Comme très souvent, j’ai assisté hier au défilé du Festival de Cornouaille. Cette année, l’équipe de Jean Michel Le Viol avait cherché à innover afin de le rendre plus enlevé, plus animé.
L’objectif fut atteint. Peut-être était-ce parce qu’il y avait moins de groupes invités et que le trajet était plus court, toujours est-il que pendant plus d’une heure et demi, le rythme fut soutenu et les spectateurs très sollicités par les spectacles offerts. Une réussite donc.
J’en ai profité aussi pour évoquer avec Tangi Louarn, président d’EBLUL-France (le Bureau européen pour les langues moins répandues) la promesse de l’ancienne ministre de la culture Christine Albanel en mai 2008 de présenter à l’Assemblée un « cadre de référence qui prendra la forme de loi, dans un calendrier suffisamment proche » sur la diversité linguistique de notre pays.
Evidemment, rien n’est venu. Aussi avons-nous convenu de nous revoir en septembre pour entamer l’écriture d’une proposition de loi que pourrait ensuite porter le groupe d’étude sur les langues régionales que préside ma collègue PS Martine Faure élue de la Gironde et auquel adhèrent 65 députés de tous les partis.
NB : Photo empruntée sur flick.fr
étudier et réfléchir sur les compétences des régions et élargir le champ de leur pouvoirs!
Plus d’ autonomie pour faire court!
Et si Les socialistes proposaient cela ??
Et aujourd’hui, où en est on ? Quelles sont les propositions de cette commission ? Qui va relancer le débat à l’assemblée sur un projet de loi ? Quand ?
Il est urgent d’agir…
Que les langues régionales soient défendues, c’est bien. Qu’il soit urgent d’agir, c’est autre chose. Je ne pense pas que les langues régionales font partie des priorités de nos compatriotes
Urgence, je ne sais pas.
Mais je préfère avancer sur ce cadre de référence que sur un débat sur la Marseillaise (et son sang impur) et l’identité nationale.
Mais j’admets que la grande priorité c’est le chomage croissant, l’absence de réformes sérieuses concernant la régularisation de la finance, les chantiers fiscaux, la lutte contre la recentralisation via la taxe professionnelle, un monde moins énergivore, …
Met n’eus ket lezel a-gostez ar stourm evit ar brezhoneg hag ar yezhoù all.
Et si tu organisais une rencontre avec les militants du 29 qui s’intéressent au sujet pour donner les enjeux, le cadre et entendre des arguments peut être insoupçonnés ???