Il y a un an, avec Denise Le Bars, la présidente très efficace du Collectif « Droit d’Asile » de Quimper, j’avais rencontré le préfet du Finistère pour lui soumettre quelques cas de régularisation d’étrangers vivant dans notre ville.
Denise vient de m’apprendre que tous avaient fini par voir leur situation se régler, la dernière personne concernée ayant obtenu ses papiers il y a 15 jours environ. C’est évidemment une bonne nouvelle.
Depuis le vote du CESEDA (Code de l’entrée et du séjour de la demande d’asile) du 21 juin 2007 et la réduction des plate-formes départementales d’accueil des populations étrangères désirant demander l’asile entrée en vigueur récemment, les étrangers doivent subir un véritable parcours du combattant pour faire valoir leur demande.
On comprend aisément que tous ne sont alors pas égaux devant les démarches et il est courant qu’un dossier tout à fait défendable, ne dépasse pas la première étape par ignorance de la personne de ses – rares – droits. C’est la fonction essentielle que remplit le collectif quimpérois.
Sa présidente sait qu’elle peut compter sur ma disponibilité et celle de mon équipe dont notamment Renée Fily.
Abonnez-vous au flux RSS
Merci, à toi et à ton équipe, d’être présents dans ce dossier inextricable où la gauche a joué, joue et jouera son honneur.
Merci ; parce que ça n’est pas forcément rentable électoralement.
Cette semaine, l’excellente émission de France Culture « les pieds sur terre » traitait justement de tous ces sujets : le prix du lait, le travail le dimanche, l’aide aux étrangers en situation irrégulière…
Il me semble utile de différencier le droit d’asile , d’une politique d’immigration!
Le droit d’asile s’inscrit dans un corpus juridique , la politique d’immigration est les moyens que ce donne un état pour mettre en oeuvre ces droits.
Je pense que politique d’immigration veut dire aussi , politique pour ceux qui viennent chez nous. Là il me semble que le principe d’humanité ne s’arrête pas à l’accueil, ni à l’intégration, mais va plus loin . comme l’analyse des causes , la recherche de solution locale et régionale et pourquoi pas une action internationale . Le sujet est vaste , il mérite des moyens !
De voire un homme une famille bousculer et jeter dehors d’un logement sordide , ça choque . Des milliers de migrants meures à cause de condition climatique , politique dans des zones ou le droit d’asile n’existe pas dans les faits , mais aussi par l’impossibilité d’accueil .
Personnelement je serai pour accompagner les états limitrophes des pays à population en danger . Je vais dire une vérité qui dérange , ce ne sont pas ceux qui marchent sur les routes le ventres gonflés par la faim que nous voyons débarqué à Roissy, eux aussi on des droits !
Cela me plairai bien qu’on si penche un jour!
D’ailleurs je souhaite aussi une réflexion sur les nomades , leurs cultures le respects de celle-ci par les populations et le respects des populations par les nomades !
Eux très largement citoyens français , je trouve que eux aussi ont le droit d’asile , et le droit à vivre en citoyens, respectueux du droit et des gens!