer des caméras dans les espaces urbains pour prévenir la délinquance. Pour quelles raisons ?

    D’abord, parce que bon nombre de comportements sont imprévisibles. C’est le cas, par exemple, des comportements de nature impulsive (personnes violentes ou agressives). La présence de caméras n’a jamais dissuadé des jeunes gens ivres de se battre à la sortie d’un bar alors que leur « honneur » est en jeu. D’autres comportements sont indétectables par un opérateur vidéo placé devant un mur d’écrans.

    C’est le cas notamment de l’action planifiée de délinquants « professionnels » (comme les pickpockets) qui ont pris en compte depuis fort longtemps l’existence de dispositifs d’alarme et/ou de détection. Ensuite, pour user d’une métaphore technicienne, il faut admettre que les propriétés intrinsèques de la vidéosurveillance sont fort éloignées de celles d’un missile balistique autoguidé. A vrai dire, on pourrait plutôt ranger la vidéosurveillance dans la catégorie des machines à laver : plusieurs programmes sont disponibles mais son propriétaire ne peut lancer qu’un seul programme à la fois. En effet, si la vidéosurveillance peut soutenir plusieurs types d’activités (prévention de certains comportements, aide au déploiement des patrouilles sur le terrain, assistance pour la constitution de preuve, traitement du sentiment d’insécurité de la population, etc.), il est inconcevable qu’un même système puisse servir durablement tous ces objectifs en même temps, avec la même intensité et avec les mêmes opérateurs placés aux commandes.

    Pour expliquer l’efficacité limitée de la vidéosurveillance dans la révention des délinquances urbaines, M. Gill et A. Spriggs soulignent également les défaillances du cadre institutionnel qui a servi au développement des systèmes en Grande-Bretagne. Les programmes de subventions (CCTV Challenge Competition, Crime Reduction Programme et autres) ont encouragé les villes à s’équiper sans avoir à dresser un véritable diagnostic de la situation et à justifier leurs besoins. « De façon générale, soulignent-ils, la vidéosurveillance est perçue comme une fin en soi. Les porteurs de projet et ont une telle foi dans l’efficacité du système qu’ils ne jugent même pas nécessaire de justifier son installation. »

    Si efficacité, fut elle de peu d’importance, il y a…Encore faudrait il que l’on puisse évoluer le rapport efficacité/coût. Or, si la pratique est aujourd’hui courante pour des équipements sanitaires, sociaux ou éducatifs, elle ne l’est pas pour des équipements de sécurité ? Serait ce que les élus savent que la seule véritable utilité de la vidéosurveillance est son rôle “rassurant” ? Et politiquement intéressant ?

    3. Lutter efficacement contre la délinquance, est ce possible ?

    Oui…Répond l’expert Sebastian Roché, qui précise “si les élus souhaitent, vraiment, lutter contre la délinquance, et pas seulement contre un “sentiment d’insécurité” souvent manipulé pour bâtir un terrain électoral”

    Premier enseignement, de cet expert : “l’amélioration de l’éclairage public se révèle souvent plus efficace que la pose de caméras de surveillance.”

    Pourquoi les élus croient ils à ce point au pouvoir miraculeux de la vidéosurveillance ?

    “La plupart du temps, ce sont les sociétés qui conseillent les communes qui sont interrogées par la presse comme expert pour dire si c’est efficace. On comprend que leur réponse est oui. Et les élus lisent les journaux”

    A cela s’ajoute le fait que “sur les questions sécuritaires, les maires s’appuient, généralement sur la Police, la Gendarmerie, et le préfet…Tous les trois peu à même de faire une autocritique de leur méthode” (Surtout qu’au passage, çà arrange pas mal de policiers de regarder tranquillement du commissariat ce qui se passe, plutôt que d’effectuer des rondes)

    Pourquoi les élus ont intérêt à dire “au revoir” à la vidéo surveillance ? “Plus de sécurité, c’est moins de délits : c’est cela qui est apprécié par les citoyens. L’argent dépensé pour la vidéosurveillance ne l’est pas pour autre chose, et, si cela ne marche pas, il est gaspillé, privant la collectivité d’une réduction de la délinquance très attendue par la population. Les gens ne vont pas éternellement se contenter de bonnes intentions ou de manifestations de volonté (si on installe la vidéo, c’est que le gestionnaire ou l’élu ont vraiment la question à coeur).”

    Comment savoir si un système est efficace ? Et notamment la vidéo surveillance ?

    “Aujourd’hui, la délinquance diminue dans certaines communes. Le journal municipal de l’une d’entre elles explique qu’avec la baisse connue, la délinquance atteint le niveau « le plus bas jamais enregistré depuis dix ans » . Comme cet effondrement se produit après la mise en place d’un système de vidéosurveillance, la tentation sera forte de conclure à l’efficacité, et ce au nom du bon sens : « Je crois ce que je vois. »

    Mais, voilà qui est insatisfaisant : la commune d’à côté, qui n’a pas de vidéo dans les rues, a enregistré la même baisse. Conclusion : pour savoir si la vidéosurveillance apporte un bienfait éventuel, il faut être en mesure de comparer les évolutions dans le lieu étudié (rues, parking, école, etc.) et d’autres lieux comparables dans lesquels on n’a pas mis cette technologie en place. On parle de « condition de contrôle ».

    Que sait-on avec le plus de certitude, si l’on s’en tient à un bilan des études les plus indiscutables ? Ce qui ressort des évaluations pour lesquelles on dispose d’une condition de contrôle (un lieu avec lequel comparer celui qui est vidéosurveillé) est que la réduction, lorsqu’elle se produit, est minime, et, parfois, tellement faible qu’on ne sait pas si elle est vraiment significative. Les études trouvent des réductions de l’ordre de 2 % des délits, notamment dans l’habitat social ou dans les centres-ville. C’est tout à fait négligeable, surtout en regard de l’investissement consenti.

    Le fait que les utilisateurs trouvent le système pratique est une autre question : ils ont l’impression que c’est un gage d’efficacité parce qu’ils « voient sur l’écran et vont intervenir ». L’évaluation est là pour rappeler que ce ne sont pas les perceptions des agents qui garantissent l’efficacité d’une mesure. Il ne faudrait pas oublier les effets négatifs, c’est-à-dire contraire à ceux qui sont attendus : une augmentation des délits. Dans les centres-ville, sur cinq évaluations, trois ont apporté une amélioration négligeable de 2 % comme nous venons de le dire, et deux autres un effet « indésirable ».

    Dans les transports en commun, on trouve aussi deux évaluations avec une toute petite amélioration, une sans effet et une avec un effet inverse à celui recherché : les vols avec violence avaient augmenté deux fois plus que dans la station «contrôle » (sans vidéo). Quand toutes ces évaluations sont rassemblées, si l’on calcule une sorte de moyenne, on ne trouve pas d’effet significatif de baisse de la délinquance.

    Il ne s’agit pas de condamner la vidéosurveillance par principe, mais de juger sur les faits. Elle peut apporter, dans des conditions très restrictives, et sur des types de délits précis, des améliorations. C’est le cas dans les parkings. Parfois, l’installation de la vidéo dans un parking diminue jusqu’à 40 % les vols dans les voitures. Mais, si l’on regarde l’évolution du nombre des vols dans l’ensemble des parkings, y compris ceux qui ne sont pas fermés, il a continué à augmenter. De plus la vidéo ne réduit pas les vols de véhicules. On sait que ce résultat est accompli non par la vidéo seule mais en conjonction avec d’autres facteurs ! Et il s’avère même que ce sont ces autres facteurs qui sont les plus significatifs.

    En effet, dans les évaluations qui notent une amélioration de la sécurité du parking, le gestionnaire a pris d’autres mesures comme améliorer l’éclairage ou orienter les patrouilles de police plus souvent dans la même zone. Si l’éclairage et les patrouilles suffisent à expliquer l’amélioration, on pourra préférer ces solutions : elles sont moins coûteuses. Surtout, la police peut être facilement re- déployée au fur et à mesure que la délinquance se déplace. Pas les caméras. Résumons : quand les évaluations sont scientifiques et prennent bien en compte les effets d’autres aménagements comme les patrouilles de police, on ne trouve pas d’effet de la vidéo sur la baisse de la délinquance.

    Cerise sur le gâteau, les rapports d’évaluation qui concernent l’effet de l’amélioration de l’éclairage sur la délinquance montrent de bien meilleurs résultats. L’éclairage public plus puissant réducteur de la délinquance que la vidéosurveillance, tel est bien un des enseignements des évaluations.

    Le débat aujourd’hui tient à l’extension aux espaces ouverts au public (école, centres commerciaux, rues du centre-ville) de la solution miracle que constitue la technologie. La Grande-Bretagne est un pays qui a opté en masse pour ce choix. Aux Etats-Unis, on ne l’a pas fait, ce qui n’a pas empêché ce pays de connaître une décrue importante du nombre de crimes et délits. En France, il y a environ dix fois moins de caméras dans les espaces publics qu’en Grande-Bretagne, ce qui n’empêche pas notre pays de connaître un taux d’agressions physiques deux fois moins élevé que la Grande-Bretagne.

    Ces résultats, et ceux des évaluations scientifiques indépendantes, donnent à réfléchir et feraient bien d’être considérés sérieusement par les élus et gestionnaires d’équipement avant d’investir beaucoup d’argent : la vidéosurveillance n’est pas une baguette magique, bien au contraire. On peut déterminer combien la vidéosurveillance coûte, et on peut dire qu’elle n’apporte pas d’améliorations significatives. Veut-on communiquer avec les usagers et citoyens en utilisant la technologie comme signe de détermination apparente, ou veut-on diminuer le risque d’être victime et augmenter celui de prendre les délinquants ?”

    4. Trois demandes au citoyen et député Urvoas (JJ pour les intimes) :

    a) demander que chaque année, un rapport soit fait (par des députés issus de divers horizons ou bien par des “experts” (des vrais, pas des lobbies) sur la question
    b) rencontrer M. Sebastian Roché et Alain Hubler
    c) rencontrer (et pourquoi pas programmer à l’Assemblée) les “experts” Anglais et Américains, qui ont réalisé les rapports dont j’ai parlé, ainsi que les “conseillers” de MAM…Pardon de Hortefeux

    Pour les élections régionales, il pourrait être bon, aussi, de dénoncer la gabégie de la vidéosurveillance, et de promouvoir des « outils » plus efficaces :
    –éclairage public
    –rondes de police

    En le faisant, non seulement le PS pourrait montrer que non, il n’est pas « laxiste » sur le plan sécuritaire, et deuxièmement que la « droite » s’est trompé du début à la fin sur le « graal » supposé de la vidéo surveillance.

    Les maires, présidents de régions (20 sur 22 pour le PS), et de départements (majorité PS) pourraient aussi marquer leur différence, avec les méthodes musclées, spectaculaires, mais peu révélatrices et efficaces, de la vidéo surveillance, en utilisant des moyens plus intelligents, définis ci dessus.

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