La semaine pourrait être décisive pour le groupe Entremont qui possède une usine à Quimper.
Très fortement endettée, près de 400 millions d’euros, la société fait l’objet de 3 offres de reprises parmi lesquelles le comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri) doit choisir la plus pertinente le 17 juillet.
La proposition de Lactalis est sans doute la plus inquiétante et suscite à ce titre l’hostilité des salariés qui ont déjà largement payé les précédentes restructurations puisque ce sont près de 1000 emplois qui ont été supprimés entre 2004 et 2008.
En effet, les doublons d’activité et de sites industriels entre les deux sociétés sont nombreux ce qui se traduirait inévitablement par de nouveaux licenciements dont une majorité en Bretagne. Ainsi dans le Finistère, il existe 2 usines…
Pour les producteurs, ce ne serait pas non plus la panacée. Avec plus de 50 %, Lactalis deviendrait l’opérateur de collecte hégémonique en Bretagne, ce qui créerait un rapport de force défavorable aux agriculteurs.
Même le système coopératif pourrait y trouver des motifs d’inquiétude car la puissance du nouveau groupe en ferait un prédateur potentiel.
Même le système coopératif pourrait y trouver des motifs d’inquiétude car la puissance du nouveau groupe en ferait un prédateur potentiel.
POUR CE QU’IL EN RESTE du système coopératif , qui a fait la richesse de l’agriculture Bretonne . Mais comment sont prise les décisions et par qui ?
peut-être est-il légitime de se dire que le monde agricole à plus d’influence à l’UMP et au PS qu’au sein de leurs coopératives ?
Cela reste une question , mais si on doit mettre la main à la poche là ,il faudra nous répondre!
Rapprochement des industriels du lait face à une coopération affaiblie ?
On a envie de dire à qui la faute ?
Mais qui peut aujourd’hui parler avec sérénité de ce problème ?
Les actionnaires de Neslé peut-être ? Eux sont les gagnants, le système coopératif détruit pas esprit d’entreprise , par lucre et par des hommes qui ont oublié d’ou ils venaient!
Par des directions qui petit à petit prennent le pouvoir !
A qui la faute puisse que c’est moderne!
et si,et si:c’est sans doute une bétise,nous tentions d’intéresser le consommateur c’est à dire l’usager dans la reprise de cette usine en association avec les coopératives mêmes moribondes?N’aurions nous pas là une espéce de mise en place d’économie sociale et solidaire?Mais tout celà ne sont que des mots…On va sans doute me parler de socialisme du réel et là je ne vois pas du tout la sortie du tunnel…
Paulo
Ah si le consommateur est lui aussi de la partie , là c’est autre chose , mais comment ? simplement avec son porte-monnaie ?
Economie sociale et solidaire oui , mais qui va rentrer dans le conseil d’administration , avec un vrai droit de vote ? Les salariés le demande dans des groupes européens de pouvoir être eux aussi associés aux décisions . Je souhaite personnelemnt que des associations de consommateurs puissent elles aussi siéger dans un conseil d’administration , comme les salariés !
Là oui l’appellation sociale et solidaire n’est pas usurpé . Entremont peut-t-il créé cette nouvelle entité basé sur le dialogue équilibré entre producteur , salariés , consommateurs?
Qu’est ce qui fait qu’Entremont soit fortement endettée? Quelles sont les forces en présence?